Isabelle

Mon top 100 des libraires : la Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 


 

La Librairie GWELADENN à Saint Nazaire

 

 

« Gweladenn » signifie en français «visite», une simple visite y devient très naturellement rencontre ou
découverte.

En fait, l
‘accueil est très chaleureux, je vous conseille vraiment d’y faire un tour ! Parce qu’ Annie est là pour vous conseiller et
vous faire découvrir la Bretagne.
 
Comme dans toutes bonnes librairies, vous y trouverez mes livres 🙂 ! mais aussi :
 
des livres en langues de Bretagne (breton gallo français): romans, contes & légendes, livres de recettes
 
bretonnes, l’Histoire de la Bretagne, ouvrages maritimes, guides, méthodes d’apprentissage des langues,
 
dictionnaires tous niveaux, grammaires, théâtre, poésie, BD, jeunesse, DVD… Mais aussi un rayon musique comprenant

CD & DVD, partitions, de Bretagne, Galice, Pays de Galles, Cornouaille. Egalement, des instruments traditionnels et
 
accessoires pour la pratique et leur entretien.
 
 La librairie est installée dans la base sous-marine de Saint Nazaire et vous y trouverez aussi des petits
 
cadeaux pour vos proches ou ami(e)s ! Le téléphone de la boutique : 02 40 22 16 10

Un grand évènement à venir :

 Au mois de juin 2017, le Queen Mary II accostera à Saint Nazaire :https://www.thebridge2017.com/fr/   :
 
quel évènement ! Bien sûr, à cette  occasion, vous pourrez vous acheter la Trilogie de la Villa aux Oiseaux
 
chez Annie avec le Tome II : Croisière sur le Queen Mary II . En lisant le roman, vous aurez l’impression
 
ainsi de faire vous aussi une merveilleuse croisière car les descriptions  des lieux reflètent le plus fidèlement
 
possible la réalité. Vous ferez la connaissance de passagers attachants à qui il arrive des aventures tantôt cocasses, tantôt mystérieuses… Evidemment, chacun réagit avec son propre caractère. Mais l’amitié ou l’amour sont toujours là, c’est si important quelque soit l’âge que l’on a ! De plus, le personnel du bateau participe aussi aux aventures et c’est tant mieux ! En effet,  il faut lui rendre hommage à lui aussi car sans toutes ces personnes, pas de croisière !
 
Mais, attention, ne vous perdez pas sur cet immense paquebot :)! et Bonne Lecture
 
Du reste, un petit cadeau personnalisé vous sera remis pour chaque achat du livre 🙂 !
 
 
 

 

Mes Recensions : L’affaire Madeleine Vincente de Diane de Monteynard

Recension
L’affaire Madeleine Vincente

« L’Affaire Madeleine Vincente » de Diane de Monteynard est parue chez BoD en février 2017, 15 euros, 270 pages. Le sous-titre est « Voyage au cœur de l’abandon et du secret ».

Je découvre d’abord la couverture de « L’affaire Madeleine Vincente ». Elle présente la photo d’une enfant toute jeune tenant une grande poupée. L’enfant est adossée aux genoux d’une femme que l’on ne voit pas entièrement. Le regard de l’enfant semble déterminé et triste à la fois. En haut de la couverture on devine en sous-impression un tampon et des numéros administratifs.

La lecture du livre ne m’a pas pris longtemps car j’étais littéralement happée par le récit. Ce n’est pas un roman mais une biographie. Elle met en scène Diane de Monteynard, racontant sa vie qui a commencé par une adoption suite à une naissance « sous X » sous le nom de « Madeleine Vincente ». La quête de ses parents inconnus, surtout de sa mère est bien le but de l’auteure qui se livre et mène l’enquête. On ne sort pas indemne de cette lecture. On entre dans le livre avec beaucoup de respect pour cette vie douloureuse et belle à la fois. Diane nous fait le cadeau de nous confier ce qu’elle est et l’on a envie de garder cette histoire pour nous, comme si elle faisait de chacune et chacun de ses lecteurs un ou une confidente unique.

Ce livre est un écrin, l’écrin d’une vie, infiniment précieuse et singulière et en même temps il est une bouteille à la « mer » (à la « mère », en fait). Une femme peut-être, de plus de 62 ans maintenant, lira cet ouvrage et reconnaîtra l’enfant qu’elle a confié à l’adoption…
De courts chapitres présentent les différents épisodes de cette vie mouvementée : l’enfance et le détail de chacune des années auprès de Jeanne, sa mère adoptive, son phare et son ancre, sont évoqués avec précision. Cela montre que lorsque l’on souffre, lorsque l’on a une sensibilité très développée chacune des années de jeunesse est présente dans la mémoire avec les émotions ressenties intactes. Notamment pour Diane vis-à-vis de cette mère adoptive hors du commun et de ce père singulier. Beaucoup de changements dans cette enfance et cette adolescence. Changements de lieux, de milieu social mais aussi fluctuations des sentiments, des désirs et de l’adaptation intérieure en fonction des circonstances. Je n’en dis pas plus, vous découvrirez par vous-mêmes ce récit qui n’arien à envier à un roman à suspense.
Le style est à l’image de cette vie : un peu chaotique parfois, en mêlant différentes choses dans le même paragraphe ou avec certaines phrases que l’on doit relire un peu tellement elles sont denses, voir un peu curieuses. Diane nous montre ainsi sa personnalité si débordante. L’auteure écrit comme elle est. Cela renforce cette intimité avec elle pour le lecteur(e). On ne s’ennuie pas une seule seconde dans ce récit si prenant et plein de rebondissements.
L’intérêt également de ce récit captivant est de voir combien, à partir d’une blessure originelle profonde (l’abandon) et d’une jeunesse difficile, on peut construire et donner le meilleur tout en restant marquée par ce que l’on a vécu. Il faut apprendre à vivre avec. Une leçon de vie, un parcours initiatique où Diane nous entraîne avec sa puissance de vie étonnante.
Sur la forme ? (vous savez combien j’y suis attachée pour les livres autoédités 🙂 ! ) : rien à dire ! 🙂  tout est professionnel de la présentation à l’orthographe. Un des métiers de Diane n’y est pas pour rien:) !

Conclusion :

Vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé ce livre et je pense qu’il apportera à chacun un dialogue avec elle ou lui-même car souvent l’on peut être tenté de faire des allers-retours avec le récit et se dire : et moi aurais-je réagi de la sorte ? Ce que je veux dire par là, c’est qu’il ne s’agit pas d’une biographie visant à se « contempler soi-même » comme il y a en tant mais bien un récit qui s’adresse à l’autre, tout tendu vers une introspection visant à « se donner » sans se reprendre. Il faut beaucoup de courage pour faire un tel ouvrage. Je remercie Diane pour le don précieux qu’elle nous fait d’elle-même à travers son livre. Et qui sait, peut-être tombera-t-il entre les mains de celle à qui il s’adresse de manière particulière, sa mère de naissance?
C’est tout le bonheur que je souhaite à Diane/Madeleine : vous pouvez la retrouver sur son blog : www/dianedemonteynard.com et sur facebook : https ://m.facebook.com/madeleinevincente/et partagez au maximum pour que sa quête ait le plus de chance de trouver un écho !

 

Je veux écrire un livre : comment faire ?

philomène delavie
Je veux écrire un livre : comment faire ?
Jusqu’à présent, j’avais pour habitude de faire des articles à destination des auteur(e)s sur ce blog. Vous retrouvez ici donc de nombreux thèmes et problématiques pour l’écrivain en herbe. Il suffit en effet de taper sur la barre de recherche un mot clé : dédicace, écrire, corrections, livre, etc.
 
Au fil des rencontres que j’ai pu faire, notamment en dédicaces, je me suis aperçue que de nombreuses personnes me parlaient de projets d’écriture, elles souhaitaient écrire un livre mais le projet n’aboutissait pas pour différentes raisons.
 
En regardant sur la boutique Kindle, je me suis également rendue compte qu’il n’existait pas vraiment de guide de ce genre, à part traduit de l’américain (ce qui ne correspond pas pour les auteur(e)s français sur bien des points). Les guides existants sont surtout là pour vous parler du « top 100 d’amazon » etc.
 

Une sorte de vade-mecum :

J’ai donc eu l’idée de faire une sorte de « vade-mecum » pour aider les futur(e)s auteur(e)s à se lancer vraiment et surtout à arriver au bout de leur projet, de leur livre !
 
Il s’agit donc du tome 6 dans la collection des Indispensables de Philomène Delavie.  Il s’agit de mon pseudo sur Kindle pour traiter différents sujets en format e-book.
 
Vous retrouverez donc tous les conseils qu’il vous faut dans ce guide pratique « Je veux écrire un livre : comment faire ? » . Il coûte 3.99 euros (pas besoin de tablette spécifique pour le lire, un ordinateur suffit) et est en version numérique.
 
Fruit de mon expérience de 12 ans d’écriture, ce guide est conçu « pas-à pas« . De l’idée et du genre du livre à l’édition et la commercialisation, vous serez accompagné(e), « coaché(e) » pour apprendre à écrire un livre.
 
J’ai eu beaucoup de plaisir à rédiger cet e-book, et je souhaite qu’il vous soit vraiment utile ! N’hésitez pas à mettre un commentaire sur Amazon après lecture.
 
NB : D’autres thèmes sont traités dans des e-book à 0.99 euros, il vous suffit de taper Philomène Delavie dans la barre de recherche sur Amazon.
 

 

Parution de « New York, en souvenir d’Emile » (tome 3 de la Villa aux Oiseaux)

Tome 3 de La Villa aux Oiseaux
New York, en souvenir d’Emile

 

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New York, en souvenir d’EmileNew York, en souvenir d’Emile

J’ai plaisir à vous présenter mon dernier ouvrage « New York en souvenir d’Emile« . Il s’agit du  tome 3 de la « Villa aux Oiseaux« . En effet, il vient de paraître chez BoD et vous pouvez le commander aussi bien en librairie (distributeur SODIS)  que sur internet. Les référencements sur les différents sites de ventes sont en cours. En outre,  vous avez également la version e-book, en promotion pour 8 semaines chez amazon.

Une suite pleine d’émotions et de découvertes !

En espérant que la suite des aventures de vos 8 héros retraités du faubourg Mulsant de Roanne vous plaira et Très bonne lecture !

Ami(e)s des Veillées des Chaumières…

 

Croisière sur le Queen Mary 2: La villa aux oiseaux : tome 2 par [Desbenoit, Isabelle]

 

Les Veillées des Chaumières

Bien Cher(e)s Ami(e) des Veillées des Chaumières,

Je me devais de vous dédier ce petit article… Ami(e)s des Veillées des Chaumières, vous voilà en ce moment plongé(e)s dans le tome 2 de La Villa aux Oiseaux  ! Entre autres bonnes lectures car ce magazine en regorge : santé, art, cuisine, et récits bien sûr ! Un petit clin d’œil spécial à Suzanne de Arriba dont nous suivons en ce moment « le secret du barrage » ! Je suis depuis beaucoup beaucoup … moins longtemps avec vous cher(e)s Veilleuses et Veilleurs ! Mais c’est toujours le même plaisir que j’écris pour vous et pour les personnes qui achètent mes modestes ouvrages.

 D’autres de mes livres parus dans les Veillées  :

Je crois que vous avez déjà pu découvrir six de mes nouvelles du Recueil de (Bonnes) Nouvelles  : il en contient huit : mais certaines ont dû subir des coupes pour tenir dans le journal, les versions complètes sont dans le livre.
 
En 2013, je crois vous avec lu « In manus tuas Domine… » et le frère Benoit Olivier et ce même été le premier tome de la trilogie de « Farid ».  Depuis 2014, les trois récits sont édités dans un seul et même ouvrage.
Seule la Retraite Spirituelle n’a pas été proposé au journal car l’histoire est trop spécifique pour intéresser un large public. C’est d’ailleurs la couverture que je préfère, réalisée par Sébastien, comme toutes les autres.
 
Je voudrais remercier celles et  ceux d’entre vous qui m’encouragent via les rencontres ou les échanges par internet et toute l’équipe des Veillées bien sûr !  C’est en pensant à vous que j’écris bien souvent même si j’ai un autre style et un autre public dans mes e-books Philomène Delavie.
 
Cher(e)s Ami(e)s des Veillées des Chaumières, je vous souhaite un très beau mois de décembre en attendant Noël. Recevez toutes mes amitiés et en espérant que vous serez fidèles au rendez-vous en 2017 pour la suite des aventures de la bande de retraités qui arrivent maintenant à New York 🙂 ! le tapuscrit est prêt, il est à la correction 🙂 !
 
à bientôt,
 
isabelle

 

Mes Recensions : comme un Moineau de Céline Saint-Charle

Céline Saint-Charle

« Comme un moineau » de Céline Saint-Charle
 Une de mes recensions portait déjà sur une nouvelle de Céline Saint-Charle à Noël dernier. Céline écrit en effet beaucoup de nouvelles et les publie dans des recueils. Un a d’ailleurs été publié récemment (« Un repas prévu de longue date »). Mais, j’ai eu envie de découvrir son roman « Comme un moineau » publié chez BoD en mai 2015. Il fait 346 pages et coûte 15 euros.
La couverture de couleur noire montre une photo de banlieue avec des barres d’immeubles. Le titre se détache en jaune dans une police un peu déstructurée.
Alors en avant pour la lecture ! Âmes sensibles, qui changez de chaîne dès que vous voyez écrit « moins de 10 ans » sur l’écran, surtout ne l’ouvrez pas ! Je ne le conseillerai pas non plus à de jeunes ados, mais plutôt à de grandes jeunes car il décrit certaines scènes de violence très grandes.
Le livre est structuré avec un fil rouge : un voyage en bus qui revient de temps en temps. L’histoire se déroule sinon de façon chronologique. En tant que lectrice, je trouve que le roman serait très bien sans ce rappel de loin en loin du voyage en bus. Céline est obligée de mettre un sous-titre « aujourd’hui » pour nous rappeler que l’on revient au fil rouge. Le récit est suffisamment dense et plein de péripéties pour tenir en haleine les lecteurs ou lectrices sans ce procédé. Mais cela reste un avis personnel.
En ce qui concerne les personnages un caïd de banlieue et une jeune fille élevée dans un contexte très carencé affectivement. Leur histoire au sein d’une banlieue où « Ben » règne en maître est faite d’événements alternants « traschitude » complète et moments de grâce ou de vie ordinaire. C’est sur ce contraste que sont bâties ces personnalités très dissonantes. Le lien entre les deux personnages se révélera être la lecture, autre étrangeté.
Je n’ai pas forcément l’habitude de lire  et de faire mes recensions sur des romans si noirs et où la violence a une part aussi importante. Elle y relate des scènes extrêmes mais j’ai été captivé par le récit. J’ai lu le livre avec plaisir soutenue par l’intrigue bien construite. Céline a une écriture fluide qui s’attache aux détails. Elle remarque des petits faits : je trouve cela très plaisant. Son imagination, soutenue par des éléments de réalité qui « nous parlent » font un bon mélange. C’est, il me semble être sa marque de fabrique.

La forme :

Le style est fluide, homogène, le vocabulaire reste « en bon français » même si l’on est en banlieue et que l’on pourrait s’attendre à quelques mots d’argots ou de langage « jeune ». Cela me convient, je n’aime pas les livres où l’on doit déchiffrer des SMS écrits en phonétique. Où sous prétexte de « coller » au personnage, on passe son temps à lire des phrases en argot ou autre langage oral. Céline alterne de belles descriptions. C’est un autre point fort du style, avec d’autres éléments ce qui donne une écriture variée et agréable.
Les personnages évoluent, la narratrice et héroïne Judith se transforme au fil des mois, des années… Je ne veux pas en dire plus pour vous laisser le plaisir de la découverte. Je vous recommande chaleureusement cette lecture. Un vrai roman bien construit, plein de surprises, même si l’on s’attend sans s’attendre à certains événements. Pourquoi « Comme un moineau » ? et bien vous verrez 🙂 !

 

Mes Recensions de Livres BoD : Katzen de Marc Anstett


KATZEN de Marc Anstett
KATZEN cela veut dire « Chats » en Allemand mais, rassurez-vous, Marc Anstett a bien écrit le livre en français !
La couverture est extrêmement sobre, toute blanche avec le titre en gris clair. Katzen a été publié chez BoD en avril 2016 au format poche, il compte 176 pages et coûte 14 euros.
Ce petit roman est très original, nous allons y venir… Mais pour le lire il va falloir faire le chat : rester bien sage, tranquille sans avoir envie de courir après une balle ou de jouer avec le vent… Non, vous installer, vous lover dans votre fauteuil préféré et ne plus en bouger…
Car l’originalité première de Katzen c’est que vous allez rester pratiquement pendant tout le roman dans un espace très limité : la maison. Vous irez jusqu’à l’appentis et la boîte aux lettres, c’est promis ! mais pas plus loin. Vous êtes à la frontière allemande, côté français dans un village perdu en compagnie d’un grand et vieux monsieur nommé Balthazar qui vit seul.
Alors que l’on enseigne aux écrivains en herbe qu’il faut maintenant un rebondissement à chaque page pour que le lecteur ou la lectrice reste accroché (e) à votre livre, Marc Anstett fait l’inverse… Une sorte de scène de théâtre où le personnage est seul et où il digresse à l’envi. Ce roman, c’est l’art de la digression en 170 pages. Ce n’est même pas une action au ralenti, non c’est un monologue intérieur. Au début, on s’attend à ce que l’histoire, enfin l’action se déroule rapidement : on l’attend mais, bien vite, on fait le chat car ce livre, c’est autre chose… On va découvrir la personnalité très improbable du héros, Balthazar qui vit reclusdans sa maison avec pour seule compagnie trois chats.
On va sauter de sa vie à lui, que l’on découvre au fur et à mesure, au récit d’événements sociaux et politiques en passant par des scènes complètement théâtrales où l’on voit littéralement le personnage effectué des mouvements, comme un ralenti.
Si vous aimez l’action rapide, Katzen n’est pas pour vous, vous allez piaffer à chaque page 🙂 ! Si vous abordez cette lecture en voulant savourer chaque page pour ce qu’elle est sans attendre autre chose, ce livre est fait pour vous.
Une petite réserve pour moi cependant sur le mélange des champs littéraires : on passe d’un récit historique à une scène de théâtre puis à un monologue psycho-philosophique ou familier avec une action réelle. Un manque d’harmonie même si c’est un tour de force d’écrire 170 pages comme cela et quand même dans un style tout à fait lisible.
Notons que sur la partie historique, Marc Anstett est très documenté, sur la partie théâtrale, les scènes sont réussies, et l’intrigue (car il y en a une bien sûr même si elle s’étire à l’infini) est bien choisie : mais fallait-il ce mélange un peu détonnant parfois ?
Ce qui m’a amusé c’est le nombre incroyable d’expressions du langage courant, genre : « mieux vaut être sourd que d’entre ça » (p. 15) « motus et bouche cousue » (p. 75) etc.. On a une expression qui concentre un langage familier, qui fait retrouver ces expressions populaires ou familières qui ne sont pour certaines plus trop usités. Les registres lexicaux sont très divers par ailleurs, accentuant le mélange décrit dans le paragraphe précédent.
Faut-il lire Katzen ?Assurément parce que ce petit ouvrage est incroyablement riche même si très hétéroclite, c’est ce qui fait son charme et son originalité. Chacun y trouvera son miel dans les registres qu’il ou elle aime.

Mes Recensions de Livres BoD : « Le sourire des coquelicots » de Catherine Kessler

Le sourire des coquelicots par [Kessler, Catherine]
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Le sourire des Coquelicots
« Le sourire des coquelicots » a été publié chez BoD en juin 2016 par Catherine Kessler. Il coûte 18 euros et est disponible aussi bien en librairie que sur internet. Le site www.le-sourire-des-coquelicots.frvous le présente.
Parmi les dizaines de livres qui sortent chez BoD chaque mois, on trouve des pépites, « Le sourire des coquelicots » en est une pour moi et je vais essayer de vous expliquer pourquoi.
Le titre est choisi avec soin et justesse « les coquelicots » symbolisant les « morts au combat » mais aussi la couleur du rouge à lèvres lumineux de cette mystérieuse jeune fille romantique au regard profond… La couverture des plus réussies est en parfaite correspondance avec l’histoire. Vous me direz, on apprend en quatrième de couverture que l’auteure est une professionnelle du photojournalisme !
Quant au récit en lui-même, il se révèle vraiment passionnant : il s’agit d’une histoire vraie romancée par l’auteure qui a comblé habilement les lacunes des archives et des souvenirs pour nous livrer l’histoire de sa famille durant la guerre de 1939-1945.
Usant d’un procédé littéraire très approprié, Catherine Kessler fait des allées-retours entre le passé et le présent au fil des pages et de ses découvertes. On imagine le lent et difficile travail de recherches mais aussi celui, aussi ardu et déstabilisant, du cœur et des émotions au cours de la découverte progressive des événements et de ce lourd secret de famille.
Le style sait s’adapter au récit, tantôt journalistique, tantôt classique ou plus lyriqueavec certaines descriptions de sentiments ou de lieux très littéraires. En tout cas, cette diversité est agréable et sert bien ce roman qui allie les événements tragiques de la guerre avec une saga familiale compliquée.
Catherine Kessler réussit le pari d’allier la rigueur historique avec le vécu émotionnel fort des personnages, ce n’était pas évident à réaliser…
Sur la forme, rien à dire à part certaines conventions de majuscules pour les incises non-respectées : ah ! Ces correcteurs orthographiques qui nous induisent en erreur ! Tous les auteurs en font l’expérience… ; quelques coquilles également, peu nombreuses. Somme toute, rien de bien dérangeant quand on est captivé par le récit en lui-même.
L’intérêt de cet ouvrage « le sourire des coquelicots » est double il me semble : on y plonge vraiment dans les ressorts de la guerre de 39-45, on a des éléments très factuels et d’autre part on vibre avec cette histoire familiale et le positionnement des membres de la famille en ces temps troublés. Cette famille cela aurait pu être la nôtre… On s’interroge inévitablement : qu’aurions-nous fait, nous, à leur place ?
Il m’est venu à l’idée que les jeunes qui étudient cet épisode si traumatisant de notre histoire en troisième mais aussi au lycée pourraient lire avec vraiment beaucoup de profit ce récit : plus encore qu’un film, il percevrait ainsi comment l’on vivait à l’époque et quels ont été les événements marquants. Comme un « docufiction » qui les plongerait dans un temps et dans une ambiance bien éloignés de leur quotidien… Occasion également de débattre sur des sujets évoqués dans le roman : la fidélité et l’amour de sa famille et de sa patrie et l’articulation des deux : que faire quand l’un contredisait l’autre ? Je vois déjà Catherine Kessler, invitée par les professeurs, débattre avec des élèves motivés par cette histoire tirée d’une saga familiale réelle…
Bref, vous l’aurez compris, « Le sourire des coquelicots » de Catherine Kessler commence tout juste une longue vie et je vous recommande vivement sa lecture vous ne serez pas déçu.

Mes Recensions de Livres BoD : La Mort ? Un Choix pour la Vie ! de Martine Luce Blot

« La Mort ? Un choix pour la Vie ! » Voilà un titre tout à fait optimiste pour un événement qui nous concernera tous un jour ou l’autre… Le sous-titre nous renseigne plus avant sur le contenu de l’ouvrage : « Du mourir en France aujourd’hui ».
L’auteure, Martine Luce Blot, a fait paraître son livre en avril 2016 aux éditions BoD(17,99) euros.
Books on Demand fait paraître tous les styles de littérature et il m’a plu de découvrir cet ouvrage un peu plus « sérieux » que ceux que je recense sur mon blog habituellement. Je l’ai trouvé passionnant et j’ai eu envie de vous en dire un peu plus…
La couverture, en noire et blanche est sobre mais illustre bien le thème… Cette rosace qui s’étend à l’infinie dans une lumière de plus en plus intense…
Comme le dit Martine Luce Blot à la fin de son introduction « apprivoiser l’idée que nous avons de la mort, pour laisser la vie battre son plein dans cet ultime instant en partage est le propos du livre »
Le parcours personnel de l’auteure est d’une grande richesse humaine (je vous laisserai le découvrir) et sa pratique professionnelle ainsi que ses études poussées n’ont fait que renforcer son expertise pour parler de ce sujet qui peu à peu est devenu « tabou » en France. On meurt à 80 % à l’hôpital ou dans une structure de soins en France aujourd’hui.
Martine Blot nous explique d’abord comment l’on se situe devant la mort dans nos sociétés occidentales. C’est à travers l’histoire qu’elle retrace cette « histoire de nos morts » : si celles-ci sont ritualisées et collectives, elles deviennent de plus en plus, à partir du 12iéme siècle sujettes à un individualismenouveau en se détachant progressivement d’une résignation « confiante et spontanée » comme l’écrit l’auteure, la volonté « d’être soi » émerge… Première partie que j’ai trouvée très pertinente. Puis, l’auteure expose quelques points de vue de philosophes. Ensuite on s’intéresse aux rituels funéraires et l’on se pose la question de ce qu’ils sont et de leur utilité.
L’occasion d’un voyage cette fois-ci dans l’espace de l’Asie en passant par l’Égypte pour revenir vers l’Europe. Ce n’est évidemment pas exhaustif mais cela aide à comprendre la diversité des situations culturelles.
Martine explore ensuite la situation en France : les rites que proposent les pompes funèbres et toutes les grandes religions ou courants religieux. Cela sera illustré par l’exposé de trois « hommes » (dommage que des femmes n’aient pas été interviewées aussi !) : un curé, un pasteur et un imam.
On repart ensuite pour une exploration de la mort dans les peuples traditionnels pour revenir à notre quotidien en France : la mort en milieu hospitalier : cette partie, très développée, est très instructive : les soignants qui manquent de temps, leurs vécus etc.
La seconde partie aborde le sujet passionnant des N.D.E., de la médecine et de la physique quantique face à l’au-delà. Les N.D.E., Martine connaît puisqu’elle-même en a fait l’expérience, elle les présente donc avec des mots qui « sentent le vécu ». Par contre l’existence de ce que l’on appelle les N.D.E. « négatives » n’est pas développée. On expose également les croyances d’une société ésotérique. De mon point de vue ce n’est pas trop le lieu pour ce dernier point dans ce livre mais je vous laisserai en juger par vous-même. En tout cas ce développement « gnostique » contraste avec l’écriture assez « objective » du reste.
Le dernier chapitre s’intéresse au monde animal : les animaux de compagnie dont la mort provoquera un chagrin et un deuil intense chez leurs maîtres et les animaux tués par milliers dans les abattoirs dans l’indifférence et l’assentiment de la société. Martine Blot, qui a dédicacé son ouvrage à ses parents à son compagnon mais aussi à ses deux chats ! semble très concernée par cette cause et elle a à cœur de nous l’exposer même si cela déborde un peu du sujet du livre.
Une analyse solide et documentée donc, intéressante comme tout et pas du tout « morbide » 🙂 ! Un livre vivant qui nous fait réfléchir sur les manières d’accueillir ce moment ultime de la vie qu’est la mort. Il vous aidera à comprendre ce qui se joue et comment vous pouvez vous aussi influencer les choses pour que la mort redevienne un moment de vie sans solitude et plus serein parce qu’il est entouré et porté par le sens que vous lui donnez… Et surtout par l’amour et l’attention que vous témoignez à celle ou celui qui s’en va…
Une lecture à recommander à toutes et à tous puisque nous sommes tous concerné(e)s ! Aussi bien à ceux qui ont peur de la mort qu’à ceux qui n’y pensent pas ou essaient tout du moins 🙂 ! Mais aussi à ceux qui ont des proches en fin de vie. Lire Martine Blot, c’est se donner les moyens de réfléchir à nouveau frais pour être plus serein et plus présent. En quelque sorte lire « La Mort ? Un choix pour la Vie ! » pour ne pas mourir « idiot »… !

Le Tome 2 de la Villa aux Oiseaux : Croisière sur le Queen Mary II est paru !

La suite de « La Villa aux Oiseaux«  vient de paraître ! J’ai le plaisir de vous la faire découvrir :

Il s’agit de « Croisière sur le Queen Mary II« , paru chez BoD en Mai 2016

Voilà donc la couverture :


et la quatrième de couverture :


Retrouvez donc vos amis retraités du Faubourg Mulsant en route vers une nouvelle aventure !  Un livre détente qui accompagnera agréablement vos vacances 🙂 ! Vous pouvez le commander dès maintenant chez votre libraire habituel (il est distribué par Sodis) ou sur de nombreux sites en ligne.

Très bonne lecture 🙂 !