SEO : Proust n’aurait jamais eu de blog…

La tyrannie du SEO

Proust n’aurait pas eu de blog… ou bien il aurait perdu son style qu’il déployait sans se soucier du tout du nombre de mots par phrase et où il utilisait avec bonheur les points-virgules, par exemple. Me voilà donc lancée dans mon activité de Conseils aux auteur(e)s et pleine de bonnes résolutions, je m’attelle à l’optimisation SEO de mon site ! SEO : Quèsaco ? Si Embêtante Obligation ? Que dis-je ? Search Engine Optimization en gros l’art d’optimiser une page Web pour qu’elle soit trouvée facilement.

Le SEO

Je blogue depuis des années. Je m’étais bien intéressée à cette histoire de référencement au début de mon feu blog wordpress puis, le naturel reprenant le dessus, j’avais complètement oublié tout cela, écrivant mes articles sans me soucier de rien, hormis d’essayer de ne pas laisser trop de coquilles ! La petite auteure que je suis n’est pas Proust évidemment ! Mais mon plaisir était d’écrire avec mon style propre sans me soucier d’autre chose.
Mais là, avec ce beau site tout neuf, je m’applique en essayant de suivre les recommandations du plugin chargé pour l’occasion. Et avec le SEO, tout a changé :
Pas de paragraphe de plus de 300 mots, c’est recommandé pour bien passer sur la toile ! Vite, un sous-titre, j’ai dû dépasser déjà !

Voilà je mets un sous-titre :

Ouf, je peux continuer… Bon, il faut aussi essayer de faire de phrases courtes de moins de 20 mots… La cata, les points-virgules, les deux points, on oublie, une petite subordonnée, un soupçon de conjonction de coordination : non, c’est trop long ! Le logiciel  met des points rouges, orange et verts et le but est d’être en vert pour avoir un SEO « optimisé ». Misère mes phrases dépassent largement la longueur autorisée. On contrôle aussi des « mots de transition ». C’est bon pour le SEO ! « Alors, c’est pourquoi, pourtant, aussi… » Bref, un écrivain comme Proust en aurait fait une apoplexie… Je vous place aussi les « mots-clés » à placer judicieusement, les liens internes et externes…
Écrire sur un blog n’est plus écrire si l’on veut que le SEO soit parfait. Et malheureusement, les articles finissent par se ressembler étrangement dans leur construction.

Uniformisation de l’écriture :

Oui, cette uniformisation n’est pas ma tasse de thé. Choisir d’écrire « normalement », « personnellement » ou bien subir la tyrannie du SEO ? Je vois avec plaisir que certains blogueur(e)s que je lis régulièrement et qui sont également des auteur(e)s s’affranchissent complètement de ces règles informatiques. Je retrouve leur style, je les reconnais ainsi les lis avec plaisir. D’autres blogs sont, au premier coup d’œil, des modèles d’optimisation, « formatés » SEO. Bon, quand le sujet et bon, pourquoi pas ?

Et vous, ami (e) s, blogueur (e) s, comment faites-vous ? Êtes-vous SEO discipliné(e) ou bien écrivez-vous avec votre propre style ?

Ma terreur est qu’un jour l’on nous dise : votre article n’utilise pas uniquement les 200 mots utilisés couramment mais trop de vocabulaire autre, ce n’est pas bon pour votre SEO 🙂 !

Je vais essayer de m’y tenir pendant quelques temps et voir si vraiment cela à un impact très important sinon je reprendrai vite mon style habituel 🙂 !

P.S : c’est bon, je suis en « vert » 🙂 !

Conseils personnalisés et Aide aux Auteur(e)s : c’est parti !

conseils pour votre livre

Vous écrivez ?

C’est la nouveauté de l’été ! Je lance conseils et aide aux Auteur(e)s ». J’espère que le concept pourra rendre le service le plus adapté à chacune des personnes qui en auront besoin… Le but n’est pas, comme cela se fait beaucoup maintenant sur la toile, de vendre « en automatique » des fichiers pdf ou des vidéos… Il s’agit bien de personnaliser au maximum une aide, un conseil dans une relation réelle avec un(e) auteur(e) dont le besoin est unique pour son projet de livre. Je me situe à l’opposé du buzz, du marketing tapageur qui vous matraque l’inconscient pour vous inciter à acheter. Je suis plutôt dans une optique de service en parcourant ce site.

Un Blog et des livres, toujours :

Bien évidemment, je continue le blog plus que jamais, je l’ai rapatrié sur ce site, vous retrouverez tous les articles de mon ancien blog depuis 2009. Mon activité d’auteure continue également avec la sortie d’un prochain livre cet automne. Je vais essayer de publier bien régulièrement des articles sur le blog. Quant à mon rythme de publication de deux livres par an, il sera respecté cette année !

Mais aussi des « Conseils et Aide aux Auteur(e)s » :

Découvrez toutes les prestations sur le site, en cliquant sur chacune vous aurez une description complète. Cher(e)s auteur(e)s confirmé(e)s, vous n’aurez pas besoin de mes services, normalement, mais sait-on jamais 😉 ? Je compte sur vous pour donner l’info aux débutant(e)s ou aux personnes, qui, si elles écrivent, ne maitrisent pas trop internet. Car, je m’adapte à toutes et à tous et si nous devons communiquer par courrier, ce sera possible ! C’est bien le but de ne pas s’adresser qu’aux jeunes ou aux seniors « geeks » !

Pour finir ce petit article de lancement, je voudrais remercier tous(e) ceux que j’ai pu aider par le passé et qui, grâce à leurs questions, m’ont permis de mettre au point cette activité, m’en ont donné l’idée. Sans eux, je ne serai jamais passé à l’action 😉 ! Pour tout comprendre, rendez-vous dans la rubrique « Qui suis-je ? Pourquoi ce site ? »

Je vous laisse donc découvrir le site (que j’ai fait presque toute seule, si ! si !) mais un GRAND Merci à Jean-Michel aussi 😉 !)

Et n’hésitez surtout pas à le faire connaître autour de vous !

Mes Livres ne seront jamais des best-sellers… Et Alors ?

Meilleures Ventes, Best Seller

 

Je ne serai jamais auteur(e) de best-sellers… Et alors ?

 Ce titre un peu provocateur veut évoquer un sujet qui me semble si présent dans le monde des auteurs autoédités (ou pas). Un certain nombre se focalise sur « leurs » écrits. Ils ou elles pensent qu’ils sont promis à un brillant avenir. Pourtant, ces auteur(e)s vont de désillusion en désillusion… Pour peu qu’ils ou elles se soient fait arnaquer par une firme à compte d’auteur, c’est le pompon… Je suis un peu fatiguée de ces auteur(e)s qui inondent les groupes Facebook de pub de leur roman comme s’ils ou elles étaient seul(e) au monde. Evidemment, leur livre est LE SEUL livre à acheter et à lire pour tous. D’ailleurs, les modérateurs n’en peuvent souvent plus de ce « marketing » sauvage. Que l’on présente son livre une fois ou sur son mur, c’est bien mais que l’on matraque tous les jours…
Au lieu de se focaliser sur son ou ses livres, essayons déjà d’être conscient de l’environnement général du livre pour mieux comprendre.
En 2015, nous dit le « Guide des auteurs de livre 2 017 », 200 nouveautés sortaient déjà par JOUR ! Et l’on ne parle que des livres PAPIER (et pas des e-books en tous genres ! Il y en a encore plus évidemment). Soit 70 000 livres sortis cette année-là environ.
Ce même guide nous explique qu’« En 2015, 53 % des Français (de 15 ans et plus) ont acheté au moins un livre imprimé au cours de l’année. Les acheteurs occasionnels (1 à 4 livres par an) représentent 47 % des acheteurs de livres, les acheteurs moyens (5 à 11 livres par an) 27 %, et les gros acheteurs (12 livres et plus par an) 25 %. Cette dernière catégorie est en recul constant depuis plusieurs années. Un acheteur de livres sur 10 a acquis au moins un livre d’occasion en 2015 ».
On comprend bien que nous sommes dans une surproduction de livres par rapport à la capacité d’écoulement naturel puisque les personnes sont majoritaires à n’acheter qu’un ou quelques livres par an. 7 Français sur 10 ne lisent pratiquement pas, en fait.
Ailleurs, on explique que seulement 10 000 livres assurent près de 50 % du CA de l’édition. En gros, cela correspond à ce que vous voyez en librairie : les Best-sellers assurent la majorité des ventes. Des rayonnages entiers avec des auteur(e)s phares (plus souvent auteur que auteure d’ailleurs car la discrimination des femmes sévit beaucoup dans ce domaine d’activité, par exemple, les prix littéraires sont attribués très majoritairement aux hommes). Par exemple, vous voyez « Musso », « Levi »… etc. sur les têtes de gondoles des espaces culturels et puis des rayonnages plus loin, en retrait, où il y a un exemplaire unique d’un livre qui ne restera que quelques semaines en rayon et qui sera vite remplacé par les nouveautés. C’est que l’on fait tourner puisqu’il sort 200 livres par jour…

Bon, j’arrête avec les chiffres, vous avez compris…

Vous voilà donc avec VOTRE livreAutoédité(e) ou d’une petite maison d’édition ou encore avec des cartons de livres qui vous restent sur les bras. En fait, ils vous ont été vendus par une firme se disant « éditeur ». En réalité, il ne l’est  pas et il vous a simplement fait payer deux ou trois mille euros en vous laissant le stock. Par conséquent, la prochaine fois, évitez absolument cette arnaque. il y a d’autres moyens de s’autoéditer sans se faire avoir !

Vous comprenez, comme les chiffres l’indiquent,  que votre livre est un peu comme une aiguille dans une botte de foin…

Alors faut-il se décourager ?

Que nenni mais nous allons voir qu’il faut savoir se situer dans ce que l’on écrit et avoir des attentes raisonnables au vu du marché.
Votre livre doit d’abord être lu par des tiers qui ne sont pas vos proches qui trop souvent son « bon public » et c’est normal  du genre : « c’est super !» « merveilleuse histoire! » etc.
Il doit également être présenté et écrit de manière professionnelle c’est à dire pas de fautes (une ou deux coquilles par livre sont admises) un style grammaticalement correct et sur le fond. Il doit pouvoir intéresser un certain type de lectrices et de lecteurs dans ce qu’il raconte. Une intrigue bancale, des banalités, des poncifs, effectivement, les écueils sont nombreux…
Il vous faut, si votre livre est donc « lisible » (malheureusement dans l’autoédition on trouve tellement de livres qui ne le sont pas !), définir avec précision quelle typologie de personnes sera intéressée par sa lecture.
De là, vous pourrez entreprendre des démarches pour le faire connaître. Est-ce grave si vos livres ne seront jamais des best-sellers ? Non, pas du tout puisque la majorité des livres qui sortent ne le sont pas 🙂 ! Vous êtes « comme les autres » en fait:) ! C’est rassurant !
Seulement, en ciblant vos lecteur(e)s à bon escient, vous pourrez vous situer et comprendre que votre livre vivra sa vie là où il doit la vivre…

Mon expérience :

Pour ma part, auteure autoéditée chez BoD depuis presque 10 ans : libre, bien distribuée, je suis enchantée ! Sachant maintenant quand j’écris un nouveau livre à qui je peux le proposer. Je connais les forces et les faiblesses de mon style et du fond de mes histoires. Elles ne correspondent pas à tout le monde. Je me définis volontiers comme « une auteure de quartier » (comme un(e) épicier(e) de quartier) par opposition à « l’hypermarché » (le Best-seller). Finalement, l’on est bien content d’aller chercher un pot de moutarde le dimanche soir ou quelques œufs chez son commerçant de proximité… Chez moi, ce sont des petits romans sans prétention. Ils changent les idées. Ils permettent de s’évader dans un moment sans stress.
Mes lectrices et mes lecteurs, je voudrais les connaître tous(e)s, comme l’épicier connaît ses clients… J’en connais un certain nombre, bien sûr, mais évidemment beaucoup me liront sans que je les connaisse… En tous les cas, je ne me compare pas aux auteur(e)s de best-sellers, j’ai mieux. Des rencontres en dédicaces dans des petites librairies où l’accueil est si chaleureux. De plus, des lecteur(e)s m’écrivent et me disent leur satisfaction d’avoir passé un bon moment avec mes histoires. De surcroît, pour certain(e)s, d’avoir grâce à elles, oublié un peu leur maladie ou leur grand âge et ses misères…  Alors, que demander de plus ?
Bref, je suis une modeste auteure heureuse et je laisse les best-sellers à d’autres… Et vous ?

https://isabelle-desbenoit.iggybook.com/fr/


 

Dédicaces dans le Roannais, Vive les libraires !

Vive les libraires !
Oui, Vive les libraires ! Vous connaissez mon attachement au fait d’acheter et de promouvoir l’achat des livres dans les librairies indépendantes. J’y fais mes dédicaces en priorité même si je ne boude pas d’autres points de vente à l’occasion.

Une semaine riche !

Samedi dernier, j’étais chez Marjorie. Elle est responsable de la librairie SAINT PAUL à Roanne (rue Maréchal Foch, la rue piétonne qui descend). Une libraire tellement sympa et professionnelle que j’y reviens chaque année depuis 3 ans.
 
Le jeudi précédent,  j’étais chez Christel. Elle est propriétaire de la libraire de HIBOU DIPLOME à Lentigny (dans la zone commerciale sur la route de Villemontais) tout aussi sympa et pro ;). La chaleur était ce jour-là écrasante… Il faut rendre hommage aux quelques personnes qui ont pris la voiture pour venir quand même à 15h ! Ce fut un échange très sympathique avec notamment Marie- Françoise, Veilleuse et figure incontournable de mon « fan club » sur la côte roannaise 🙂 !!
 
Merci à tous(e) les personnes qui ont acheté mes livres où qui les achèteront bientôt à la librairie St Paul ou Au Hibou Diplomé ou ailleurs bien sûr 😉 !
 
Pas de doute, je reviendrai l’année prochaine dans ces deux librairies. En attendant, je vous encourage à y aller faire un tour : avoir le conseil de libraires passionnées c’est beaucoup mieux que d’acheter sur internet !
 
Et j’encourage tous les auteur(e)s à demander à leurs lecteur(e)s de faire de même. Les amoureux du livre ne peuvent se passer de ces librairies de proximité.  l’on nous conseille efficacement, on échange... Si l’on veut conserver nos librairies c’est à nous, lectrices et lecteurs,  à les faire vivre ! Alors Vive les librairies 🙂 !

Dédicaces Juin 2017

 

Rencontres et Dédicaces Isabelle DESBENOIT  Juin 2017

Jeudi 22 Juin  2017:

Rendez-vous à 15 h  :  Petite causerie / lecture autour de mes livres  suivie d’une séance de dédicaces personnalisées :
AU HIBOU DIPLOME, la librairie de LENTIGNY où Christel, la libraire, nous accueille : une superbe librairie !




Le Samedi 24 Juin 2017 :

De 15h à 18h : Dédicaces à la Librairie  SAINT PAUL  à ROANNE chez votre libraire Marjorie, (44 rue Maréchal Foch, la rue piétonne qui descend vers l’hôtel de Ville). Vous pourrez faire dédicacer de manière personnalisée mes 7 livres et notamment les trois tomes de la Villa aux Oiseaux. Les héros retraités du Faubourg Mulsant ont encore vécu de superbes aventures depuis l’an dernier  !



 

VENEZ NOMBREUX !  Dans la joie de vous re(voir)  !

De l’ubérisation de l’écriture…

Travail, Bourreau De Travail, Écrivain
l’ubérisation de l’écriture


De « l’ubérisation » de l’écriture…

Nous sommes à l’ère de l’individualisation, l’individu des pays riches cherche à « s’accomplir » , à « se réaliser » plutôt qu’à suivre des modèles « préformatés » ou des idéologies fournies. Evidemment, en demeurant bien prisonnier(e) quand même de facteurs dont il ou elle n’est souvent pas conscient(e). Mais cela est un autre débat, intéressons-nous aujourd’hui à l’écriture.
Aujourd’hui femmes et hommes écrivent, heureusement !  Ce qui n’était pas le cas il a quelque deux cents ans : rappelons-nous « George Sand » qui publie sous ce pseudo masculin pour pouvoir le faire !
Si, en 2017 les femmes constatent toujours dans les concours littéraires ou de BD que leurs écrits n’ont pas la même « valeur » que ceux des hommes, elles le voient aussi dans les salons où les personnes vont plus volontiers au stand d’UN auteur ou dans certaines  réflexions récemment mises en lumière par des auteures qui les partagent sur twitter..
Genre : « vos livres sont vraiment bons, je pensais que vous étiez un homme » ! « vous n’avez pas mieux à faire, vous occupez de votre mari et de vos enfants par exemple ! »
Cela est un autre débat aussi  mais dont il faut être conscient(e).

Chronologie des solutions pour éditer un livre :

Il y a de cela quelques années, pour « fabriquer » un livre, un(e) auteur(e) devait impérativement trouver un éditeur sans lequel rien n’était possible. Il y avait la solution de payer plusieurs milliers d’euros pour qu’un commerçant sans scrupule se disant « éditeur » (le fameux « compte d’auteur ») vous vende quelques centaines de « livres » (non-corrigés et non-diffusés)  qui restaient pour la plupart sur les bras de l’apprenti(e) écrivain(e). Quelques rares personnes se lançaient dans l’édition de leur livre par elles-mêmes en trouvant un imprimeur, en envoyant leur livre à la BNF, en demandant un ISBN… Mais ce n’était pas courant.
Ces trois solutions existent toujours, mais de moins en moins de personnes se font prendre par le « compte d’auteur(e) » ayant accès aux informations et aux mises en garde sur internet. Pour l’édition traditionnelle, il faut toujours, soit avoir une « recommandation », être connu(e), soit faire partie du pourcentage infime (moins de 1 pour 1000 ) des auteur(e)s inconnu(e)s retenu(e)s par les grandes maisons. Les petites maisons d’éditions sont plus accessibles mais ont de grosses difficultés pour assurer une diffusion suffisante et beaucoup n’arrivent pas à survivre.
Avec l’arrivée d’internet « pour tous », des versions numériques des livres et des firmes d’impressions à la demande, tout a changé. Ainsi, de plus en plus de personnes ont accès à la publication sans passer par la case « éditeur(e) traditionnel(le) ». Il est à la portée de n’importe qui de publier son « e-book » ou son livre papier sans dépenser un sou.

Ubérisation de l’écriture :

On assiste à une « ubérisation » dans bien des secteurs, pour l’écriture c’est vraiment la tendance. Au point que les éditeur(e)s traditionnel(le)s font leurs marchés dans le « top 100 » d’Amazon et proposent à des autoédités de les rejoindre. Le monde à l’envers…
Faut-il s’en réjouir ? Sûrement, l’accès à l’écriture (comme à toutes les formes d’art ou de culture) est le chemin le plus sûr vers une humanisation qui prévient la violence et développe la créativité qui fait grandir et accomplit.
Des auteur(e)s apprécié(e)s par de nombreux lecteur(e)s  refusent de signer chez des éditeur(e)s traditionnel(le)s. Ils ou elles trouvent plus d’avantages à rester maitre de leurs droits. Ils crée leur propre « entreprise d’écriture ». Il n’y a donc plus de monopole de l’édition traditionnelle.
Certains se disent « indés » mais cela reste un jargon entre auteur(e)s pour être plus largement compris par tous se dire « auteur(e)s autoédité(e)s' » semble plus facile.

D’autres, ayant toujours ce rêve tenace et inassouvi d’être édité(e) par l’édition traditionnel(le) , le réalisent tout en continuant à faire de l’auto-édition. Dans leur jargon, ils s’appellent « hybrides ».
Beaucoup, en fonction des relations avec les éditeur(e)s soit abandonnent rapidement l’édition traditionnelle pour rester indépendant(e)s, soit l’inverse.
Le revers de la médaille de ce foisonnement littéraire est bien sûr pour le lecteur(e) de devoir choisir avec soin ses lectures. Car s’autoéditer ne veut pas dire savoir le faire ! Il y a beaucoup de livres qui demeurent complètement illisibles (présentation, orthographe, style, intérêt). Par contre, de « vrai(e)s auteur(e)s » intéressant(e)s et au style original ou passionnant émergent réellement.
Quelle suite pour l’écriture et le livre ? les « machines de fabrication à la demande » de livres vont sûrement révolutionner ce marché dans les années qui viennent. Ceci sera l’occasion d’un autre article 🙂 ! De même, je ferai un autre billet pour aborder l’aspect financier pour l’auteur(e) indépendant(e), à bientôt !

 

Mon top 100 des libraires : la Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 


 

La Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 

 

« Gweladenn » signifie en français «visite», une simple visite y devient très naturellement rencontre ou
découverte.

En fait, l
‘accueil est très chaleureux, je vous conseille vraiment d’y faire un tour ! Parce qu’ Annie est là pour vous conseiller et
vous faire découvrir la Bretagne.
 
Comme dans toutes bonnes librairies, vous y trouverez mes livres 🙂 ! mais aussi :
 
des livres en langues de Bretagne (breton gallo français): romans, contes & légendes, livres de recettes
 
bretonnes, l’Histoire de la Bretagne, ouvrages maritimes, guides, méthodes d’apprentissage des langues,
 
dictionnaires tous niveaux, grammaires, théâtre, poésie, BD, jeunesse, DVD… Mais aussi un rayon musique comprenant

CD & DVD, partitions, de Bretagne, Galice, Pays de Galles, Cornouaille. Egalement, des instruments traditionnels et
 
accessoires pour la pratique et leur entretien.
 
 La librairie est installée dans la base sous-marine de Saint Nazaire et vous y trouverez aussi des petits
 
cadeaux pour vos proches ou ami(e)s ! Le téléphone de la boutique : 02 40 22 16 10

Un grand évènement à venir :

 Au mois de juin 2017, le Queen Mary II accostera à Saint Nazaire :https://www.thebridge2017.com/fr/   :
 
quel évènement ! Bien sûr, à cette  occasion, vous pourrez vous acheter la Trilogie de la Villa aux Oiseaux
 
chez Annie avec le Tome II : Croisière sur le Queen Mary II . En lisant le roman, vous aurez l’impression
 
ainsi de faire vous aussi une merveilleuse croisière car les descriptions  des lieux reflètent le plus fidèlement
 
possible la réalité. Vous ferez la connaissance de passagers attachants à qui il arrive des aventures tantôt cocasses, tantôt mystérieuses… Evidemment, chacun réagit avec son propre caractère. Mais l’amitié ou l’amour sont toujours là, c’est si important quelque soit l’âge que l’on a ! De plus, le personnel du bateau participe aussi aux aventures et c’est tant mieux ! En effet,  il faut lui rendre hommage à lui aussi car sans toutes ces personnes, pas de croisière !
 
Mais, attention, ne vous perdez pas sur cet immense paquebot :)! et Bonne Lecture
 
Du reste, un petit cadeau personnalisé vous sera remis pour chaque achat du livre 🙂 !
 
 
 

 

Mes Recensions : L’affaire Madeleine Vincente de Diane de Monteynard

Recension
L’affaire Madeleine Vincente

« L’Affaire Madeleine Vincente » de Diane de Monteynard est parue chez BoD en février 2017, 15 euros, 270 pages. Le sous-titre est « Voyage au cœur de l’abandon et du secret ».

Je découvre d’abord la couverture de « L’affaire Madeleine Vincente ». Elle présente la photo d’une enfant toute jeune tenant une grande poupée. L’enfant est adossée aux genoux d’une femme que l’on ne voit pas entièrement. Le regard de l’enfant semble déterminé et triste à la fois. En haut de la couverture on devine en sous-impression un tampon et des numéros administratifs.

La lecture du livre ne m’a pas pris longtemps car j’étais littéralement happée par le récit. Ce n’est pas un roman mais une biographie. Elle met en scène Diane de Monteynard, racontant sa vie qui a commencé par une adoption suite à une naissance « sous X » sous le nom de « Madeleine Vincente ». La quête de ses parents inconnus, surtout de sa mère est bien le but de l’auteure qui se livre et mène l’enquête. On ne sort pas indemne de cette lecture. On entre dans le livre avec beaucoup de respect pour cette vie douloureuse et belle à la fois. Diane nous fait le cadeau de nous confier ce qu’elle est et l’on a envie de garder cette histoire pour nous, comme si elle faisait de chacune et chacun de ses lecteurs un ou une confidente unique.

Ce livre est un écrin, l’écrin d’une vie, infiniment précieuse et singulière et en même temps il est une bouteille à la « mer » (à la « mère », en fait). Une femme peut-être, de plus de 62 ans maintenant, lira cet ouvrage et reconnaîtra l’enfant qu’elle a confié à l’adoption…
De courts chapitres présentent les différents épisodes de cette vie mouvementée : l’enfance et le détail de chacune des années auprès de Jeanne, sa mère adoptive, son phare et son ancre, sont évoqués avec précision. Cela montre que lorsque l’on souffre, lorsque l’on a une sensibilité très développée chacune des années de jeunesse est présente dans la mémoire avec les émotions ressenties intactes. Notamment pour Diane vis-à-vis de cette mère adoptive hors du commun et de ce père singulier. Beaucoup de changements dans cette enfance et cette adolescence. Changements de lieux, de milieu social mais aussi fluctuations des sentiments, des désirs et de l’adaptation intérieure en fonction des circonstances. Je n’en dis pas plus, vous découvrirez par vous-mêmes ce récit qui n’arien à envier à un roman à suspense.
Le style est à l’image de cette vie : un peu chaotique parfois, en mêlant différentes choses dans le même paragraphe ou avec certaines phrases que l’on doit relire un peu tellement elles sont denses, voir un peu curieuses. Diane nous montre ainsi sa personnalité si débordante. L’auteure écrit comme elle est. Cela renforce cette intimité avec elle pour le lecteur(e). On ne s’ennuie pas une seule seconde dans ce récit si prenant et plein de rebondissements.
L’intérêt également de ce récit captivant est de voir combien, à partir d’une blessure originelle profonde (l’abandon) et d’une jeunesse difficile, on peut construire et donner le meilleur tout en restant marquée par ce que l’on a vécu. Il faut apprendre à vivre avec. Une leçon de vie, un parcours initiatique où Diane nous entraîne avec sa puissance de vie étonnante.
Sur la forme ? (vous savez combien j’y suis attachée pour les livres autoédités 🙂 ! ) : rien à dire ! 🙂  tout est professionnel de la présentation à l’orthographe. Un des métiers de Diane n’y est pas pour rien:) !

Conclusion :

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre et je pense qu’il apportera à chacun un dialogue avec elle ou lui-même car souvent l’on peut être tenté de faire des allers-retours avec le récit et se dire : et moi aurais-je réagi de la sorte ? Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne s’agit pas d’une biographie visant à se « contempler soi-même » comme il y a en tant mais bien un récit qui s’adresse à l’autre, tout tendu vers une introspection visant à « se donner » sans se reprendre. Il faut beaucoup de courage pour faire un tel ouvrage. Je remercie Diane pour le don précieux qu’elle nous fait d’elle-même à travers son livre. Et qui sait, peut-être tombera-t-il entre les mains de celle à qui il s’adresse de manière particulière, sa mère de naissance?
C’est tout le bonheur que je souhaite à Diane/Madeleine : vous pouvez la retrouver sur son blog : www/dianedemonteynard.com et sur facebook : https ://m.facebook.com/madeleinevincente/et partagez au maximum pour que sa quête ait le plus de chance de trouver un écho !

 

Je veux écrire un livre : comment faire ?

philomène delavie
Je veux écrire un livre : comment faire ?
Jusqu’à présent, j’avais pour habitude de faire des articles à destination des auteur(e)s sur ce blog. Vous retrouvez ici donc de nombreux thèmes et problématiques pour l’écrivain en herbe. Il suffit en effet de taper sur la barre de recherche un mot clé : dédicace, écrire, corrections, livre, etc.
 
Au fil des rencontres que j’ai pu faire, notamment en dédicaces, je me suis aperçue que de nombreuses personnes me parlaient de projets d’écriture, elles souhaitaient écrire un livre mais le projet n’aboutissait pas pour différentes raisons.
 
En regardant sur la boutique Kindle, je me suis également rendue compte qu’il n’existait pas vraiment de guide de ce genre, à part traduit de l’américain (ce qui ne correspond pas pour les auteur(e)s français sur bien des points). Les guides existants sont surtout là pour vous parler du « top 100 d’amazon » etc.
 

Une sorte de vade-mecum :

J’ai donc eu l’idée de faire une sorte de « vade-mecum » pour aider les futur(e)s auteur(e)s à se lancer vraiment et surtout à arriver au bout de leur projet, de leur livre !
 
Il s’agit donc du tome 6 dans la collection des Indispensables de Philomène Delavie.  Il s’agit de mon pseudo sur Kindle pour traiter différents sujets en format e-book.
 
Vous retrouverez donc tous les conseils qu’il vous faut dans ce guide pratique « Je veux écrire un livre : comment faire ? » . Il coûte 3.99 euros (pas besoin de tablette spécifique pour le lire, un ordinateur suffit) et est en version numérique.
 
Fruit de mon expérience de 12 ans d’écriture, ce guide est conçu « pas-à pas« . De l’idée et du genre du livre à l’édition et la commercialisation, vous serez accompagné(e), « coaché(e) » pour apprendre à écrire un livre.
 
J’ai eu beaucoup de plaisir à rédiger cet e-book, et je souhaite qu’il vous soit vraiment utile ! N’hésitez pas à mettre un commentaire sur Amazon après lecture.
 
NB : D’autres thèmes sont traités dans des e-book à 0.99 euros, il vous suffit de taper Philomène Delavie dans la barre de recherche sur Amazon.
 

 

Parution de « New York, en souvenir d’Emile » (tome 3 de la Villa aux Oiseaux)

Tome 3 de La Villa aux Oiseaux
New York, en souvenir d’Emile

 

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New York, en souvenir d’EmileNew York, en souvenir d’Emile

J’ai plaisir à vous présenter mon dernier ouvrage « New York en souvenir d’Emile« . Il s’agit du  tome 3 de la « Villa aux Oiseaux« . En effet, il vient de paraître chez BoD et vous pouvez le commander aussi bien en librairie (distributeur SODIS)  que sur internet. Les référencements sur les différents sites de ventes sont en cours. En outre,  vous avez également la version e-book, en promotion pour 8 semaines chez amazon.

Une suite pleine d’émotions et de découvertes !

En espérant que la suite des aventures de vos 8 héros retraités du faubourg Mulsant de Roanne vous plaira et Très bonne lecture !