Dédicaces dans le Roannais, Vive les libraires !

Vive les libraires !
Oui, Vive les libraires ! Vous connaissez mon attachement au fait d’acheter et de promouvoir l’achat des livres dans les librairies indépendantes. J’y fais mes dédicaces en priorité même si je ne boude pas d’autres points de vente à l’occasion.

Une semaine riche !

Samedi dernier, j’étais chez Marjorie. Elle est responsable de la librairie SAINT PAUL à Roanne (rue Maréchal Foch, la rue piétonne qui descend). Une libraire tellement sympa et professionnelle que j’y reviens chaque année depuis 3 ans.
 
Le jeudi précédent,  j’étais chez Christel. Elle est propriétaire de la libraire de HIBOU DIPLOME à Lentigny (dans la zone commerciale sur la route de Villemontais) tout aussi sympa et pro ;). La chaleur était ce jour-là écrasante… Il faut rendre hommage aux quelques personnes qui ont pris la voiture pour venir quand même à 15h ! Ce fut un échange très sympathique avec notamment Marie- Françoise, Veilleuse et figure incontournable de mon « fan club » sur la côte roannaise 🙂 !!
 
Merci à tous(e) les personnes qui ont acheté mes livres où qui les achèteront bientôt à la librairie St Paul ou Au Hibou Diplomé ou ailleurs bien sûr 😉 !
 
Pas de doute, je reviendrai l’année prochaine dans ces deux librairies. En attendant, je vous encourage à y aller faire un tour : avoir le conseil de libraires passionnées c’est beaucoup mieux que d’acheter sur internet !
 
Et j’encourage tous les auteur(e)s à demander à leurs lecteur(e)s de faire de même. Les amoureux du livre ne peuvent se passer de ces librairies de proximité.  l’on nous conseille efficacement, on échange... Si l’on veut conserver nos librairies c’est à nous, lectrices et lecteurs,  à les faire vivre ! Alors Vive les librairies 🙂 !

Dédicaces Juin 2017

 

Rencontres et Dédicaces Isabelle DESBENOIT  Juin 2017

Jeudi 22 Juin  2017:

Rendez-vous à 15 h  :  Petite causerie / lecture autour de mes livres  suivie d’une séance de dédicaces personnalisées :
AU HIBOU DIPLOME, la librairie de LENTIGNY où Christel, la libraire, nous accueille : une superbe librairie !




Le Samedi 24 Juin 2017 :

De 15h à 18h : Dédicaces à la Librairie  SAINT PAUL  à ROANNE chez votre libraire Marjorie, (44 rue Maréchal Foch, la rue piétonne qui descend vers l’hôtel de Ville). Vous pourrez faire dédicacer de manière personnalisée mes 7 livres et notamment les trois tomes de la Villa aux Oiseaux. Les héros retraités du Faubourg Mulsant ont encore vécu de superbes aventures depuis l’an dernier  !



 

VENEZ NOMBREUX !  Dans la joie de vous re(voir)  !

De l’ubérisation de l’écriture…

Travail, Bourreau De Travail, Écrivain
l’ubérisation de l’écriture


De « l’ubérisation » de l’écriture…

Nous sommes à l’ère de l’individualisation, l’individu des pays riches cherche à « s’accomplir » , à « se réaliser » plutôt qu’à suivre des modèles « préformatés » ou des idéologies fournies. Evidemment, en demeurant bien prisonnier(e) quand même de facteurs dont il ou elle n’est souvent pas conscient(e). Mais cela est un autre débat, intéressons-nous aujourd’hui à l’écriture.
Aujourd’hui femmes et hommes écrivent, heureusement !  Ce qui n’était pas le cas il a quelque deux cents ans : rappelons-nous « George Sand » qui publie sous ce pseudo masculin pour pouvoir le faire !
Si, en 2017 les femmes constatent toujours dans les concours littéraires ou de BD que leurs écrits n’ont pas la même « valeur » que ceux des hommes, elles le voient aussi dans les salons où les personnes vont plus volontiers au stand d’UN auteur ou dans certaines  réflexions récemment mises en lumière par des auteures qui les partagent sur twitter..
Genre : « vos livres sont vraiment bons, je pensais que vous étiez un homme » ! « vous n’avez pas mieux à faire, vous occupez de votre mari et de vos enfants par exemple ! »
Cela est un autre débat aussi  mais dont il faut être conscient(e).

Chronologie des solutions pour éditer un livre :

Il y a de cela quelques années, pour « fabriquer » un livre, un(e) auteur(e) devait impérativement trouver un éditeur sans lequel rien n’était possible. Il y avait la solution de payer plusieurs milliers d’euros pour qu’un commerçant sans scrupule se disant « éditeur » (le fameux « compte d’auteur ») vous vende quelques centaines de « livres » (non-corrigés et non-diffusés)  qui restaient pour la plupart sur les bras de l’apprenti(e) écrivain(e). Quelques rares personnes se lançaient dans l’édition de leur livre par elles-mêmes en trouvant un imprimeur, en envoyant leur livre à la BNF, en demandant un ISBN… Mais ce n’était pas courant.
Ces trois solutions existent toujours, mais de moins en moins de personnes se font prendre par le « compte d’auteur(e) » ayant accès aux informations et aux mises en garde sur internet. Pour l’édition traditionnelle, il faut toujours, soit avoir une « recommandation », être connu(e), soit faire partie du pourcentage infime (moins de 1 pour 1000 ) des auteur(e)s inconnu(e)s retenu(e)s par les grandes maisons. Les petites maisons d’éditions sont plus accessibles mais ont de grosses difficultés pour assurer une diffusion suffisante et beaucoup n’arrivent pas à survivre.
Avec l’arrivée d’internet « pour tous », des versions numériques des livres et des firmes d’impressions à la demande, tout a changé. Ainsi, de plus en plus de personnes ont accès à la publication sans passer par la case « éditeur(e) traditionnel(le) ». Il est à la portée de n’importe qui de publier son « e-book » ou son livre papier sans dépenser un sou.

Ubérisation de l’écriture :

On assiste à une « ubérisation » dans bien des secteurs, pour l’écriture c’est vraiment la tendance. Au point que les éditeur(e)s traditionnel(le)s font leurs marchés dans le « top 100 » d’Amazon et proposent à des autoédités de les rejoindre. Le monde à l’envers…
Faut-il s’en réjouir ? Sûrement, l’accès à l’écriture (comme à toutes les formes d’art ou de culture) est le chemin le plus sûr vers une humanisation qui prévient la violence et développe la créativité qui fait grandir et accomplit.
Des auteur(e)s apprécié(e)s par de nombreux lecteur(e)s  refusent de signer chez des éditeur(e)s traditionnel(le)s. Ils ou elles trouvent plus d’avantages à rester maitre de leurs droits. Ils crée leur propre « entreprise d’écriture ». Il n’y a donc plus de monopole de l’édition traditionnelle.
Certains se disent « indés » mais cela reste un jargon entre auteur(e)s pour être plus largement compris par tous se dire « auteur(e)s autoédité(e)s' » semble plus facile.

D’autres, ayant toujours ce rêve tenace et inassouvi d’être édité(e) par l’édition traditionnel(le) , le réalisent tout en continuant à faire de l’auto-édition. Dans leur jargon, ils s’appellent « hybrides ».
Beaucoup, en fonction des relations avec les éditeur(e)s soit abandonnent rapidement l’édition traditionnelle pour rester indépendant(e)s, soit l’inverse.
Le revers de la médaille de ce foisonnement littéraire est bien sûr pour le lecteur(e) de devoir choisir avec soin ses lectures. Car s’autoéditer ne veut pas dire savoir le faire ! Il y a beaucoup de livres qui demeurent complètement illisibles (présentation, orthographe, style, intérêt). Par contre, de « vrai(e)s auteur(e)s » intéressant(e)s et au style original ou passionnant émergent réellement.
Quelle suite pour l’écriture et le livre ? les « machines de fabrication à la demande » de livres vont sûrement révolutionner ce marché dans les années qui viennent. Ceci sera l’occasion d’un autre article 🙂 ! De même, je ferai un autre billet pour aborder l’aspect financier pour l’auteur(e) indépendant(e), à bientôt !

 

Mon top 100 des libraires : la Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 


 

La Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 

 

« Gweladenn » signifie en français «visite», une simple visite y devient très naturellement rencontre ou
découverte.

En fait, l
‘accueil est très chaleureux, je vous conseille vraiment d’y faire un tour ! Parce qu’ Annie est là pour vous conseiller et
vous faire découvrir la Bretagne.
 
Comme dans toutes bonnes librairies, vous y trouverez mes livres 🙂 ! mais aussi :
 
des livres en langues de Bretagne (breton gallo français): romans, contes & légendes, livres de recettes
 
bretonnes, l’Histoire de la Bretagne, ouvrages maritimes, guides, méthodes d’apprentissage des langues,
 
dictionnaires tous niveaux, grammaires, théâtre, poésie, BD, jeunesse, DVD… Mais aussi un rayon musique comprenant

CD & DVD, partitions, de Bretagne, Galice, Pays de Galles, Cornouaille. Egalement, des instruments traditionnels et
 
accessoires pour la pratique et leur entretien.
 
 La librairie est installée dans la base sous-marine de Saint Nazaire et vous y trouverez aussi des petits
 
cadeaux pour vos proches ou ami(e)s ! Le téléphone de la boutique : 02 40 22 16 10

Un grand évènement à venir :

 Au mois de juin 2017, le Queen Mary II accostera à Saint Nazaire :https://www.thebridge2017.com/fr/   :
 
quel évènement ! Bien sûr, à cette  occasion, vous pourrez vous acheter la Trilogie de la Villa aux Oiseaux
 
chez Annie avec le Tome II : Croisière sur le Queen Mary II . En lisant le roman, vous aurez l’impression
 
ainsi de faire vous aussi une merveilleuse croisière car les descriptions  des lieux reflètent le plus fidèlement
 
possible la réalité. Vous ferez la connaissance de passagers attachants à qui il arrive des aventures tantôt cocasses, tantôt mystérieuses… Evidemment, chacun réagit avec son propre caractère. Mais l’amitié ou l’amour sont toujours là, c’est si important quelque soit l’âge que l’on a ! De plus, le personnel du bateau participe aussi aux aventures et c’est tant mieux ! En effet,  il faut lui rendre hommage à lui aussi car sans toutes ces personnes, pas de croisière !
 
Mais, attention, ne vous perdez pas sur cet immense paquebot :)! et Bonne Lecture
 
Du reste, un petit cadeau personnalisé vous sera remis pour chaque achat du livre 🙂 !
 
 
 

 

Mes Recensions : L’affaire Madeleine Vincente de Diane de Monteynard

Recension
L’affaire Madeleine Vincente

« L’Affaire Madeleine Vincente » de Diane de Monteynard est parue chez BoD en février 2017, 15 euros, 270 pages. Le sous-titre est « Voyage au cœur de l’abandon et du secret ».

Je découvre d’abord la couverture de « L’affaire Madeleine Vincente ». Elle présente la photo d’une enfant toute jeune tenant une grande poupée. L’enfant est adossée aux genoux d’une femme que l’on ne voit pas entièrement. Le regard de l’enfant semble déterminé et triste à la fois. En haut de la couverture on devine en sous-impression un tampon et des numéros administratifs.

La lecture du livre ne m’a pas pris longtemps car j’étais littéralement happée par le récit. Ce n’est pas un roman mais une biographie. Elle met en scène Diane de Monteynard, racontant sa vie qui a commencé par une adoption suite à une naissance « sous X » sous le nom de « Madeleine Vincente ». La quête de ses parents inconnus, surtout de sa mère est bien le but de l’auteure qui se livre et mène l’enquête. On ne sort pas indemne de cette lecture. On entre dans le livre avec beaucoup de respect pour cette vie douloureuse et belle à la fois. Diane nous fait le cadeau de nous confier ce qu’elle est et l’on a envie de garder cette histoire pour nous, comme si elle faisait de chacune et chacun de ses lecteurs un ou une confidente unique.

Ce livre est un écrin, l’écrin d’une vie, infiniment précieuse et singulière et en même temps il est une bouteille à la « mer » (à la « mère », en fait). Une femme peut-être, de plus de 62 ans maintenant, lira cet ouvrage et reconnaîtra l’enfant qu’elle a confié à l’adoption…
De courts chapitres présentent les différents épisodes de cette vie mouvementée : l’enfance et le détail de chacune des années auprès de Jeanne, sa mère adoptive, son phare et son ancre, sont évoqués avec précision. Cela montre que lorsque l’on souffre, lorsque l’on a une sensibilité très développée chacune des années de jeunesse est présente dans la mémoire avec les émotions ressenties intactes. Notamment pour Diane vis-à-vis de cette mère adoptive hors du commun et de ce père singulier. Beaucoup de changements dans cette enfance et cette adolescence. Changements de lieux, de milieu social mais aussi fluctuations des sentiments, des désirs et de l’adaptation intérieure en fonction des circonstances. Je n’en dis pas plus, vous découvrirez par vous-mêmes ce récit qui n’arien à envier à un roman à suspense.
Le style est à l’image de cette vie : un peu chaotique parfois, en mêlant différentes choses dans le même paragraphe ou avec certaines phrases que l’on doit relire un peu tellement elles sont denses, voir un peu curieuses. Diane nous montre ainsi sa personnalité si débordante. L’auteure écrit comme elle est. Cela renforce cette intimité avec elle pour le lecteur(e). On ne s’ennuie pas une seule seconde dans ce récit si prenant et plein de rebondissements.
L’intérêt également de ce récit captivant est de voir combien, à partir d’une blessure originelle profonde (l’abandon) et d’une jeunesse difficile, on peut construire et donner le meilleur tout en restant marquée par ce que l’on a vécu. Il faut apprendre à vivre avec. Une leçon de vie, un parcours initiatique où Diane nous entraîne avec sa puissance de vie étonnante.
Sur la forme ? (vous savez combien j’y suis attachée pour les livres autoédités 🙂 ! ) : rien à dire ! 🙂  tout est professionnel de la présentation à l’orthographe. Un des métiers de Diane n’y est pas pour rien:) !

Conclusion :

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre et je pense qu’il apportera à chacun un dialogue avec elle ou lui-même car souvent l’on peut être tenté de faire des allers-retours avec le récit et se dire : et moi aurais-je réagi de la sorte ? Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne s’agit pas d’une biographie visant à se « contempler soi-même » comme il y a en tant mais bien un récit qui s’adresse à l’autre, tout tendu vers une introspection visant à « se donner » sans se reprendre. Il faut beaucoup de courage pour faire un tel ouvrage. Je remercie Diane pour le don précieux qu’elle nous fait d’elle-même à travers son livre. Et qui sait, peut-être tombera-t-il entre les mains de celle à qui il s’adresse de manière particulière, sa mère de naissance?
C’est tout le bonheur que je souhaite à Diane/Madeleine : vous pouvez la retrouver sur son blog : www/dianedemonteynard.com et sur facebook : https ://m.facebook.com/madeleinevincente/et partagez au maximum pour que sa quête ait le plus de chance de trouver un écho !

 

Je veux écrire un livre : comment faire ?

philomène delavie
Je veux écrire un livre : comment faire ?
Jusqu’à présent, j’avais pour habitude de faire des articles à destination des auteur(e)s sur ce blog. Vous retrouvez ici donc de nombreux thèmes et problématiques pour l’écrivain en herbe. Il suffit en effet de taper sur la barre de recherche un mot clé : dédicace, écrire, corrections, livre, etc.
 
Au fil des rencontres que j’ai pu faire, notamment en dédicaces, je me suis aperçue que de nombreuses personnes me parlaient de projets d’écriture, elles souhaitaient écrire un livre mais le projet n’aboutissait pas pour différentes raisons.
 
En regardant sur la boutique Kindle, je me suis également rendue compte qu’il n’existait pas vraiment de guide de ce genre, à part traduit de l’américain (ce qui ne correspond pas pour les auteur(e)s français sur bien des points). Les guides existants sont surtout là pour vous parler du « top 100 d’amazon » etc.
 

Une sorte de vade-mecum :

J’ai donc eu l’idée de faire une sorte de « vade-mecum » pour aider les futur(e)s auteur(e)s à se lancer vraiment et surtout à arriver au bout de leur projet, de leur livre !
 
Il s’agit donc du tome 6 dans la collection des Indispensables de Philomène Delavie.  Il s’agit de mon pseudo sur Kindle pour traiter différents sujets en format e-book.
 
Vous retrouverez donc tous les conseils qu’il vous faut dans ce guide pratique « Je veux écrire un livre : comment faire ? » . Il coûte 3.99 euros (pas besoin de tablette spécifique pour le lire, un ordinateur suffit) et est en version numérique.
 
Fruit de mon expérience de 12 ans d’écriture, ce guide est conçu « pas-à pas« . De l’idée et du genre du livre à l’édition et la commercialisation, vous serez accompagné(e), « coaché(e) » pour apprendre à écrire un livre.
 
J’ai eu beaucoup de plaisir à rédiger cet e-book, et je souhaite qu’il vous soit vraiment utile ! N’hésitez pas à mettre un commentaire sur Amazon après lecture.
 
NB : D’autres thèmes sont traités dans des e-book à 0.99 euros, il vous suffit de taper Philomène Delavie dans la barre de recherche sur Amazon.
 

 

Parution de « New York, en souvenir d’Emile » (tome 3 de la Villa aux Oiseaux)

Tome 3 de La Villa aux Oiseaux
New York, en souvenir d’Emile

 

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New York, en souvenir d’EmileNew York, en souvenir d’Emile

J’ai plaisir à vous présenter mon dernier ouvrage « New York en souvenir d’Emile« . Il s’agit du  tome 3 de la « Villa aux Oiseaux« . En effet, il vient de paraître chez BoD et vous pouvez le commander aussi bien en librairie (distributeur SODIS)  que sur internet. Les référencements sur les différents sites de ventes sont en cours. En outre,  vous avez également la version e-book, en promotion pour 8 semaines chez amazon.

Une suite pleine d’émotions et de découvertes !

En espérant que la suite des aventures de vos 8 héros retraités du faubourg Mulsant de Roanne vous plaira et Très bonne lecture !

Ami(e)s des Veillées des Chaumières…

 

Croisière sur le Queen Mary 2: La villa aux oiseaux : tome 2 par [Desbenoit, Isabelle]

 

Les Veillées des Chaumières

Bien Cher(e)s Ami(e) des Veillées des Chaumières,

Je me devais de vous dédier ce petit article… Ami(e)s des Veillées des Chaumières, vous voilà en ce moment plongé(e)s dans le tome 2 de La Villa aux Oiseaux  ! Entre autres bonnes lectures car ce magazine en regorge : santé, art, cuisine, et récits bien sûr ! Un petit clin d’œil spécial à Suzanne de Arriba dont nous suivons en ce moment « le secret du barrage » ! Je suis depuis beaucoup beaucoup … moins longtemps avec vous cher(e)s Veilleuses et Veilleurs ! Mais c’est toujours le même plaisir que j’écris pour vous et pour les personnes qui achètent mes modestes ouvrages.

 D’autres de mes livres parus dans les Veillées  :

Je crois que vous avez déjà pu découvrir six de mes nouvelles du Recueil de (Bonnes) Nouvelles  : il en contient huit : mais certaines ont dû subir des coupes pour tenir dans le journal, les versions complètes sont dans le livre.
 
En 2013, je crois vous avec lu « In manus tuas Domine… » et le frère Benoit Olivier et ce même été le premier tome de la trilogie de « Farid ».  Depuis 2014, les trois récits sont édités dans un seul et même ouvrage.
Seule la Retraite Spirituelle n’a pas été proposé au journal car l’histoire est trop spécifique pour intéresser un large public. C’est d’ailleurs la couverture que je préfère, réalisée par Sébastien, comme toutes les autres.
 
Je voudrais remercier celles et  ceux d’entre vous qui m’encouragent via les rencontres ou les échanges par internet et toute l’équipe des Veillées bien sûr !  C’est en pensant à vous que j’écris bien souvent même si j’ai un autre style et un autre public dans mes e-books Philomène Delavie.
 
Cher(e)s Ami(e)s des Veillées des Chaumières, je vous souhaite un très beau mois de décembre en attendant Noël. Recevez toutes mes amitiés et en espérant que vous serez fidèles au rendez-vous en 2017 pour la suite des aventures de la bande de retraités qui arrivent maintenant à New York 🙂 ! le tapuscrit est prêt, il est à la correction 🙂 !
 
à bientôt,
 
isabelle

 

Mes Recensions : comme un Moineau de Céline Saint-Charle

Céline Saint-Charle

« Comme un moineau » de Céline Saint-Charle
 Une de mes recensions portait déjà sur une nouvelle de Céline Saint-Charle à Noël dernier. Céline écrit en effet beaucoup de nouvelles et les publie dans des recueils. Un a d’ailleurs été publié récemment (« Un repas prévu de longue date »). Mais, j’ai eu envie de découvrir son roman « Comme un moineau » publié chez BoD en mai 2015. Il fait 346 pages et coûte 15 euros.
La couverture de couleur noire montre une photo de banlieue avec des barres d’immeubles. Le titre se détache en jaune dans une police un peu déstructurée.
Alors en avant pour la lecture ! Âmes sensibles, qui changez de chaîne dès que vous voyez écrit « moins de 10 ans » sur l’écran, surtout ne l’ouvrez pas ! Je ne le conseillerai pas non plus à de jeunes ados, mais plutôt à de grandes jeunes car il décrit certaines scènes de violence très grandes.
Le livre est structuré avec un fil rouge : un voyage en bus qui revient de temps en temps. L’histoire se déroule sinon de façon chronologique. En tant que lectrice, je trouve que le roman serait très bien sans ce rappel de loin en loin du voyage en bus. Céline est obligée de mettre un sous-titre « aujourd’hui » pour nous rappeler que l’on revient au fil rouge. Le récit est suffisamment dense et plein de péripéties pour tenir en haleine les lecteurs ou lectrices sans ce procédé. Mais cela reste un avis personnel.
En ce qui concerne les personnages un caïd de banlieue et une jeune fille élevée dans un contexte très carencé affectivement. Leur histoire au sein d’une banlieue où « Ben » règne en maître est faite d’événements alternants « traschitude » complète et moments de grâce ou de vie ordinaire. C’est sur ce contraste que sont bâties ces personnalités très dissonantes. Le lien entre les deux personnages se révélera être la lecture, autre étrangeté.
Je n’ai pas forcément l’habitude de lire  et de faire mes recensions sur des romans si noirs et où la violence a une part aussi importante. Elle y relate des scènes extrêmes mais j’ai été captivé par le récit. J’ai lu le livre avec plaisir soutenue par l’intrigue bien construite. Céline a une écriture fluide qui s’attache aux détails. Elle remarque des petits faits : je trouve cela très plaisant. Son imagination, soutenue par des éléments de réalité qui « nous parlent » font un bon mélange. C’est, il me semble être sa marque de fabrique.

La forme :

Le style est fluide, homogène, le vocabulaire reste « en bon français » même si l’on est en banlieue et que l’on pourrait s’attendre à quelques mots d’argots ou de langage « jeune ». Cela me convient, je n’aime pas les livres où l’on doit déchiffrer des SMS écrits en phonétique. Où sous prétexte de « coller » au personnage, on passe son temps à lire des phrases en argot ou autre langage oral. Céline alterne de belles descriptions. C’est un autre point fort du style, avec d’autres éléments ce qui donne une écriture variée et agréable.
Les personnages évoluent, la narratrice et héroïne Judith se transforme au fil des mois, des années… Je ne veux pas en dire plus pour vous laisser le plaisir de la découverte. Je vous recommande chaleureusement cette lecture. Un vrai roman bien construit, plein de surprises, même si l’on s’attend sans s’attendre à certains événements. Pourquoi « Comme un moineau » ? et bien vous verrez 🙂 !

 

Mes Recensions de Livres BoD : Katzen de Marc Anstett


KATZEN de Marc Anstett
KATZEN cela veut dire « Chats » en Allemand mais, rassurez-vous, Marc Anstett a bien écrit le livre en français !
La couverture est extrêmement sobre, toute blanche avec le titre en gris clair. Katzen a été publié chez BoD en avril 2016 au format poche, il compte 176 pages et coûte 14 euros.
Ce petit roman est très original, nous allons y venir… Mais pour le lire il va falloir faire le chat : rester bien sage, tranquille sans avoir envie de courir après une balle ou de jouer avec le vent… Non, vous installer, vous lover dans votre fauteuil préféré et ne plus en bouger…
Car l’originalité première de Katzen c’est que vous allez rester pratiquement pendant tout le roman dans un espace très limité : la maison. Vous irez jusqu’à l’appentis et la boîte aux lettres, c’est promis ! mais pas plus loin. Vous êtes à la frontière allemande, côté français dans un village perdu en compagnie d’un grand et vieux monsieur nommé Balthazar qui vit seul.
Alors que l’on enseigne aux écrivains en herbe qu’il faut maintenant un rebondissement à chaque page pour que le lecteur ou la lectrice reste accroché (e) à votre livre, Marc Anstett fait l’inverse… Une sorte de scène de théâtre où le personnage est seul et où il digresse à l’envi. Ce roman, c’est l’art de la digression en 170 pages. Ce n’est même pas une action au ralenti, non c’est un monologue intérieur. Au début, on s’attend à ce que l’histoire, enfin l’action se déroule rapidement : on l’attend mais, bien vite, on fait le chat car ce livre, c’est autre chose… On va découvrir la personnalité très improbable du héros, Balthazar qui vit reclusdans sa maison avec pour seule compagnie trois chats.
On va sauter de sa vie à lui, que l’on découvre au fur et à mesure, au récit d’événements sociaux et politiques en passant par des scènes complètement théâtrales où l’on voit littéralement le personnage effectué des mouvements, comme un ralenti.
Si vous aimez l’action rapide, Katzen n’est pas pour vous, vous allez piaffer à chaque page 🙂 ! Si vous abordez cette lecture en voulant savourer chaque page pour ce qu’elle est sans attendre autre chose, ce livre est fait pour vous.
Une petite réserve pour moi cependant sur le mélange des champs littéraires : on passe d’un récit historique à une scène de théâtre puis à un monologue psycho-philosophique ou familier avec une action réelle. Un manque d’harmonie même si c’est un tour de force d’écrire 170 pages comme cela et quand même dans un style tout à fait lisible.
Notons que sur la partie historique, Marc Anstett est très documenté, sur la partie théâtrale, les scènes sont réussies, et l’intrigue (car il y en a une bien sûr même si elle s’étire à l’infini) est bien choisie : mais fallait-il ce mélange un peu détonnant parfois ?
Ce qui m’a amusé c’est le nombre incroyable d’expressions du langage courant, genre : « mieux vaut être sourd que d’entre ça » (p. 15) « motus et bouche cousue » (p. 75) etc.. On a une expression qui concentre un langage familier, qui fait retrouver ces expressions populaires ou familières qui ne sont pour certaines plus trop usités. Les registres lexicaux sont très divers par ailleurs, accentuant le mélange décrit dans le paragraphe précédent.
Faut-il lire Katzen ?Assurément parce que ce petit ouvrage est incroyablement riche même si très hétéroclite, c’est ce qui fait son charme et son originalité. Chacun y trouvera son miel dans les registres qu’il ou elle aime.