livres

De l’ubérisation de l’écriture…

Travail, Bourreau De Travail, Écrivain
l’ubérisation de l’écriture


De « l’ubérisation » de l’écriture…

Nous sommes à l’ère de l’individualisation, l’individu des pays riches cherche à « s’accomplir » , à « se réaliser » plutôt qu’à suivre des modèles « préformatés » ou des idéologies fournies. Evidemment, en demeurant bien prisonnier(e) quand même de facteurs dont il ou elle n’est souvent pas conscient(e). Mais cela est un autre débat, intéressons-nous aujourd’hui à l’écriture.
Aujourd’hui femmes et hommes écrivent, heureusement !  Ce qui n’était pas le cas il a quelque deux cents ans : rappelons-nous « George Sand » qui publie sous ce pseudo masculin pour pouvoir le faire !
Si, en 2017 les femmes constatent toujours dans les concours littéraires ou de BD que leurs écrits n’ont pas la même « valeur » que ceux des hommes, elles le voient aussi dans les salons où les personnes vont plus volontiers au stand d’UN auteur ou dans certaines  réflexions récemment mises en lumière par des auteures qui les partagent sur twitter..
Genre : « vos livres sont vraiment bons, je pensais que vous étiez un homme » ! « vous n’avez pas mieux à faire, vous occupez de votre mari et de vos enfants par exemple ! »
Cela est un autre débat aussi  mais dont il faut être conscient(e).

Chronologie des solutions pour éditer un livre :

Il y a de cela quelques années, pour « fabriquer » un livre, un(e) auteur(e) devait impérativement trouver un éditeur sans lequel rien n’était possible. Il y avait la solution de payer plusieurs milliers d’euros pour qu’un commerçant sans scrupule se disant « éditeur » (le fameux « compte d’auteur ») vous vende quelques centaines de « livres » (non-corrigés et non-diffusés)  qui restaient pour la plupart sur les bras de l’apprenti(e) écrivain(e). Quelques rares personnes se lançaient dans l’édition de leur livre par elles-mêmes en trouvant un imprimeur, en envoyant leur livre à la BNF, en demandant un ISBN… Mais ce n’était pas courant.
Ces trois solutions existent toujours, mais de moins en moins de personnes se font prendre par le « compte d’auteur(e) » ayant accès aux informations et aux mises en garde sur internet. Pour l’édition traditionnelle, il faut toujours, soit avoir une « recommandation », être connu(e), soit faire partie du pourcentage infime (moins de 1 pour 1000 ) des auteur(e)s inconnu(e)s retenu(e)s par les grandes maisons. Les petites maisons d’éditions sont plus accessibles mais ont de grosses difficultés pour assurer une diffusion suffisante et beaucoup n’arrivent pas à survivre.
Avec l’arrivée d’internet « pour tous », des versions numériques des livres et des firmes d’impressions à la demande, tout a changé. Ainsi, de plus en plus de personnes ont accès à la publication sans passer par la case « éditeur(e) traditionnel(le) ». Il est à la portée de n’importe qui de publier son « e-book » ou son livre papier sans dépenser un sou.

Ubérisation de l’écriture :

On assiste à une « ubérisation » dans bien des secteurs, pour l’écriture c’est vraiment la tendance. Au point que les éditeur(e)s traditionnel(le)s font leurs marchés dans le « top 100 » d’Amazon et proposent à des autoédités de les rejoindre. Le monde à l’envers…
Faut-il s’en réjouir ? Sûrement, l’accès à l’écriture (comme à toutes les formes d’art ou de culture) est le chemin le plus sûr vers une humanisation qui prévient la violence et développe la créativité qui fait grandir et accomplit.
Des auteur(e)s apprécié(e)s par de nombreux lecteur(e)s  refusent de signer chez des éditeur(e)s traditionnel(le)s. Ils ou elles trouvent plus d’avantages à rester maitre de leurs droits. Ils crée leur propre « entreprise d’écriture ». Il n’y a donc plus de monopole de l’édition traditionnelle.
Certains se disent « indés » mais cela reste un jargon entre auteur(e)s pour être plus largement compris par tous se dire « auteur(e)s autoédité(e)s' » semble plus facile.

D’autres, ayant toujours ce rêve tenace et inassouvi d’être édité(e) par l’édition traditionnel(le) , le réalisent tout en continuant à faire de l’auto-édition. Dans leur jargon, ils s’appellent « hybrides ».
Beaucoup, en fonction des relations avec les éditeur(e)s soit abandonnent rapidement l’édition traditionnelle pour rester indépendant(e)s, soit l’inverse.
Le revers de la médaille de ce foisonnement littéraire est bien sûr pour le lecteur(e) de devoir choisir avec soin ses lectures. Car s’autoéditer ne veut pas dire savoir le faire ! Il y a beaucoup de livres qui demeurent complètement illisibles (présentation, orthographe, style, intérêt). Par contre, de « vrai(e)s auteur(e)s » intéressant(e)s et au style original ou passionnant émergent réellement.
Quelle suite pour l’écriture et le livre ? les « machines de fabrication à la demande » de livres vont sûrement révolutionner ce marché dans les années qui viennent. Ceci sera l’occasion d’un autre article 🙂 ! De même, je ferai un autre billet pour aborder l’aspect financier pour l’auteur(e) indépendant(e), à bientôt !

 

Mon top 100 des libraires : la Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 


 

La Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 

 

« Gweladenn » signifie en français «visite», une simple visite y devient très naturellement rencontre ou
découverte.

En fait, l
‘accueil est très chaleureux, je vous conseille vraiment d’y faire un tour ! Parce qu’ Annie est là pour vous conseiller et
vous faire découvrir la Bretagne.
 
Comme dans toutes bonnes librairies, vous y trouverez mes livres 🙂 ! mais aussi :
 
des livres en langues de Bretagne (breton gallo français): romans, contes & légendes, livres de recettes
 
bretonnes, l’Histoire de la Bretagne, ouvrages maritimes, guides, méthodes d’apprentissage des langues,
 
dictionnaires tous niveaux, grammaires, théâtre, poésie, BD, jeunesse, DVD… Mais aussi un rayon musique comprenant

CD & DVD, partitions, de Bretagne, Galice, Pays de Galles, Cornouaille. Egalement, des instruments traditionnels et
 
accessoires pour la pratique et leur entretien.
 
 La librairie est installée dans la base sous-marine de Saint Nazaire et vous y trouverez aussi des petits
 
cadeaux pour vos proches ou ami(e)s ! Le téléphone de la boutique : 02 40 22 16 10

Un grand évènement à venir :

 Au mois de juin 2017, le Queen Mary II accostera à Saint Nazaire :https://www.thebridge2017.com/fr/   :
 
quel évènement ! Bien sûr, à cette  occasion, vous pourrez vous acheter la Trilogie de la Villa aux Oiseaux
 
chez Annie avec le Tome II : Croisière sur le Queen Mary II . En lisant le roman, vous aurez l’impression
 
ainsi de faire vous aussi une merveilleuse croisière car les descriptions  des lieux reflètent le plus fidèlement
 
possible la réalité. Vous ferez la connaissance de passagers attachants à qui il arrive des aventures tantôt cocasses, tantôt mystérieuses… Evidemment, chacun réagit avec son propre caractère. Mais l’amitié ou l’amour sont toujours là, c’est si important quelque soit l’âge que l’on a ! De plus, le personnel du bateau participe aussi aux aventures et c’est tant mieux ! En effet,  il faut lui rendre hommage à lui aussi car sans toutes ces personnes, pas de croisière !
 
Mais, attention, ne vous perdez pas sur cet immense paquebot :)! et Bonne Lecture
 
Du reste, un petit cadeau personnalisé vous sera remis pour chaque achat du livre 🙂 !
 
 
 

 

Ami(e)s des Veillées des Chaumières…

 

Croisière sur le Queen Mary 2: La villa aux oiseaux : tome 2 par [Desbenoit, Isabelle]

 

Les Veillées des Chaumières

Bien Cher(e)s Ami(e) des Veillées des Chaumières,

Je me devais de vous dédier ce petit article… Ami(e)s des Veillées des Chaumières, vous voilà en ce moment plongé(e)s dans le tome 2 de La Villa aux Oiseaux  ! Entre autres bonnes lectures car ce magazine en regorge : santé, art, cuisine, et récits bien sûr ! Un petit clin d’œil spécial à Suzanne de Arriba dont nous suivons en ce moment « le secret du barrage » ! Je suis depuis beaucoup beaucoup … moins longtemps avec vous cher(e)s Veilleuses et Veilleurs ! Mais c’est toujours le même plaisir que j’écris pour vous et pour les personnes qui achètent mes modestes ouvrages.

 D’autres de mes livres parus dans les Veillées  :

Je crois que vous avez déjà pu découvrir six de mes nouvelles du Recueil de (Bonnes) Nouvelles  : il en contient huit : mais certaines ont dû subir des coupes pour tenir dans le journal, les versions complètes sont dans le livre.
 
En 2013, je crois vous avec lu « In manus tuas Domine… » et le frère Benoit Olivier et ce même été le premier tome de la trilogie de « Farid ».  Depuis 2014, les trois récits sont édités dans un seul et même ouvrage.
Seule la Retraite Spirituelle n’a pas été proposé au journal car l’histoire est trop spécifique pour intéresser un large public. C’est d’ailleurs la couverture que je préfère, réalisée par Sébastien, comme toutes les autres.
 
Je voudrais remercier celles et  ceux d’entre vous qui m’encouragent via les rencontres ou les échanges par internet et toute l’équipe des Veillées bien sûr !  C’est en pensant à vous que j’écris bien souvent même si j’ai un autre style et un autre public dans mes e-books Philomène Delavie.
 
Cher(e)s Ami(e)s des Veillées des Chaumières, je vous souhaite un très beau mois de décembre en attendant Noël. Recevez toutes mes amitiés et en espérant que vous serez fidèles au rendez-vous en 2017 pour la suite des aventures de la bande de retraités qui arrivent maintenant à New York 🙂 ! le tapuscrit est prêt, il est à la correction 🙂 !
 
à bientôt,
 
isabelle