écrire un livre

Etre Auteur(e) de livres aujourd’hui

Écrivain, Machine À Écrire, Auteur
Etre Auteur(e)s de livres aujourd’hui

Etre Auteur(e) de livres aujourd’hui, c’est pouvoir intégrer la “nouvelle donne” du XXI ième siècle : surproduction papier et numérique : 221 livres ont été publiés par JOUR en 2017. Intégrer également la baisse globale des ventes de livres avec de moins en moins de personnes qui lisent des ouvrages. Il y a dix ans déjà 7 Français sur 10 ne lisaient jamais de livres. Je parie que nous pouvons maintenant dire 8 sur 10…

De plus en plus d’auteur(e)s…

Dans le même temps, de plus en plus de personnes se lancent dans l’écriture et surtout dans la publication. Avec les systèmes d’auto-édition, c’est à la portée de tout le monde et cela ne coûte rien. Ne parlons pas des commerçants dit ” à compte d’auteur” qui ne sont pas des éditeurs proprement dit mais des imprimeurs et vendeur(e)s de service. Il est conseillé d’éviter au maximum cette solution. Il y a néanmoins quelques comptes d’auteur(e)s qui peuvent être valables mais c’est une infime minorité. De plus, pour moi, cela est réservé à des auteur(e)s étant dans des conditions particulières. Quant aux “vrai(e)s éditeurs,” (les grandes maisons ), ils publient à tour de bras et les ouvrages (à part les best-sellers) ne font qu’un petit tour de quelques semaines en librairie puisqu’il faut bien faire de la place aux livres qui arrivent : 221 livres par jour en nouveauté !

Auteur(e) envers et contre tout ?

Alors une autrice ou un auteur doit-elle/il se décourager et renoncer à publier son livre ? Bien sûr que NON ! Il faut simplement être conscient(e) du marché où l’on s’engage. C’est un marché qui surproduit. Il faut savoir que les tirages de l’auto-édition bien menée avec un livre “professionnel” : absence de “fautes”, grammaire et style lisible, intérêt… sont grosso modo les mêmes qu’en édition traditionnelle. Autour de 500/600 exemplaires. C’est évidemment une moyenne évidemment.

Un livre publiable et lisible

S’il est de qualité, quel que soit le genre de votre livre, il pourra trouver des lectrices et des lecteurs qui l’apprécieront. Si vous avez besoin d’aide pour les différentes étapes de la confection de votre livre et son type d’édition, je suis là effectivement 🙂 ! Vous avez sur ce site toutes les indications sur ce que je peux ou ne pas faire pour vous aider. N’hésitez pas à me contacter au besoin, chaque livre, chaque auteur(e) a besoin d’un service “à la carte” car elle ou il est unique et son ouvrage aussi. Vous trouverez mes coordonnées dans les mentions légales de ce site. (en bas à droite)

Promouvoir et faire connaitre son livre


Je vous aiderai en amont, à relire, à corriger et mettre en forme votre ouvrage et, ensuite, à choisir votre mode d’édition. Pas de découragement, il existera toujours une solution ! Et quelle fierté ! Quel accomplissement de tenir en main votre livre ou de le vendre en e-book 🙂 , de pouvoir le dédicacer à celles et ceux qui vous sont cher(e)s mais aussi à de parfaits inconnu(e)s 🙂 !

Pour ce qui est de l’aide pour les vendre, je peux assurer un coaching personnalisé “à la carte” en fonction de vos demandes. Je n’assure ce service que pour les client(e)s qui ont bénéficié de mes prestations de relecture et de correction.

Faut-il limiter la “surproduction” de livres ?

surproduction litteraire
surproduction de livres ?

Faut-il limiter la “surproduction” de livres ?

Il y a longtemps que je n’ai pas écrit d’articles et en lisant que Samantha Bailly préconisait de “limiter la surproduction de livres”, je me suis dit qu’il y avait matière à en écrire un petit !

Le constat d’abord : il sort plus de 220 livres PAR JOUR ! C’est un chiffre colossal qui fait dire à certains qu’il y a “surproduction”.

Les conséquences sont nombreuses :

Les livres, hors best-sellers, font un petit tour de quelques semaines seulement en librairie car il faut laisser la place aux nouveaux arrivants.
La durée de vie d’un livre (à compte d’éditeur ) est bien raccourcie, donc ainsi que son tirage.
Le pilon (30% des livres) fonctionne à plein régime en attendant que la chaîne du livre se réforme et que l’impression à la demande soit la norme. 

Entre parenthèses, pas pour mes propres livres qui vieilliront avec moi et que tout le monde peut se procurer même si cela fait dix ans que je les ai écrits pour certains… (vous les avez à droite de cet article).

Paradoxalement, les auteur(e)s à compte d’éditeur (je précise bien) écrivent à marche forcée pour pouvoir vivre de leurs droits d’auteur(e)s (auteur(e) s jeunesse etc.). Il faut écrire et vite et toujours plus !

En fait, “surproduction”, cela veut dire que l’on produit beaucoup de nouveaux livres parce que surproduction cela ne veut rien dire en soi (par rapport à quoi ?) Cela veut dire que, par rapport à il y a un certain nombre d’années, la production de nouveaux livres s’est beaucoup accrue.

Et puis, il y a tous ces auto-édité(e)s qui publient de plus en plus car maintenant, ce qui a changé, c’est que n’importe qui peut publier lui-même, gratuitement ou à très faible coût sa prose sans la validation d’un “éditeur”. (Je ne parle pas ici des “comptes d’auteur(e)s”, bien sûr qui n’en sont pas).

Bref, l’écriture s’est complètement démocratisée :

elle n’est plus réservée à une élite lettrée et triée sur le volet suivant des critères allant de la notoriété, au réel talent ou au genre masculin.

Comme n’importe qui peut prendre un pinceau, peindre un tableau et le mettre en vente sur internet, n’importe qui  de la personne dyslexique à l’ado en troisième en passant par la technicienne de surface qui a arrêté ses études en cinquième et qui a du mal avec la grammaire et l’orthographe : tout le monde peut publier un livre.

Après effectivement, le fait d’être lu(e) est un autre problème…

Que penser de cet accès à toutes et à tous au fait de pouvoir proposer un livre, le sien, à la vente ou à la lecture sur des sites spécialisés ?

Et bien, j’en suis absolument RAVIE, la culture est le lieu où l’on s’humanise, où l’on se dit ou l’on se réalise, où l’on se sauve pour beaucoup !

Comment ne pas se réjouir que des jeunes de banlieue se mettent à écrire (alors que seul le “rap” leur était accessible) pour publier leurs livres, leurs mots…

Comment ne pas être heureux de voir cette octogénaire qui écrit sa vie pour que sa descendance ait une trace de son histoire ?

Les femmes, qui ont été et sont toujours discriminées dans le milieu du livre, peuvent écrire et publier ce qu’elles souhaitent sans que leur genre les limitent dans leur envie.

Il ne vient l’idée de personnes de dire :

il y a surproduction de sculptures, de pull fait mains, d’objets tournés en bois, de peintures à l’huile, de macramé ?

Aussi, dire “il faut réduire la production de livres” revient bel et bien à dire : nous voulons rester une élite “d’écrivains” et c’est pour moi extrêmement choquant. Peut-être que Samantha disait cela parce qu’elle se sentait pressurisée en devant “écrire, écrire, écrire… ” toujours plus pour s’en sortir financièrement. Dans ce sens-là, je le comprends très bien.

Dans ce cas-là, elle s’autoédite et fixe elle-même sa marge au lieu de dépendre d’éditeur(e)s qui effectivement lui demande de produire en ne lui donnant que des miettes. Personne ne l’oblige à se faire éditer en ne touchant que 8 ou 10 % avec, vu la production massive de livres, des tirages de plus en plus faibles (en moyenne 500 exemplaires).

Faut-il limiter la “surproduction” de livres ?

Non, vraiment, c’est GÉNIAL que les gens écrivent : tous les gens, les riches, les pauvres, ceux qui n’ont même pas le certificat d’études ou le BEPC et ceux qui ont un doctorat et qui publient leur thèse…

Vive l’écriture, vive les auteur(e)s et plutôt que de déplorer l’illisibilité de certains textes, soyons des lecteur(e)s constructif(e)s, exigeant(e)s et bienveillant(e)s. Plongeons avec délice dans cette caverne d’Ali Baba des livres proposés, lisons des extraits, commentons nos lectures, parlons-en avec d’autres lectrices et lecteurs.

Combien j’ai été surprise que des textes, un peu écrits en “langage parlé”, avec des fautes, sans du tout de valeur “littéraire” ni forcément du point de vue de l’intrigue, plaisent à certain(e)s ! Les goûts et les couleurs… Gardons-nous de nos jugements qui ne sont que les nôtres, en fait… Sur nos critères à nous qui ne sont pas ceux des autres…

Auteur(e)s d’aujourd’hui : faut-il adopter un style d’écriture « à la mode » ?

Auteur(e)s d’aujourd’hui : faut-il adopter un style d’écriture « à la mode » ?

Les fêtes approchent, je n’ai pas résisté à illustrer cet article avec cette magnifique boule givrée.. qui n’a rien à voir avec le sujet de cet article mais elle est si jolie 🙂 !

Cette semaine un article dans un hebdomadaire faisait le constat que le passé simple n’était plus enseigné (hormis la troisième personne en primaire) et vu seulement en troisième ! C’est une réforme de 2016, je crois qui le demande…

Ainsi, les élèves doivent lire des textes où l’on emploie le passé simple sans l’avoir appris… Je subodore que c’est pareil pour l’imparfait du subjonctif…

J’avais déjà parlé du SEO (la manière de référencer les textes sur le net) qui demande des phrases courtes. Nombre d’éditeurs préfèrent des textes « grand public » avec des phrases courtes et un vocabulaire très courant.

Il faut que les textes soient « vendeurs » et compréhensibles par toutes et tous…

Oui, mais enfin, on n’est pas en train d’appauvrir notre langue là ?

L’exemple qui circule régulièrement sur le net, ce sont les fameux romans d’aventures pour enfants « club des cinq » qui ont été réécrits en « langage courant » et bien sûr le passé simple a disparu. Pauvre Enid Blyton… Pourquoi oser changer le style d’un auteur(e)  jeunesse et pas d’un auteur(e) pour adultes ? Je trouve cela effroyablement irrespectueux, et inamissible en prenant les enfants pour des imbéciles … 

Si les enfants lisent régulièrement et sont entraînés à la lecture, ils n’ont absolument aucun mal à lire les « club des cinq » dans leur version originale…

Cher (e) s ami(e)s auteur(e)s qui aimez les belles lettres, les mots et leur diversité, leur élégance, vous qui cherchez et trouvez le mot juste même si celui-ci ne fait pas partie des deux cents mots qu’il faut pour se faire comprendre dans la vie courante, vous qui aimez décrire des endroits, des émotions, des situations avec des mots évocateurs, préparez-vous, à être « réécrit » ! Votre langage n’est plus accessible, votre vocabulaire trop compliqué… !!

Quels seront les prochains temps, jugez trop élitistes, que l’on apprendra plus aux enfants ? Finiront-ils avec le présent pour seul bagage ?

Et si l’on réagissait, si les auteur (e) s refusaient ces « coupes » de mots jugés « trop difficiles » ou ces phrases trop longues. Et si l’on faisait le pari que nos enfants, même s’ils ont des tablettes et des smartphones, peuvent aussi se laisser emporter par un style qui ne satisfait pas au diktat de la mode : phrases courtes, langage très courant ?

Non, il n’y a pas 200 mots dans la langue française mais environ 32 000 !

Voilà quelques lignes pour vous interroger, cher(e)s auteur(e)s d’aujourd’hui, débutants ou confirmé(e)s, sur votre manière d’écrire…

Pour moi, bien humblement, j’avoue : oui, j’emploie encore le passé simple, j’allais dire assez « naturellement » dans mes récits au passé et si mon vocabulaire est limité, je cherche sans cesse à l’enrichir et je n’en prive pas mes lecteur(e)s. J’adore d’ailleurs lire des livres au vocabulaire et au style riches et je suis tellement contente de découvrir certains mots que je ne connais pas encore !

Nos enfants ne pourraient-ils plus apprendre notre langue comme nous nous l’avons appris avec tous ses temps et tous ses mots ? Pour quelle raison ?

Regardez par exemple, cette autre langue qu’est la musique : va-t-on supprimer des notes parce que le solfège est trop compliqué ? Supprimer le DO et le FA pour simplifier ?

Et puis en maths, on pourrait aussi supprimer deux ou trois chiffres pour simplifier aussi ? Le 4 et le 8 ?

« Ce qui se conçoit aisément s’énonce clairement » : encore faut-il avoir les mots pour le dire et les avoir appris ! « tout est langage »

Allez à vous la parole sur ce blog en commentaire ou sur FB ! Avec les mots et les temps que vous voudrez;) !

Conseils personnalisés et Aide aux Auteur(e)s : c’est parti !

conseils pour votre livre

Vous écrivez ?

C’est la nouveauté de l’été ! Je lance conseils et aide aux Auteur(e)s”. J’espère que le concept pourra rendre le service le plus adapté à chacune des personnes qui en auront besoin… Le but n’est pas, comme cela se fait beaucoup maintenant sur la toile, de vendre “en automatique” des fichiers pdf ou des vidéos… Il s’agit bien de personnaliser au maximum une aide, un conseil dans une relation réelle avec un(e) auteur(e) dont le besoin est unique pour son projet de livre. Je me situe à l’opposé du buzz, du marketing tapageur qui vous matraque l’inconscient pour vous inciter à acheter. Je suis plutôt dans une optique de service en parcourant ce site.

Un Blog et des livres, toujours :

Bien évidemment, je continue le blog plus que jamais, je l’ai rapatrié sur ce site, vous retrouverez tous les articles de mon ancien blog depuis 2009. Mon activité d’auteure continue également avec la sortie d’un prochain livre cet automne. Je vais essayer de publier bien régulièrement des articles sur le blog. Quant à mon rythme de publication de deux livres par an, il sera respecté cette année !

Mais aussi des “Conseils et Aide aux Auteur(e)s” :

Découvrez toutes les prestations sur le site, en cliquant sur chacune vous aurez une description complète. Cher(e)s auteur(e)s confirmé(e)s, vous n’aurez pas besoin de mes services, normalement, mais sait-on jamais 😉 ? Je compte sur vous pour donner l’info aux débutant(e)s ou aux personnes, qui, si elles écrivent, ne maitrisent pas trop internet. Car, je m’adapte à toutes et à tous et si nous devons communiquer par courrier, ce sera possible ! C’est bien le but de ne pas s’adresser qu’aux jeunes ou aux seniors “geeks” !

Pour finir ce petit article de lancement, je voudrais remercier tous(e) ceux que j’ai pu aider par le passé et qui, grâce à leurs questions, m’ont permis de mettre au point cette activité, m’en ont donné l’idée. Sans eux, je ne serai jamais passé à l’action 😉 ! Pour tout comprendre, rendez-vous dans la rubrique “Qui suis-je ? Pourquoi ce site ?”

Je vous laisse donc découvrir le site (que j’ai fait presque toute seule, si ! si !) mais un GRAND Merci à Jean-Michel aussi 😉 !)

Et n’hésitez surtout pas à le faire connaître autour de vous !

Je veux écrire un livre : comment faire ?

philomène delavie
Je veux écrire un livre : comment faire ?

Jusqu’à présent, j’avais pour habitude de faire des articles à destination des auteur(e)s sur ce blog. Vous retrouvez ici donc de nombreux thèmes et problématiques pour l’écrivain en herbe. Il suffit en effet de taper sur la barre de recherche un mot clé : dédicace, écrire, corrections, livre, etc.
 
Au fil des rencontres que j’ai pu faire, notamment en dédicaces, je me suis aperçue que de nombreuses personnes me parlaient de projets d’écriture, elles souhaitaient écrire un livre mais le projet n’aboutissait pas pour différentes raisons.
 
En regardant sur la boutique Kindle, je me suis également rendue compte qu’il n’existait pas vraiment de guide de ce genre, à part traduit de l’américain (ce qui ne correspond pas pour les auteur(e)s français sur bien des points). Les guides existants sont surtout là pour vous parler du “top 100 d’amazon” etc.
 

Une sorte de vade-mecum :

J’ai donc eu l’idée de faire une sorte de “vade-mecum” pour aider les futur(e)s auteur(e)s à se lancer vraiment et surtout à arriver au bout de leur projet, de leur livre !
 
Il s’agit donc du tome 6 dans la collection des Indispensables de Philomène Delavie.  Il s’agit de mon pseudo sur Kindle pour traiter différents sujets en format e-book.
 
Vous retrouverez donc tous les conseils qu’il vous faut dans ce guide pratique Je veux écrire un livre : comment faire ?” . Il coûte 3.99 euros (pas besoin de tablette spécifique pour le lire, un ordinateur suffit) et est en version numérique.
 
Fruit de mon expérience de 12 ans d’écriture, ce guide est conçu “pas-à pas“. De l’idée et du genre du livre à l’édition et la commercialisation, vous serez accompagné(e), “coaché(e)” pour apprendre à écrire un livre.
 
J’ai eu beaucoup de plaisir à rédiger cet e-book, et je souhaite qu’il vous soit vraiment utile ! N’hésitez pas à mettre un commentaire sur Amazon après lecture.
 
NB : D’autres thèmes sont traités dans des e-book à 0.99 euros, il vous suffit de taper Philomène Delavie dans la barre de recherche sur Amazon.
 

 

Comment les auteurs choisissent-ils le style et le genre de leurs écrits ?

Keyboard, Old, Technology, Typewriter
comment choisir le style et le genre de son livre 

Voici avec un peu de retard l’article promis 🙂 !
 
Chaque auteur a un style et un genre particulier. Sauf, bien sûr, les écrivain(e)s qui à l’image des faussaires de tableaux  écrivent “à la manière de “, cela peut aussi exister.
Nous enlèverons également la catégorie d’auteur(e)s qui veulent écrire uniquement dans un but commercial et qui s’efforcent de copier un style et un genre qui a fait un carton en librairie, ou encore les plagiaires.
 
Nous parlons ici des auteur(e)s qui se lancent, seul(e)s à l’assaut de la page blanche… tels de valeureux héros ou héroïnes…  Je vous l’accorde c’est périlleux 🙂 mais ô combien intéressant 🙂 !
 
Le Style :
 
Un auteur(e) écrit avec ce qu’il ou elle est d’abord.
 
Ce qui implique que le style va en général refléter la manière d’être de la personne dans son être profond, ce qui peut être caché pour les autres en la voyant vivre. C’est sa manière de penser qui s’exprime dans l’écriture : claire, concise ou volubile et foisonnante…
 
Bien sûr, l’auteur(e) connaît ses défauts d’écriture et les travaille  mais il n’en demeure pas moins qu’ il ou elle ne peut pas se renier lui-même. Quelqu’un qui a l’habitude de faire des phrases longues ne pourra pas se corriger tout le temps et d’ailleurs cela serait bien dommage. Quelqu’un qui aime observer les choses dans les détails fera des descriptions précises ou complètes, un autre qui vit à 100 à l’heure négligera cet aspect en privilégiant l’action.
 
Le style est ce que l’auteur(e) a de plus personnel, ce que l’on ne peut pas lui enlever. On reconnaît du Prévert ou du Proust sans problème. Pour des auteurs moins connu(e)s,  une personne de l’entourage de l’auteur(e) reconnaît son “style”. Elle dira : “Ah oui, c’est bien elle !”. C’est subtile, des manières de s’exprimer, un humour particulier quelquefois, des tournures de phrases, des adjectifs qu’elle aime employer….
 
Un ou une auteur(e), c’est d’abord un style, inimitable et personnel comme les empreintes digitales…
Mais pour cela, la personne a besoin d’une certaine maturité. Les influences multiples dont se nourrit le style de l’auteur(e) restent à l’état de traces, fugaces mais transparait ce qu’il ou elle a fait de ses lectures, de ses expériences, de sa vie…
 
“je n’aime pas son style” ou “j’adore son style” : souvent le lecteur se découvre une proximité de caractère ou d’intérêts avec la manière d’écrire de l’auteur(e). Cela “lui parle”. Et pourtant, en lisant la biographie de son auteur(e) préféré(e) il ou elle pourra être déçu(e) par ce qu’il découvre. L’écrivain(e) qui l’a tend inspiré(e), fait rêver dont il ou elle pensait être si proche n’est pas celui ou celle qu’il ou elle attendait… Quel mystère que l’écriture qui peut transcender les personnalités à ce point !

Pour conclure sur le style : on ne le choisit pas, il s’impose à nous. Nous pouvons juste essayer de le faire évoluer dans le sens qui nous parait le plus beau… Mais le mieux n’est-il pas de l’accepter, comme on finit par s’accepter soi-même en devenant de plus en plus sage ? Il ne plaira pas à tous, c’est certain mais tant pis… Il sera unique et pour celles ou ceux qui l’aimeront, il sera celui qu’il ou elle attendait…

En tant qu’auteur(e) moi-même, je suis extrêmement touché(e)  lorsque un ou une lectrice me témoigne combien mon style lui plait, alors même que je ne suis souvent insatisfaite de ce dernier…
 
 
Le Genre :
 
On dit que le premier ouvrage est celui dans lequel il ou elle  met le plus de lui-même… Auteurs qui me lisez avez-vous cette impression ?

Le genre que l’on choisit est souvent celui qui nous attire le plus dans nos lectures ou nos intérêts. Ou bien, pour le cas des biographies, on a envie de transmettre ou d’éclaircir sa vie en la “mettant en forme”  dans un livre.

On aime l’histoire, on se lancera dans les romans historiques. On est passionné par les histoires romantiques, on se tournera naturellement vers ce genre etc.

Certain(e)s auteur(e)s (comme moi, pour mon livre In manus tuas Domine…)  se lancent dans l’écriture d’un ouvrage mêlant plusieurs genres qu’il ou elle n’ont pas encore trouvé encore en librairie. En fait, il ou elle invente le livre qu’il ou elle aurait aimé lire mais qui n’existe pas. Je connais plusieurs auteur(e)s qui m’ont témoigné cette même démarche. Ce sont des lecteurs qui sont passés de l’autre côté de la barrière pour le plaisir de lire quelque chose dont il ou elle avait envie… On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même… Et en plus, on en fait profiter les autres 🙂 !

Peut-on écrire dans plusieurs genres ? Bien sûr,  nos intérêts et nos passions sont multiples, il y a donc des auteurs qui explorent différents genres d’écriture et qui passent de l’un à l’autre avec bonheur. Mais je pense quand même qu’on a un genre préféré, avec lequel on se sent le plus à l’aise. Qu’en pensez-vous, auteur(e)s qui lisez cet article ?

Il arrive que l’on écrive dans un genre que l’on ne lit jamais ou presque. On n’a pas besoin de se nourrir d’autres lectures, on l’a comme “en soi”.

Pour conclure sur le genre de son livre, je ne peux qu’encourager les futur(e)s auteur(e)s qui me liront à se lancer dans ce qu’ils ou elles aiment vraiment et non à tendre vers “ce qui est le plus lu”. Ecrire c’est vivre et l’on ne peut pas vivre la vie de quelqu’un d’autre…

PS : difficile de lire quelquefois quand je mets des “il ou elle” plutôt que le masculin. Mais je connais tellement d’auteur(e)s des deux sexes que je ne peux me résigner à employer uniquement le féminin ou le masculin..
 

L’angoisse de la page blanche… Comment avoir de l’imagination pour écrire ?

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l’angoisse de la page blanche…

 
De deux choses l’une :
 
Soit vous avez déjà fait un plan minutieux des chapitres et des péripéties de votre livre. Dans ce cas, votre angoisse de la page blanche ou votre panne d’imagination se résumera à  :
Mon Dieu, comment vais-je donc décrire ce guéridon près de l’armoire où Josette a  caché la valise ?
Ou bien : mais quelles sortes de fleurs vais-je choisir pour décrire le jardin de la Comtesse de la serpillière ?
 
Autrement dit, vos “pannes” resteront gérables et vous pourrez facilement reprendre le fil de votre écriture après avoir fait un petit tour sur internet ou dans le catalogue de meuble et/ou jardinerie  afin de visualiser quelques guéridons ou fleurs pour vous donner des idées. Vous pouvez même vous rendre sur place pour sentir le parfum des fleurs du jardin municipal et la cire d’abeille du guéridon que le brocanteur a remis à neuf…
 
Soit vous écrivez sans plan préalable (ou bien il reste très global) : autrement dit,  vous écrivez une histoire sans savoir où elle va vous mener : c’est une manière de faire utilisée par certains écrivains très connus et celle que je préfère personnellement. Elle est la moins sécurisante mais la plus exaltante à mon goût. Comme au théâtre lorsque l’on fait de l’improvisation, on y travaille sans filet…
Il peut donc y avoir des jours où vous êtes “sec”, vous ne voyez plus rien, vous ne pouvez plus écrire : c’est l’angoisse de la page blanche ou la panne d’imagination.
 
Rien, NADA !… Nothing… c’est l’angoisse … c’est comme si le “fog” s’était brusquement abattu sur votre ordinateur ou votre cahier… Un brouillard cotonneux, épais qui vous interdit toute visibilité même si vous tentez de mettre les “antibrouillards” de votre volonté qui répète en boucle comme un mantra “je dois écrire 5000 signes tous les jours, je dois écrire 5000 signes…”
 
Bon, alors que faire ? Plusieurs options s’ouvrent à vous :
 
Essayer de “forcer son imagination” en utilisant des techniques pour débloquer l’écriture :
 
Brainstorming avec soi-même : laisser son imagination dériver à partir d’un mot, d’un verbe, d’un couleur, d’une situation… Exemple : le héros du roman arrive à  un carrefour avec sa voiture à cheval, à pédales ou son bolide de sport suivant le contexte 🙂  Je vais alors prendre le mot “chemins” comme point de départ pour mon brainstorming et vais associer le maximum de mots et de situations à lui. A un moment ou à un autre je vais forcément atterrir quelque part, charge à moi de voir si cela pourrait être cohérent avec mon récit.
 
Méthode “QQOQCCP”(se poser les questions  : qui, quand, où, comment, pourquoi..) : dans le même exemple : pourquoi mon héros est à ce carrefour, quand y est-il , pourquoi etc…
 
Ce sont des méthodes “actives” où l’on “agit”.
 
Mais une autre manière de faire pour avoir plus d’imagination ou contourner la panne ou l’angoisse de la page blanche est de “lâcher prise”.
 
Eteindre son ordinateur, poser son stylo, allez faire une partie de tennis ou bien les courses au supermarché, jardiner, cuisiner … ce qui vous fait plaisir : se mettre aucune pression, accepter la panne, l’éprouver avec une grande bienveillance envers soi-même et se faire confiance. C’est à dire être persuadé que l’on va y arriver, que l’on va retrouver le “fil” de l’histoire et que cette pause n’est pas un contretemps mais au contraire, une maturation nécessaire du roman que l’on est entrain d’écrire.
 
Le temps de l’inconscient n’est pas le même que celui qui nous anime consciemment or l’écriture, le processus d’élaboration imaginaire est plus de l’ordre de l’inconscient que du conscient. Il nous “échappe”, il nous précède ou au contraire, nous rattrape au moment où nous nous y attendons le moins. On ne peut pas le planifier.
 
En restant imprégné(e) de votre projet d’écriture, vivez les rencontres, les situations, les heures de transport en amitié avec lui : observez le monde, éprouvez des sentiments, réfléchissez à des problèmes… : tôt ou tard, votre fil d’imagination vous sera de nouveau accessible. Pas de panique…
 
Voilà, une réflexion tout à fait personnelle sur les aléas de l’imagination d’un auteur ou d’un écrivain. Et vous qu’en pensez-vous ? avez-vous eu des longues périodes où l’écriture ne vous était plus accessible ? Comment avez-vous fait ?
 
N’hésitez pas à laisser un commentaire sur ce blog pour enrichir cet article
 
 

Faut-il avoir de l’imagination pour écrire un livre ?

J’imagine… j’écris…
 
 
Et si oui : comment en avoir ?
 
Je ne vais pas me lancer dans un article universitaire : point 1, définition de l’imagination, point 2 analyse…. Non, je vais tout bonnement prendre le mot imagination dans le sens qui vient à l’esprit pour un ou une auteur(e) : il ou elle est capable d’inventer des histoires, des situations, des mondes, des personnages,  des psychologies, des objets etc…. Bref, de sortir de la réalité tangible pour nous emmener dans un récit imaginaire.
 
Posons-nous la question en la renversant : que serait une personne qui n’aurait AUCUNE imagination ? est-ce que cela existe ?
 
Et bien en y réfléchissant, ça existe mais cela s’appelle des “ordinateurs” ou des “robots” 🙂 !
 
Même si l’on se dit que l’on n’est pas capable d’inventer une histoire, la vie quotidienne est truffée de moments qui font appel à notre imagination : j’ouvre le frigo, que me reste-t-il pour faire le repas pour la famille ? Avec tout ce que je vois, j’imagine un plat, je l’invente 🙂 !
 
Comment organiser ce massif avec les plantes et les fleurs que j’ai acheté chez le marchand  : je réfléchis et j’invente un massif, le mien, personne n’a jamais fait le même.
 
Bon, j’arrête les exemples, vous avez compris :  autrement dit, le “faire” nécessite de l’imagination. Mais écrire ce n’est pas “faire concrètement” ?
 
Et bien si, c’est faire “comme si” comme disent les enfants. Un écrivain ne fait rien que de “faire en imagination” : il rentre dans une maison et la décrit comme s’il y était, il se glisse dans la peau d’un personnage “comme si” il le connaissait par cœur, il décrit une scène de crime comme si elle venait d’avoir lieu près de lui..
 
Autrement dit l’auteur(e) n’a pas plus “d’imagination” que les autres mais il a la faculté de mettre en mots, de décrire des situations qu’il invente.
 
Mais pour “inventer”  comment fait-on ?
 
Il semble que l’on se serve de tout ce que l’on a vécu : situations, sentiments, impressions, sensations… Depuis que l’on est en âge de se souvenir pour inventer. On dit souvent que dans le premier roman un auteur met  beaucoup de lui-même et c’est souvent vrai. Il est certain que si l’on a voyagé, ou que l’on s’est documenté sérieusement, on va pouvoir décrire des lieux plus facilement : ce n’est pas vraiment de l’imagination, c’est le pouvoir de décrire.
Mais en ce qui concerne l’intrigue, les rebondissements, les sentiments, les dialogues, l’auteur(e) doit inventer, il ne peut pas copier une réalité sinon cela s’appelle un reportage pas un roman.
C’est là où plusieurs “techniques” ou manières de faire existent :
Certains ont “naturellement” une aptitude à s’évader de la réalité dans un monde qu’il invente (cf l’interprétation de Freud sur l’imaginaire).
D’autres inventent à partir de items  morcelés de la réalité vécue qui mis tous ensemble donnent quelque chose de totalement inédit :
 
Un exemple : je pars d’une personne que je connais dans un détail de sa manière d’être qui me frappe pour créer un personnage : par exemple une personne très méticuleuse. Mais ensuite, le personnage va vivre de lui-même en prenant un physique, une vie totalement différente de la personne de départ. Elle va s’habiller de qualités qui feront qu’elle est unique et ne ressemble à personne. Nous puisons cette capacité à rassembler différents éléments dans notre vécu. C’est un processus inconscient.
 
L’imaginaire est bien une capacité que tout le monde possède mais tout dépend si on la développe ou non. Tout le monde a un corps et peut marcher (sauf handicap bien sûr) mais tout le monde ne va pas s’entrainer et être capable de faire le marathon. En même temps les qualités physiques de départ sont importantes.
 
Pour l’imagination, c’est pareil. C’est donné au départ (plus ou moins) et cela se cultive en nourrissant son imaginaire de lectures, de films, de réalités diverses, de rencontres, de ressenties etc…
 
Quelquefois une situation émotionnelle permet de déclencher tout un processus. Par exemple, j’ai aperçu un jour, dans l’encadrement d’une porte-fenêtre en ogive, une personne en fauteuil roulant qui regardait dehors. Un moment fugitif qui s’est fixé dans ma mémoire et qui m’a frappé… Cela a été le départ d’une de mes nouvelles. Je vous laisse deviner laquelle dans mon recueil  🙂 !
 
Vous voulez écrire ? Avoir de l’imagination ? il suffit d’entrainer votre imaginaire à fonctionner, à vous emporter dans son tourbillon mystérieux : du “lâcher-prise” (pour que l’inconscient travaille), un bonne dose de “vécu” , un soupçon de “recueil de l’imagination des autres (film, livres) “, de l’observation” et cette alchimie vous permettra, au gré de votre conscient et de votre inconscient surtout 🙂 ! d’écrire ce que vous avez envie de partager : à vos plumes !:)

Nous verrons bientôt comment trouver des techniques pour éviter la “panne d’imagination” en plein rédaction, ce que l’on peut aussi appeler “l’angoisse de la page blanche“…

Ecrire un livre, un Roman : le fond




entrez en soi-même…

         Nous avons parlé de la forme du roman dans des articles précédents mais il faut maintenant se pencher sur le fond :

 

Ecrire un livre, un roman : oui, mais sur quoi ?

 
          Avant de déterminer ce que vous voulez écrire, il parait déjà important de se poser la question de savoir  : Pourquoi voulez-vous le faire ?
 

  • Laisser un trace, donner un témoignage

  • Gagner de l’argent

  • Faire rêver vos enfants en leur racontant des histoires

  • Mettre en forme une histoire que vous  avez inventée

  • Vous lancer un défi

  • Donner du bonheur à vos lecteurs

  • Expliquer vos idées, développer vos théories ou opinions

  • Se dire : je suis écrivain !

 
           Il y a tellement de motivations différentes mais certaines seront les plus convaincantes. Je ne pense pas que la motivation de “gagner de l’argent” seule pourra vous permettre de mener à bien la rédaction d’un livre. Mieux vaut embaucher un nègre qui a une belle plume… 🙂
 
         Mais si la nécessité intérieure que vous sentez vous pousse à vous écrire, alors foncez !
 
Ecrire quoi ?
 
Après les genres de livres sont si divers si nous nous en arrêtons à la fiction, vous pouvez écrire :
 

  • Un roman policier

  • Un roman historique

  • Un roman sentimental

  • Un roman psychologique

  • Un roman philosophique

  • Un roman fantastique..

  • Un roman auto-biographique

  • Un roman d’aventures

  • etc.

Et encore, vous pouvez mélanger les genres, ce qui revient à une infinité de possibilité…!
 
         C’est vous et vous seul(e) qui savez ce que vous voulez faire, vous êtes la ou le seul(e) maitre à bord de votre page blanche ou de votre écran. L’idée, le genre, l’intrigue, les personnages : ce sont les vôtres ! Faites-vous confiance !
 
Un mot après l’autre :
 
          L’important est donc de s’y mettre sans attendre. Mais pourquoi tant de  personnes s’arrêtent très vite, commencent un ouvrage et ne le terminent jamais ?
 
          Il faut donc allier le plaisir de l’écriture avec la discipline de la régularité. Lorsque l’on lit ou entend le témoignage d’écrivains célèbres, on s’aperçoit qu’ils écrivaient régulièrement et nombre d’entre eux, tous les jours. Comme une artiste qui brode une étoffe sous la lampe tous les soirs, comme le jardinier qui tourne et retourne la terre, un écrivain travaille ses mots, son histoire, son roman.
 
Ecrire tous les jours :
 
            Sans vous juger mais en tirant le fil. Mais l’écriture n’est pas seulement l’acte d'”écrire“, c’est l’imagination, qui travaille tout au long du jour et de la nuit qui va vous permettre de poursuivre. Il ne faut pas croire, à part pour de rares exceptions (Amélie Nothomb ?) que les mots arriveront quand vous voudrez qu’ils arrivent à l’heure que vous avez décidée. Votre histoire, votre roman se construira surtout pendant que vous n’écrirez pas. En balade dans la forêt, dans le métro, en attendant votre tour chez le boucher, que sais-je ?
Vous ferez vivre vos personnages, vous vous inquiéterez pour eux, aurez des idées en regardant une scène de rue, en surprenant un regard ou une conversation. Autrement dit, vous vivrez votre livre avant de l’écrire.
 
          Certains recommandent de faire des fiches pour chaque personnage, des plans détaillés… D’autres, au contraire, se lancent sans filet, chacun mène son écriture à bien selon son caractère et sa manière d’être.
 
          Pour moi, je préfère de loin le plaisir de la découverte et même si j’ai une idée de ce que va devenir l’histoire, je ne fais pas de plan ou très peu. Il m’arrive quand même d’établir succinctement quelques séquences ou de faire des “arbres de personnages” quand il y en a trop et que je ne peux pas me repérer mentalement sans cette aide. Sinon, je pilote à vue, découvrant le paysage toujours nouveau.

         Et vous, comment faites-vous  ? Sur quoi écrivez-vous ?
 
 

Comment corriger son livre avant publication

 Envoi à un Editeur, auto-publication : il vous faut un texte impeccable !
 
 Utilisez-vous un logiciel de correction pour l’orthographe et la grammaire ?
 

 

Avant même de faire relire son tapuscrit, il peut être utile, surtout si l’on n’est pas très doué en orthographe, d’utiliser un logiciel, plus performant que le simple correcteur de notre traitement de texte.


Mais lequel choisir ?
 
Il y a le choix sur le marché : Antiditote, Cordial, Prolexis…
Des articles comparants leurs performances sont disponibles sur clubic ou commentcamarche ou encore des blogs indépendants.
 
Pour moi, après avoir étudié un peu le marché, j’ai opté pour un logiciel peu onéreux mais qui semble assez performant pour mon usage, non-professionnel (je ne suis pas correctrice pro).
Il s’agit du “Petit Prolexis” (à  ne pas confondre avec Prolexis qui est beaucoup plus cher).
 
Le Petit Prolexis a une version de démonstration gratuite pendant un mois (ce que je n’ai pas retrouvé chez les autres) et ne coûte que 60 euros.
 
Mon choix est tactique, d’autres logiciels sont beaucoup plus détaillés et on peut se perdre dans les corrections, ils peuvent surligner énormément de mots, proposer des choix multiples …  Cela devient vite très chronophage.
 
Le Petit Prolexis n’est pas parfait du tout :
 

  • Il manque de vocabulaire (j’utilise pourtant des mots simples dans mon écriture mais régulièrement j’ai une remarque comme quoi ce mot n’est pas très utilisé.. !). Il ne connait pas des appréciations usuelles (SAMU, CAF …) et n’aime pas les noms de famille et les prénoms peu courants et les mots un peu rares.

  • Il oublie un nombre certain de fautes d’accords (COD avant par exemple) bien qu’il en repère pas mal.

  • Il ne voit pas non plus l’oubli d’un mot ou une faute de lettre (de au lieu de ce par exemple)

  • Il m’énerve parfois avec ses remarques sur la réforme de l’orthographe en 1990 : par exemple, il ne souhaite pas que je marque évènement mais événement, ce que je ne lui accorde pas : la première manière d’écrire est pour moi la bonne

Mais, côté positif :
 

  • Il est très facile d’utilisation avec sa fenêtre qui s’ouvre indépendamment du texte

  • Il repère très bien tout ce qui est typographique (espace en trop ou en moins) 

  • Il corrige quand même pas mal de coquilles (quand il connait le mot, ce qui arrive quand même la plupart du temps, il va systématiquement proposer une correction)

  • je me sers aussi pas mal des fonctions annexes : pour un mot, on va avoir les synonymes et les antonymes, pour les verbes la conjugaison, il explique les fautes qu’il comprend en rappelant la règle systématiquement.

  • Il est discret et permet de le lancer quand on le souhaite

Bref, ne surtout pas penser que le texte, passé à la moulinette du Petit Prolexis, est sans faute mais quand même j’estime à environ 50% du travail de correction fait avec ce logiciel (estimation tout à fait personnelle 🙂 c’est déjà énorme !
 
 Remarque importante : toujours vérifier les corrections qu’il propose, ne jamais avoir une confiance aveugle ! (mais cela vaut pour tous les correcteurs)
 
Après, il ne reste plus que l’œil humain, la relecture attentive par quelqu’un qui connait bien les règles de notre belle langue française.
Plus l’on écrit et plus l’on arrive, en relisant attentivement son texte à corriger soi-même nombre de coquilles, on connait ses travers !
Le petit conseil qui marche bien c’est de relire à voix haute une fois (les mots oubliés ne pourront vous échapper). Et de relire au moins trois fois le texte en laissant du temps entre chaque relecture.  Profitez également de chaque faute pour bien se réapproprier la règle qui nous a échappés ou l’orthographe d’un mot que l’on  ne connaissait pas ou plus
 
Je précise pour terminer que je ne suis pas du tout sponsorisée par le Petit Prolexis 🙂 (je sais que des blogueurs écrivent pour le compte de marques, ce n’est pas mon cas).
 
 
Bonnes corrections et surtout  : ouvrez l’œil 🙂 !