Mes Dédicaces Automne 2017

Voici donc le calendrier de mes Dédicaces Automne 2017 :

Dimanche 8 Octobre  2017 de 9h30 à 18h  : Salon de Buzet sur Baïze (47)

 Je suis très contente d’y aller et j’y retrouverai, en autres,  un ami auteur de FB avec qui j’ai plaisir à discuter mais que je n’ai encore jamais rencontré dans la vraie vie ! Il s’agit de Sébastien Fritsch : vous pouvez retrouver son site ICI .

D’autre part, ce salon est parrainé par Joseph Joffo. Pour celles et ceux qui sont dans la tranche d’âge adéquate, c’est l’auteur du fameux  « Sac de billes« . Je l’avais lu à l’époque…  Et vous ? Voici l’affiche du salon :

salon du livre
salon de Buzet sur Baïze octobre 2017

 

Le 5 Novembre 2017  de 9h 12h30, j’aurai la joie de dédicacer mes livres à la MP de LEOGNAN (33) : Voici l’affiche… 

maison de la presse LEOGNAN
Dédicaces I Desbenoit 2017

 

Et pour finir l’année en beauté, je me rendrai chez mon ami Pascal que l’on ne présente plus, à la librairie le MERCURE GALANT de CESTAS, (33) le samedi 2 décembre  2017 de 9h30 à 12h30.

Vous savez le libraire qui vend aussi des voitures ! c’est pas banal non ?

Librairie le MERCURE GALANT
librairie

Donc une Dédicace par mois, je redeviens sérieuse 😉 ! Surtout que j’aurai à vous présenter mon nouveau livre ! Je vous le mets ci-dessous dès qu’il est publié… On y parlera de beaucoup de choses, on y découvrira beaucoup de personnages… Mais je ne vous en dis pas plus, si tout va bien, d’ici 15 jours ou trois semaines, il sera disponible…

Deux livres par an, j’ai tenu mes objectifs encore pour cette année ! Mes lectrices et mes lecteurs me poussent à écrire et c’est très bien ainsi. C’est pour eux que j’écris d’abord et je sais que certain(e)s attendent ! Et cela m’incite à tenir mes délais plus que tous les plannings du monde !

La soupe aux Crocodiles par Magali Cervantes

 

livre de Magali Cervantes
la soupe aux Crododiles

La soupe aux Crocodiles de Magali CERVANTES est parue chez BoD en juillet 2017. L’ouvrage compte 234 pages et est vendu au prix de 15 euros.

La couverture :

Ce livre m’a attirée par sa couverture. On dit que c’est un facteur important concernant la vente des livres mais c’est vrai ! Il s’agit d’une photo en noir et blanc, où l’on voit deux femmes qui marchent. L’une est de dos, l’une est de face. Elles se croisent sans se regarder… L’une est brune, l’autre est blonde. Celle qui est de face baisse la tête, l’on ne voit que peu son visage. Une impression de contraste et de mystère se dégage de cette image.

Le roman, la soupe aux Crocodiles :

J’ai lu avec un grand intérêt ce roman. Magali CERVANTES écrit depuis longtemps. C’est son deuxième livre mais j’ai eu le sentiment que ce roman était écrit comme si c’était le premier. C’est-à-dire que l’auteure met énormément de ce qu’elle est dans les deux personnalités des personnages principales : Myriam et Marjorie. Le style est descriptif et vivant. Tout au début, je me suis dit : « tiens, cela ressemble à ma manière de mettre en place mes personnages dans les nouvelles que j’écris 😉 ! « .

Deux femmes très différentes mais qui se rejoignent par l’accablement qui les gagne devant leurs difficultés qui sont comme les deux faces d’une même médaille. Le chômage et la solitude pour l’une et le burn-out et  la déprime pour l’autre.  Elles ont en commun des soucis financiers et le poids de la responsabilité d’être mère et de devoir aider leurs enfants qui, eux aussi, ont leurs lots de difficultés. Les enfants également semblent bien à la peine dans la société dépeinte par l’auteure.

Comme si, en décrivant ces deux personnages et leur vie parfois si lourde, l’auteure voulait nous faire prendre conscience de ce que subissent les femmes dans notre société occidentale. L’auteure se fait militante prônant la  lutte sociale, le respect de l’étranger etc. Les deux personnages, Myriam et Marjorie, sont décrites de telle manière que le lecteur(e) puisse comprendre ces thématiques chères à l’auteure. L’auteure veut convaincre. C’est une battante, une militante et ses personnages lui ressemblent. C’est surprenant et inédit pour moi dans mes lectures de fictions : mais pourquoi pas ?

Sur la forme :

Quelques règles typographiques ou manière de présenter à revoir : virgules oubliées pour les dialogues ou majuscules en trop. Par contre, pas de fautes d’orthographe, enfin tout en lisant rien ne m’a sauté aux yeux… Donc rien de grave et une personne qui n’écrit pas elle-même ne remarquera pas vraiment ces détails.

Pour revenir au fond :

Magali Cervantès montre dans son roman tous les travers d’une société moderne qui contraint énormément les individus. C’est la rançon du haut niveau de sécurité des pays dits « riches » par rapport aux sociétés traditionnelles. Les organisations, notamment du travail, mettent la productivité et la rentabilité  des personnes au centre épuisant certain(e)s et laissant d’autres dans l’inaction et l’inutilité sociale. Une société de plus en plus individualiste et productiviste, donc.  Après bien des souffrances morales, les deux héroïnes trouveront enfin l’apaisement. Et cela en se faisant une place qui leur convient dans cette société et en développant leurs talents propres.  Un message d’espoir  pour toutes les lectrices et les lecteurs qui intervient à la fin du roman. Elles trouvent leur salut dans des activités professionnelles « solitaires » finalement, qui les extraient de la pression sociale et du travail collectif tout en leur donnant une reconnaissance de ce qu’elles sont vraiment et dans ce qu’elles aiment. Mais je ne vous en dit pas plus car vous découvrirez par vous-même tout cela. 

Important : si vous avez aimé « la soupe aux crocodiles », il s’agit du tome 1, il y aura donc une suite, vous retrouverez vos héroïnes préférées bientôt donc 😉 !

Quand au titre, il a fait aussi partie de mon intérêt à choisir ce livre, il est intriguant ! Je vous laisse découvrir par vous-même à quoi il correspond en lisant vous-même le livre 😉 !

TÊTE D’AMPOULE ! par Laure Malaprade

 

 

TÊTE D'AMPOULE
Livre de Laure Malaprade

Je reprends, après un interruption de plusieurs mois, mes recensions de livres BoD. Aujourd’hui,  TÊTE D’AMPOULE ! de Laure MALAPRADE.

TÊTE D’AMPOULE ! est un petit livre au format poche de 90 pages publié chez BoD en Avril 2016. Il est vendu au prix de 6.99 euros. Il est accessible à partir de 10 ans.

Alors que Laure MALAPRADE  sort tout juste son troisième livre « Métro Plage Monge« , je me suis intéressée au premier, « TÊTE D’AMPOULE ! », refusant de lire  la moindre chronique ou commentaire pour me faire ma propre opinion et découvrir par moi-même ce petit roman. Cela faisait longtemps que j’avais envie de le lire… Le titre m’avait interpellé et amusé. En fait, je ne voyais pas trop à quoi faisait référence une « TÊTE d’AMPOULE ». Mais à la lecture du livre, on comprend tout !

Commençons par la forme pour une fois puisqu’en fait, il y a rien à dire : c’est tout à fait professionnel.

Sur le fond :

Ce petit volume, très vite lu par un adulte, présente un intérêt très fort aussi bien pour les adultes que pour les enfants : Pourquoi ?

Nous vivons dans ce récit, de l’intérieur, ce qui se passe dans la tête d’une enfant précoce, Julie. Le terme de « surdoué(e) » n’étant pas très approprié même s’il est très employé et compréhensible par tous. Qui dit « sur »doué(e) dit aussi « sous »doué(e). Hors, ce n’est pas du tout cela, c’est une forme de pensée et d’être différente. Laure Malaprade montre bien, par la voix de sa petite héroïne, ce que c’est que la « douance ». Les choses sont expliquées avec précision et en même temps dans un langage que même un enfant de 10 ans peut comprendre.

Nous suivons donc cette petite élève diagnostiquée« très en avance » . Elle va être amenée à suivre des cours avec des enfants plus âgés qu’elle. Sa manière propre d’être au monde, de penser, de ressentir les émotions, sa différence d’âge vont lui occasionner de sérieux problèmes avec les autres élèves. Ce qui est intéressant c’est de voir comment les adultes réagissent devant sa détresse, qu’elle finit par exprimer et aussi comment ils vont s’y prendre  avec  les enfants qui la harcèlent.

TÊTE D’AMPOULE !

Un livre « intelligent » que l’on devrait faire lire à tous les enfants/ados et leurs parents et qui peut ensuite donner lieu à des discussions plus larges sur la « différence« . Car si la « douance » est une différence, il y en a bien d’autres. Par exemple, différences physiques (poids, taille, couleur peau, cheveux, yeux, que sais-je ?)  mais aussi d’autres différences : autisme, dyslexie etc etc. Nous avons toutes et tous notre différence… Et c’est bien dès le plus jeune âge que l’on doit s’y confronter. De fait,  c’est à l’école primaire ou au collège que les adultes doivent sans relâche l’expliquer. Ne pas être tous pareils est une richesse incomparable, que serait un monde de clones rigoureusement identiques ? Qu’est-ce que l’on s’ennuierait !

En lisant ce livre de Laure, on a une vision très claire, synthétique et précise sur ce que vivent les personnes dont le QI (Coefficient Intellectuel) est plus élevé que la moyenne. De plus, l’on est happé par les péripéties vécues par Julie. C’est pourquoi, l’on ne s’ennuie pas une seule seconde et l’on a vraiment envie de continuer sa lecture jusqu’à la fin.

Je recommande la lecture de TÊTE D’AMPOULE ! en famille. Un petit livre qui nous explique tout sur les personnes dites à « haut potentiel ». Sa petite héroïne Julie, courageuse est en même temps terriblement efficace pour nous faire comprendre ce qui se passe réellement dans son cerveau et dans son coeur.

SEO : Proust n’aurait jamais eu de blog…

La tyrannie du SEO

Proust n’aurait pas eu de blog… ou bien il aurait perdu son style qu’il déployait sans se soucier du tout du nombre de mots par phrase et où il utilisait avec bonheur les points-virgules, par exemple. Me voilà donc lancée dans mon activité de Conseils aux auteur(e)s et pleine de bonnes résolutions, je m’attelle à l’optimisation SEO de mon site ! SEO : Quèsaco ? Si Embêtante Obligation ? Que dis-je ? Search Engine Optimization en gros l’art d’optimiser une page Web pour qu’elle soit trouvée facilement.

Le SEO

Je blogue depuis des années. Je m’étais bien intéressée à cette histoire de référencement au début de mon feu blog wordpress puis, le naturel reprenant le dessus, j’avais complètement oublié tout cela, écrivant mes articles sans me soucier de rien, hormis d’essayer de ne pas laisser trop de coquilles ! La petite auteure que je suis n’est pas Proust évidemment ! Mais mon plaisir était d’écrire avec mon style propre sans me soucier d’autre chose.
Mais là, avec ce beau site tout neuf, je m’applique en essayant de suivre les recommandations du plugin chargé pour l’occasion. Et avec le SEO, tout a changé :
Pas de paragraphe de plus de 300 mots, c’est recommandé pour bien passer sur la toile ! Vite, un sous-titre, j’ai dû dépasser déjà !

Voilà je mets un sous-titre :

Ouf, je peux continuer… Bon, il faut aussi essayer de faire de phrases courtes de moins de 20 mots… La cata, les points-virgules, les deux points, on oublie, une petite subordonnée, un soupçon de conjonction de coordination : non, c’est trop long ! Le logiciel  met des points rouges, orange et verts et le but est d’être en vert pour avoir un SEO « optimisé ». Misère mes phrases dépassent largement la longueur autorisée. On contrôle aussi des « mots de transition ». C’est bon pour le SEO ! « Alors, c’est pourquoi, pourtant, aussi… » Bref, un écrivain comme Proust en aurait fait une apoplexie… Je vous place aussi les « mots-clés » à placer judicieusement, les liens internes et externes…
Écrire sur un blog n’est plus écrire si l’on veut que le SEO soit parfait. Et malheureusement, les articles finissent par se ressembler étrangement dans leur construction.

Uniformisation de l’écriture :

Oui, cette uniformisation n’est pas ma tasse de thé. Choisir d’écrire « normalement », « personnellement » ou bien subir la tyrannie du SEO ? Je vois avec plaisir que certains blogueur(e)s que je lis régulièrement et qui sont également des auteur(e)s s’affranchissent complètement de ces règles informatiques. Je retrouve leur style, je les reconnais ainsi les lis avec plaisir. D’autres blogs sont, au premier coup d’œil, des modèles d’optimisation, « formatés » SEO. Bon, quand le sujet et bon, pourquoi pas ?

Et vous, ami (e) s, blogueur (e) s, comment faites-vous ? Êtes-vous SEO discipliné(e) ou bien écrivez-vous avec votre propre style ?

Ma terreur est qu’un jour l’on nous dise : votre article n’utilise pas uniquement les 200 mots utilisés couramment mais trop de vocabulaire autre, ce n’est pas bon pour votre SEO 🙂 !

Je vais essayer de m’y tenir pendant quelques temps et voir si vraiment cela à un impact très important sinon je reprendrai vite mon style habituel 🙂 !

P.S : c’est bon, je suis en « vert » 🙂 !

Conseils personnalisés et Aide aux Auteur(e)s : c’est parti !

conseils pour votre livre

Vous écrivez ?

C’est la nouveauté de l’été ! Je lance conseils et aide aux Auteur(e)s ». J’espère que le concept pourra rendre le service le plus adapté à chacune des personnes qui en auront besoin… Le but n’est pas, comme cela se fait beaucoup maintenant sur la toile, de vendre « en automatique » des fichiers pdf ou des vidéos… Il s’agit bien de personnaliser au maximum une aide, un conseil dans une relation réelle avec un(e) auteur(e) dont le besoin est unique pour son projet de livre. Je me situe à l’opposé du buzz, du marketing tapageur qui vous matraque l’inconscient pour vous inciter à acheter. Je suis plutôt dans une optique de service en parcourant ce site.

Un Blog et des livres, toujours :

Bien évidemment, je continue le blog plus que jamais, je l’ai rapatrié sur ce site, vous retrouverez tous les articles de mon ancien blog depuis 2009. Mon activité d’auteure continue également avec la sortie d’un prochain livre cet automne. Je vais essayer de publier bien régulièrement des articles sur le blog. Quant à mon rythme de publication de deux livres par an, il sera respecté cette année !

Mais aussi des « Conseils et Aide aux Auteur(e)s » :

Découvrez toutes les prestations sur le site, en cliquant sur chacune vous aurez une description complète. Cher(e)s auteur(e)s confirmé(e)s, vous n’aurez pas besoin de mes services, normalement, mais sait-on jamais 😉 ? Je compte sur vous pour donner l’info aux débutant(e)s ou aux personnes, qui, si elles écrivent, ne maitrisent pas trop internet. Car, je m’adapte à toutes et à tous et si nous devons communiquer par courrier, ce sera possible ! C’est bien le but de ne pas s’adresser qu’aux jeunes ou aux seniors « geeks » !

Pour finir ce petit article de lancement, je voudrais remercier tous(e) ceux que j’ai pu aider par le passé et qui, grâce à leurs questions, m’ont permis de mettre au point cette activité, m’en ont donné l’idée. Sans eux, je ne serai jamais passé à l’action 😉 ! Pour tout comprendre, rendez-vous dans la rubrique « Qui suis-je ? Pourquoi ce site ? »

Je vous laisse donc découvrir le site (que j’ai fait presque toute seule, si ! si !) mais un GRAND Merci à Jean-Michel aussi 😉 !)

Et n’hésitez surtout pas à le faire connaître autour de vous !

Mes Livres ne seront jamais des best-sellers… Et Alors ?

Meilleures Ventes, Best Seller

 

Je ne serai jamais auteur(e) de best-sellers… Et alors ?

 Ce titre un peu provocateur veut évoquer un sujet qui me semble si présent dans le monde des auteurs autoédités (ou pas). Un certain nombre se focalise sur « leurs » écrits. Ils ou elles pensent qu’ils sont promis à un brillant avenir. Pourtant, ces auteur(e)s vont de désillusion en désillusion… Pour peu qu’ils ou elles se soient fait arnaquer par une firme à compte d’auteur, c’est le pompon… Je suis un peu fatiguée de ces auteur(e)s qui inondent les groupes Facebook de pub de leur roman comme s’ils ou elles étaient seul(e) au monde. Evidemment, leur livre est LE SEUL livre à acheter et à lire pour tous. D’ailleurs, les modérateurs n’en peuvent souvent plus de ce « marketing » sauvage. Que l’on présente son livre une fois ou sur son mur, c’est bien mais que l’on matraque tous les jours…
Au lieu de se focaliser sur son ou ses livres, essayons déjà d’être conscient de l’environnement général du livre pour mieux comprendre.
En 2015, nous dit le « Guide des auteurs de livre 2 017 », 200 nouveautés sortaient déjà par JOUR ! Et l’on ne parle que des livres PAPIER (et pas des e-books en tous genres ! Il y en a encore plus évidemment). Soit 70 000 livres sortis cette année-là environ.
Ce même guide nous explique qu’« En 2015, 53 % des Français (de 15 ans et plus) ont acheté au moins un livre imprimé au cours de l’année. Les acheteurs occasionnels (1 à 4 livres par an) représentent 47 % des acheteurs de livres, les acheteurs moyens (5 à 11 livres par an) 27 %, et les gros acheteurs (12 livres et plus par an) 25 %. Cette dernière catégorie est en recul constant depuis plusieurs années. Un acheteur de livres sur 10 a acquis au moins un livre d’occasion en 2015 ».
On comprend bien que nous sommes dans une surproduction de livres par rapport à la capacité d’écoulement naturel puisque les personnes sont majoritaires à n’acheter qu’un ou quelques livres par an. 7 Français sur 10 ne lisent pratiquement pas, en fait.
Ailleurs, on explique que seulement 10 000 livres assurent près de 50 % du CA de l’édition. En gros, cela correspond à ce que vous voyez en librairie : les Best-sellers assurent la majorité des ventes. Des rayonnages entiers avec des auteur(e)s phares (plus souvent auteur que auteure d’ailleurs car la discrimination des femmes sévit beaucoup dans ce domaine d’activité, par exemple, les prix littéraires sont attribués très majoritairement aux hommes). Par exemple, vous voyez « Musso », « Levi »… etc. sur les têtes de gondoles des espaces culturels et puis des rayonnages plus loin, en retrait, où il y a un exemplaire unique d’un livre qui ne restera que quelques semaines en rayon et qui sera vite remplacé par les nouveautés. C’est que l’on fait tourner puisqu’il sort 200 livres par jour…

Bon, j’arrête avec les chiffres, vous avez compris…

Vous voilà donc avec VOTRE livreAutoédité(e) ou d’une petite maison d’édition ou encore avec des cartons de livres qui vous restent sur les bras. En fait, ils vous ont été vendus par une firme se disant « éditeur ». En réalité, il ne l’est  pas et il vous a simplement fait payer deux ou trois mille euros en vous laissant le stock. Par conséquent, la prochaine fois, évitez absolument cette arnaque. il y a d’autres moyens de s’autoéditer sans se faire avoir !

Vous comprenez, comme les chiffres l’indiquent,  que votre livre est un peu comme une aiguille dans une botte de foin…

Alors faut-il se décourager ?

Que nenni mais nous allons voir qu’il faut savoir se situer dans ce que l’on écrit et avoir des attentes raisonnables au vu du marché.
Votre livre doit d’abord être lu par des tiers qui ne sont pas vos proches qui trop souvent son « bon public » et c’est normal  du genre : « c’est super !» « merveilleuse histoire! » etc.
Il doit également être présenté et écrit de manière professionnelle c’est à dire pas de fautes (une ou deux coquilles par livre sont admises) un style grammaticalement correct et sur le fond. Il doit pouvoir intéresser un certain type de lectrices et de lecteurs dans ce qu’il raconte. Une intrigue bancale, des banalités, des poncifs, effectivement, les écueils sont nombreux…
Il vous faut, si votre livre est donc « lisible » (malheureusement dans l’autoédition on trouve tellement de livres qui ne le sont pas !), définir avec précision quelle typologie de personnes sera intéressée par sa lecture.
De là, vous pourrez entreprendre des démarches pour le faire connaître. Est-ce grave si vos livres ne seront jamais des best-sellers ? Non, pas du tout puisque la majorité des livres qui sortent ne le sont pas 🙂 ! Vous êtes « comme les autres » en fait:) ! C’est rassurant !
Seulement, en ciblant vos lecteur(e)s à bon escient, vous pourrez vous situer et comprendre que votre livre vivra sa vie là où il doit la vivre…

Mon expérience :

Pour ma part, auteure autoéditée chez BoD depuis presque 10 ans : libre, bien distribuée, je suis enchantée ! Sachant maintenant quand j’écris un nouveau livre à qui je peux le proposer. Je connais les forces et les faiblesses de mon style et du fond de mes histoires. Elles ne correspondent pas à tout le monde. Je me définis volontiers comme « une auteure de quartier » (comme un(e) épicier(e) de quartier) par opposition à « l’hypermarché » (le Best-seller). Finalement, l’on est bien content d’aller chercher un pot de moutarde le dimanche soir ou quelques œufs chez son commerçant de proximité… Chez moi, ce sont des petits romans sans prétention. Ils changent les idées. Ils permettent de s’évader dans un moment sans stress.
Mes lectrices et mes lecteurs, je voudrais les connaître tous(e)s, comme l’épicier connaît ses clients… J’en connais un certain nombre, bien sûr, mais évidemment beaucoup me liront sans que je les connaisse… En tous les cas, je ne me compare pas aux auteur(e)s de best-sellers, j’ai mieux. Des rencontres en dédicaces dans des petites librairies où l’accueil est si chaleureux. De plus, des lecteur(e)s m’écrivent et me disent leur satisfaction d’avoir passé un bon moment avec mes histoires. De surcroît, pour certain(e)s, d’avoir grâce à elles, oublié un peu leur maladie ou leur grand âge et ses misères…  Alors, que demander de plus ?
Bref, je suis une modeste auteure heureuse et je laisse les best-sellers à d’autres… Et vous ?

https://isabelle-desbenoit.iggybook.com/fr/


 

Dédicaces dans le Roannais, Vive les libraires !

Vive les libraires !
Oui, Vive les libraires ! Vous connaissez mon attachement au fait d’acheter et de promouvoir l’achat des livres dans les librairies indépendantes. J’y fais mes dédicaces en priorité même si je ne boude pas d’autres points de vente à l’occasion.

Une semaine riche !

Samedi dernier, j’étais chez Marjorie. Elle est responsable de la librairie SAINT PAUL à Roanne (rue Maréchal Foch, la rue piétonne qui descend). Une libraire tellement sympa et professionnelle que j’y reviens chaque année depuis 3 ans.
 
Le jeudi précédent,  j’étais chez Christel. Elle est propriétaire de la libraire de HIBOU DIPLOME à Lentigny (dans la zone commerciale sur la route de Villemontais) tout aussi sympa et pro ;). La chaleur était ce jour-là écrasante… Il faut rendre hommage aux quelques personnes qui ont pris la voiture pour venir quand même à 15h ! Ce fut un échange très sympathique avec notamment Marie- Françoise, Veilleuse et figure incontournable de mon « fan club » sur la côte roannaise 🙂 !!
 
Merci à tous(e) les personnes qui ont acheté mes livres où qui les achèteront bientôt à la librairie St Paul ou Au Hibou Diplomé ou ailleurs bien sûr 😉 !
 
Pas de doute, je reviendrai l’année prochaine dans ces deux librairies. En attendant, je vous encourage à y aller faire un tour : avoir le conseil de libraires passionnées c’est beaucoup mieux que d’acheter sur internet !
 
Et j’encourage tous les auteur(e)s à demander à leurs lecteur(e)s de faire de même. Les amoureux du livre ne peuvent se passer de ces librairies de proximité.  l’on nous conseille efficacement, on échange... Si l’on veut conserver nos librairies c’est à nous, lectrices et lecteurs,  à les faire vivre ! Alors Vive les librairies 🙂 !

Dédicaces Juin 2017

 

Rencontres et Dédicaces Isabelle DESBENOIT  Juin 2017

Jeudi 22 Juin  2017:

Rendez-vous à 15 h  :  Petite causerie / lecture autour de mes livres  suivie d’une séance de dédicaces personnalisées :
AU HIBOU DIPLOME, la librairie de LENTIGNY où Christel, la libraire, nous accueille : une superbe librairie !




Le Samedi 24 Juin 2017 :

De 15h à 18h : Dédicaces à la Librairie  SAINT PAUL  à ROANNE chez votre libraire Marjorie, (44 rue Maréchal Foch, la rue piétonne qui descend vers l’hôtel de Ville). Vous pourrez faire dédicacer de manière personnalisée mes 7 livres et notamment les trois tomes de la Villa aux Oiseaux. Les héros retraités du Faubourg Mulsant ont encore vécu de superbes aventures depuis l’an dernier  !



 

VENEZ NOMBREUX !  Dans la joie de vous re(voir)  !

De l’ubérisation de l’écriture…

Travail, Bourreau De Travail, Écrivain
l’ubérisation de l’écriture


De « l’ubérisation » de l’écriture…

Nous sommes à l’ère de l’individualisation, l’individu des pays riches cherche à « s’accomplir » , à « se réaliser » plutôt qu’à suivre des modèles « préformatés » ou des idéologies fournies. Evidemment, en demeurant bien prisonnier(e) quand même de facteurs dont il ou elle n’est souvent pas conscient(e). Mais cela est un autre débat, intéressons-nous aujourd’hui à l’écriture.
Aujourd’hui femmes et hommes écrivent, heureusement !  Ce qui n’était pas le cas il a quelque deux cents ans : rappelons-nous « George Sand » qui publie sous ce pseudo masculin pour pouvoir le faire !
Si, en 2017 les femmes constatent toujours dans les concours littéraires ou de BD que leurs écrits n’ont pas la même « valeur » que ceux des hommes, elles le voient aussi dans les salons où les personnes vont plus volontiers au stand d’UN auteur ou dans certaines  réflexions récemment mises en lumière par des auteures qui les partagent sur twitter..
Genre : « vos livres sont vraiment bons, je pensais que vous étiez un homme » ! « vous n’avez pas mieux à faire, vous occupez de votre mari et de vos enfants par exemple ! »
Cela est un autre débat aussi  mais dont il faut être conscient(e).

Chronologie des solutions pour éditer un livre :

Il y a de cela quelques années, pour « fabriquer » un livre, un(e) auteur(e) devait impérativement trouver un éditeur sans lequel rien n’était possible. Il y avait la solution de payer plusieurs milliers d’euros pour qu’un commerçant sans scrupule se disant « éditeur » (le fameux « compte d’auteur ») vous vende quelques centaines de « livres » (non-corrigés et non-diffusés)  qui restaient pour la plupart sur les bras de l’apprenti(e) écrivain(e). Quelques rares personnes se lançaient dans l’édition de leur livre par elles-mêmes en trouvant un imprimeur, en envoyant leur livre à la BNF, en demandant un ISBN… Mais ce n’était pas courant.
Ces trois solutions existent toujours, mais de moins en moins de personnes se font prendre par le « compte d’auteur(e) » ayant accès aux informations et aux mises en garde sur internet. Pour l’édition traditionnelle, il faut toujours, soit avoir une « recommandation », être connu(e), soit faire partie du pourcentage infime (moins de 1 pour 1000 ) des auteur(e)s inconnu(e)s retenu(e)s par les grandes maisons. Les petites maisons d’éditions sont plus accessibles mais ont de grosses difficultés pour assurer une diffusion suffisante et beaucoup n’arrivent pas à survivre.
Avec l’arrivée d’internet « pour tous », des versions numériques des livres et des firmes d’impressions à la demande, tout a changé. Ainsi, de plus en plus de personnes ont accès à la publication sans passer par la case « éditeur(e) traditionnel(le) ». Il est à la portée de n’importe qui de publier son « e-book » ou son livre papier sans dépenser un sou.

Ubérisation de l’écriture :

On assiste à une « ubérisation » dans bien des secteurs, pour l’écriture c’est vraiment la tendance. Au point que les éditeur(e)s traditionnel(le)s font leurs marchés dans le « top 100 » d’Amazon et proposent à des autoédités de les rejoindre. Le monde à l’envers…
Faut-il s’en réjouir ? Sûrement, l’accès à l’écriture (comme à toutes les formes d’art ou de culture) est le chemin le plus sûr vers une humanisation qui prévient la violence et développe la créativité qui fait grandir et accomplit.
Des auteur(e)s apprécié(e)s par de nombreux lecteur(e)s  refusent de signer chez des éditeur(e)s traditionnel(le)s. Ils ou elles trouvent plus d’avantages à rester maitre de leurs droits. Ils crée leur propre « entreprise d’écriture ». Il n’y a donc plus de monopole de l’édition traditionnelle.
Certains se disent « indés » mais cela reste un jargon entre auteur(e)s pour être plus largement compris par tous se dire « auteur(e)s autoédité(e)s' » semble plus facile.

D’autres, ayant toujours ce rêve tenace et inassouvi d’être édité(e) par l’édition traditionnel(le) , le réalisent tout en continuant à faire de l’auto-édition. Dans leur jargon, ils s’appellent « hybrides ».
Beaucoup, en fonction des relations avec les éditeur(e)s soit abandonnent rapidement l’édition traditionnelle pour rester indépendant(e)s, soit l’inverse.
Le revers de la médaille de ce foisonnement littéraire est bien sûr pour le lecteur(e) de devoir choisir avec soin ses lectures. Car s’autoéditer ne veut pas dire savoir le faire ! Il y a beaucoup de livres qui demeurent complètement illisibles (présentation, orthographe, style, intérêt). Par contre, de « vrai(e)s auteur(e)s » intéressant(e)s et au style original ou passionnant émergent réellement.
Quelle suite pour l’écriture et le livre ? les « machines de fabrication à la demande » de livres vont sûrement révolutionner ce marché dans les années qui viennent. Ceci sera l’occasion d’un autre article 🙂 ! De même, je ferai un autre billet pour aborder l’aspect financier pour l’auteur(e) indépendant(e), à bientôt !

 

Mon top 100 des libraires : la Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 


 

La Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 

 

« Gweladenn » signifie en français «visite», une simple visite y devient très naturellement rencontre ou
découverte.

En fait, l
‘accueil est très chaleureux, je vous conseille vraiment d’y faire un tour ! Parce qu’ Annie est là pour vous conseiller et
vous faire découvrir la Bretagne.
 
Comme dans toutes bonnes librairies, vous y trouverez mes livres 🙂 ! mais aussi :
 
des livres en langues de Bretagne (breton gallo français): romans, contes & légendes, livres de recettes
 
bretonnes, l’Histoire de la Bretagne, ouvrages maritimes, guides, méthodes d’apprentissage des langues,
 
dictionnaires tous niveaux, grammaires, théâtre, poésie, BD, jeunesse, DVD… Mais aussi un rayon musique comprenant

CD & DVD, partitions, de Bretagne, Galice, Pays de Galles, Cornouaille. Egalement, des instruments traditionnels et
 
accessoires pour la pratique et leur entretien.
 
 La librairie est installée dans la base sous-marine de Saint Nazaire et vous y trouverez aussi des petits
 
cadeaux pour vos proches ou ami(e)s ! Le téléphone de la boutique : 02 40 22 16 10

Un grand évènement à venir :

 Au mois de juin 2017, le Queen Mary II accostera à Saint Nazaire :https://www.thebridge2017.com/fr/   :
 
quel évènement ! Bien sûr, à cette  occasion, vous pourrez vous acheter la Trilogie de la Villa aux Oiseaux
 
chez Annie avec le Tome II : Croisière sur le Queen Mary II . En lisant le roman, vous aurez l’impression
 
ainsi de faire vous aussi une merveilleuse croisière car les descriptions  des lieux reflètent le plus fidèlement
 
possible la réalité. Vous ferez la connaissance de passagers attachants à qui il arrive des aventures tantôt cocasses, tantôt mystérieuses… Evidemment, chacun réagit avec son propre caractère. Mais l’amitié ou l’amour sont toujours là, c’est si important quelque soit l’âge que l’on a ! De plus, le personnel du bateau participe aussi aux aventures et c’est tant mieux ! En effet,  il faut lui rendre hommage à lui aussi car sans toutes ces personnes, pas de croisière !
 
Mais, attention, ne vous perdez pas sur cet immense paquebot :)! et Bonne Lecture
 
Du reste, un petit cadeau personnalisé vous sera remis pour chaque achat du livre 🙂 !