Isabelle

Mon Top 100 des libraires : le Kiosque ALTHI au COTEAU (42)

 
 

Au COTEAU (42120) , dans cette belle petite ville au bord de la Loire, Le Kiosque ALTHI, tout près de la gare, c’est un rendez-vous incontournable pour acheter sa presse quotidienne ou hebdomadaire ainsi que de la bonne littérature ! La preuve, regardez un peu le détail de la vitrine qui illustre cet article 🙂 !

Véronique et Thierry GOUTORBE vous y accueillent  au 132 avenue de la Libération : on ne peut pas se tromper, c’est la rue principale, le grand axe de l’agglomération. Une belle avenue qui mène au « pont du Coteau », de l’autre côté, c’est Roanne !

Les plus de cette « Libraire, Papeterie, Loto »  ? : Un accueil 3 étoiles !  Toujours le sourire, un petit mot pour chacun et l’on se met en quatre pour vous trouver ce qu’il vous faut : vous souhaitez un livre qui n’est pas en rayon ? Qu’à cela ne tienne, on vous le commandera sans délai ! il y a toujours une solution pour vous satisfaire…
Vous aimez les livres régionaux et les auteurs locaux ? le rayon est bien toujours bien garni…

La presse est également en bonne place et les fournitures de papeterie ne manquent pas.

L’on peut très aisément se garer devant le magasin, cela ne gâte rien.

Bref,  vous l’aurez compris, je vous recommande tout particulièrement cette librairie, si vous habitez dans la région ou si vous êtes de passage.
Les horaires d’ouverture sont du lundi au vendredi de  6H à 12h30 et de 15h à 19h, le samedi de 6H à 12h30 et le dimanche de 7H à 12H30.
Le numéro de téléphone : 04.77.68.04.82



La Villa aux Oiseaux : les dédicaces et la suite …

 
 
 
Les Dédicaces …

Isabelle et les dédicaces : le retour 🙂  Le décor : Le Roannais, « Villa aux Oiseaux » oblige 🙂 !

Les acteurs et les actrices: mes lectrices et lecteurs que je remercie pour leur intérêt pour ma modeste prose et à qui je souhaite d’agréables moments de lecture et d’évasion….

Dédicace à RENAISON : acte 1, scène 1

 
Il fait très beau en ce samedi matin 20 Juin 2015 sur la côte roannaise : Karine Ballansat et sa maman m’accueillent avec chaleur dans leur librairie et je suis bientôt rejointe par Philippe Marconnet qui présente son livre « un siècle de faits divers dans le département de la Loire » aux éditions de Borée.
 
Comme toujours d’agréables rencontres émaillent la matinée entrecoupées par la conversation toujours fournie de mon voisin et de pauses petits-fours/café/discussion avec nos accueillantes libraires.
 
Si la Villa aux Oiseaux, roman qui se passe au faubourg Mulsant,  est au centre de l’attention de mes futur(e)s lectrices et lecteurs, le Recueil de (Bonnes) Nouvelles remporte lui aussi un franc succès !
 
Retrouvez l’article de Gilles Bardet sur son site laventureparlecrit
 
Dédicace à RIORGES : acte 1, scène 2
 
L’après-midi même, je m’installe sur le beau stand préparé par Lucile en bordure d’allée de l’Espace CULTUREL. Les mêmes livres à faire découvrir mais cette fois-ci, Farid, La Trilogie et toujours le Recueil de Bonnes Nouvelles ainsi qu’In manus tuas Domine sont les vedettes, tandis que la Villa aux Oiseaux reste un peu en retrait 🙂 ? Ce qu’il y a d’amusant dans les dédicaces c’est que l’on ne peut rien prévoir du tout !
 
Toujours de belles rencontres… Un grand merci à celles qui sont venues me soutenir et qui se reconnaitront 🙂 ! Comme il est plaisant de discuter des goûts de lecture avec ceux qui nous accordent un moment de leur temps ! Ces conversations sont toujours très enrichissantes.
 
Dédicace au COTEAU : acte 2, scène 1
 
Troisième acte : cette fois, nous voici au Kiosque ALTHI, près de la gare du Coteau chez le très sympathique couple Véronique et Thierry Goutorbe. Un bel accueil, une table où, sur une jolie nappe, trône un décor de petits oiseaux 🙂 ! 
 
Entre le journal du jour ou quelques jeux à enregistrer, les clients se laissent tenter pour découvrir La Villa aux Oiseaux et le Recueil de (Bonnes) nouvelles : ce dernier en séduit plus d’un.
Et puis, j’ai la joie de voir arriver des lectrices, lecteurs déjà convaincus qui viennent leur livre sous le bras, le faire dédicacer.
 
De nouveau, des rencontres inattendues et si plaisantes ! on discute… on échange et il est déjà 12h30 ! Dommage, je serai bien restée encore 🙂 ! et chic il ne pleut plus, le temps s’est bien levé…
 
Dédicace à ROANNE : acte 2, scène 2
 
C’est au 44 de la rue Maréchal Foch à Roanne, une des rues piétonnes en centre-ville que je retrouve Marjorie et Eliane, cette dernière ayant fait le déplacement de Lyon. elles  m’accueillent dans une magnifique Librairie St Paul que je découvre. Là encore, une belle hospitalité dont je suis à chaque fois, très touchée.
 
Des rencontres, peut-être moins nombreuses que lors de mes dernières dédicaces (il faut dire aussi que je ne reste que 2H30) mais qui font mouche ! et surtout qui font énormément plaisir : là encore, les intéressé(e)s se reconnaitront 🙂 ! : La Villa aux Oiseaux talonne In manus tuas Domine Normal dans une librairie Chrétienne 🙂 !
 
Vous n’avez pas pu venir ?
Qu’à cela ne tienne les libraires ont prévu largement et tous mes livres sont à votre disposition dans chacune de ces quatre librairies : Tout doit disparaître avant la prochaine commande 🙂 !


Eliane, responsable de la Librairie St Paul de Lyon tient également mes ouvrages à votre disposition Place Bellecour : n’hésitez pas surtout 🙂 !


Alors, acte 3, scène 1 et suivantes… : à vous de jouer 🙂 !


 Un conseil d’ami(e)… : Achetez vos livres en librairie ! c’est tellement mieux que sur internet…  On a le conseil du libraire, on voit d’autres livres qui pourraient aussi nous intéresser et on peut les feuilleter sans bourse délier 🙂 !
Pour finir, un TRES GRAND MERCI à tous ces libraires tous plus sympathiques et compétents les uns que les autres pour leur accueil et la mise en avant de mes petits ouvrages …  Et bientôt un article sur chacune de ces librairies dans « mon top 100 des libraires », le temps de les rédiger …

 
Ps1 : Evidemment, mais je le rajoute quand même, vous pouvez acheter mes livres dans toutes les autres libraires de France et de Navarre car ils sont disponibles partout :)!

Ps2 : Pour les prochaines dédicaces, elles seront annoncées sur ce blog, il suffit d’y venir régulièrement .. 🙂 pourquoi ne pas le mettre dans vos favoris ? soyons fous 🙂 !

ps3 : le dernier 🙂 ! voici le lien de l’interview sur Radio Val de Reins : http://www.rvrradio.fr/L-auteure-Isabelle-Desbenoit-sur.html à ré-écouter en podcast !

LA VILLA AUX OISEAUX (et mes autres livres) : Les Séances Dédicaces en Roannais

Sous la pression amicale de mes amie(s) de la région Roannaise, les dates pour les séances de Dédicaces pour « LA VILLA AUX OISEAUX » et mes autres livres sont calées ! 🙂


Le Livre qui se passe à Roanne !

DEDICACES,  auteure Isabelle DESBENOIT :

– Samedi 20 juin 2015 de 9h30 à 12h30 à la librairie BALLANSAT à RENAISON

 – Samedi 20 juin  2015de 16h à 18h à l’espace CULTUREL Leclerc RIORGES
 

– Mardi 23 juin de 9h30 à 12h30 2015 au Kiosque ALTHI, chez Mr et Mme GOUTORBE  au COTEAU

 
 – Mardi 23 juin de 15h à 17h30  2015 à la Librairie St PAUL de ROANNE
 
VENEZ NOMBREUX 🙂 ! Vous pourrez aussi vous procurer  :
 

FARID, LA TRILOGIE pour vos enfants de 9-14 ans (un suspense qui leur fera passer un excellent moment 🙂 ).

RECUEIL de (BONNES)  NOUVELLES : si vous aimez « La Villa aux oiseaux« , vous aimerez aussi le Recueil ! le même style 🙂 ! Faites-vous plaisir pour les lectures des vacances qui approchent.

IN MANUS TUAS DOMINE… un Thriller religieux réaliste avec des moins d’aujourd’hui si vous aimez le suspense et la spiritualité. Laissez-vous tenter … !

A Très Bientôt !  je me réjouis par avance de nos futures rencontres 🙂 !

 
 

LA VILLA AUX OISEAUX : Le Livre qui se passe à ROANNE !



https://www.facebook.com/LAVILLAAUXOISEAUX
La Villa aux Oiseaux : le Roman qui se passe à Roanne !
 
 

Cher(e)s Ami(e)s Roannais et de la région Roannaise,

 
 Je me dois de vous dédier ce petit article puisque LA VILLA AUX OISEAUX a pour cadre un quartier bien connu de Roanne : Le Faubourg MULSANT 🙂
 
Vous aurez d’ailleurs sûrement l’occasion de retrouver chez un de vos commerçants préférés l’affiche qui illustre cette page avec un bandeau rouge : le Roman qui se passe à Roanne !
 
Mais alors, où se procurer « la Villa aux Oiseaux » à Roanne ?

Et bien, vous avez le choix ,si vous le souhaitez, d’aller :

A l’ESPACE CULTUREL de RIORGES : Lucile et son équipe sympathique sont à votre écoute et vous ont réservé des exemplaires… N’hésitez pas à venir les rencontrer. Vous pourrez aussi y trouver tous mes autres ouvrages : In manus tuas Domine…, Farid, la Trilogie et le Recueil de (Bonnes) Nouvelles !

Ou bien, dans la rue du Lycée, à LA LIBRAIRIE MAYOL : Mr et Mme Mayol vous réserveront un bon accueil, là aussi vous retrouverez toute ma modeste littérature…

La LIBRAIRIE ST PAUL : où vous trouverez aussi mon thriller religieux, In manus tuas Domine… et mes deux autres ouvrages.

Et aussi, dans cette même rue, au FORUM MIROSE : l’équipe tient à votre disposition des exemplaires de la VILLA AUX OISEAUX ainsi que des trois autres livres.

Tous les points de vente « PRESSE » (kiosque, maison de la presse etc..) du COTEAU et de ROANNE l’ont aussi commandé dont Anne Marie PAN Au Faubourg Mulsant, bien sûr 🙂 :!

Les libraires du COTEAU,  RENAISON,AMPLEPUIS, St SYMPHORIEN, MARCIGNY, St JUST EN CHEVALET etc…  se tiennent près à vous fournir LA VILLA AUX OISEAUX ainsi que mes autres ouvrages: ) !

A St ETIENNE, la LIBRAIRIE de PARIS etc.

Merci à tous du bon accueil fait à ma modeste prose et à bientôt pour les commentaires de lectures soit sur Facebook, soit sur ce blog 🙂 !

Il me reste à vous souhaiter une très Bonne lecture et à remercier bien chaleureusement toutes les personnes qui m’aident à faire connaître le livre à Roanne,

Je veux citer en terminant les amis du PAYS ROANNAIS, (une mention spéciale: ) à,  Jean Paul Nomade, Michel Bernard, Josiane Muron, les correspondants de Luré etc. etc.  ainsi que les journalistes de La TRIBUNE LE PROGRES  : Michel Chevignon et  de L’ESSOR, (Merci Béatrice !)
Merci à tous !



 
 

LA VILLA AUX OISEAUX est parue !

La VILLA AUX OISEAUX vient de paraître !

 Je vous laisse découvrir, en avant première,  la couverture 🙂 
 Il est publié chez BoD éditeur, comme mes autres romans.

Ce roman a pour cadre le « Faubourg Mulsant » à Roanne (42) et il relate une histoire originale…

Il est disponible au prix de 12.90 en format papier (dans toutes les librairies).

Une promotion de 8 semaines au format e-book à 0.99 euros sera lancé pour vous permettre de le découvrir. Ensuite, il sera vendu à 5.99 euros.
Bien sûr ,vous le trouverez sur en ligne sur  Amazon, Fnac etc,  dès son référencement.

Pour les libraires, je rappelle que mon livre est distribué par SODIS avec le contrat habituel éditeur (reprise d’invendus etc..) contact : noemie.derhan@bod.fr .
Vous le trouvez facilement dès sa parution sur la base DILICOM et pourrez le commander tout à fait normalement (un petit délai car fabrication « à la demande », c’est bon pour la planète ! et j’y tiens…).

En vous remerciant par avance du bon accueil que vous lui ferez et évidemment, j’attends vos commentaires de lecture !

Baisse importante du prix de FARID la Trilogie et Recueil de (Bonnes) Nouvelles !

Farid la trilogie et le Recueil de (Bonnes) nouvelles moins chers !

 

Une Bonne Nouvelle de plus ! : mon éditeur répercute la baisse de ses coûts sur le prix de revient des livres. Résultat, je vais pouvoir rééditer Farid, le Trilogie (9-14 ans) et Recueil de (bonnes) Nouvelles (adultes et adolescents)  et diminuer leurs prix d’environ 5 euros chacun : C’est énorme ! et ce sont mes lecteurs qui vont pouvoir en profiter 🙂 !

Avec le crise, cette baisse est la bienvenue, pouvoir continuer à acheter des livres pour soi et ses enfants tout en maintenant un budget parfois serré c’est important !

Le seul inconvénient, ce sera le changement d’ISBN mais bon comme il n’y a pas très longtemps qu’ils sont édités, cela ne devrait pas poser de souci.

Je vous tiens au courant et donc attendez un peu si vous voulez acheter l’un ou l’autre de ces deux livres, cela va se faire dans les jours prochains.

Par contre, In manus tuas Domine…, mon thriller religieux reste au prix de 15 euros, il est édité depuis 2009, pas de possibilité de changer l’ISBN et la baisse de tarif serait moindre car c’est un plus petit volume.

Donc, vous pouvez continuer à vous le procurer en toute tranquillité.

Les trois tomes de Farid, publiés en 2009, ne changent pas non plus, ils sont quand même à moins de 10 euros, ce qui reste raisonnable.

Tome 1  : Farid et le mystère des falaises de Cassis
Tome 2 : Farid au Canada
Tome 3 : Farid et les secrets de l’Auvergne

Alors Bonnes Lectures ! au coin du feu ou bien calé dans votre canapé auprès du radiateur 🙂 ! Evadez-vous  !

(pour acheter en ligne, cliquer sur les liens en passant la souris sur le titre des livres : vous aurez soit la page Facebook où le lien Amazon apparaît, soit directement la page Amazon. Mais vous pouvez les acheter en librairies directement ou sur beaucoup d’autres plateformes en ligne). Je ne suis pas spécialement fan d’amazon, c’est juste que je peux mettre le lien direct 🙂 !


Comment les auteurs choisissent-ils le style et le genre de leurs écrits ?

Keyboard, Old, Technology, Typewriter
comment choisir le style et le genre de son livre 

Voici avec un peu de retard l’article promis 🙂 !
 
Chaque auteur a un style et un genre particulier. Sauf, bien sûr, les écrivain(e)s qui à l’image des faussaires de tableaux  écrivent « à la manière de « , cela peut aussi exister.
Nous enlèverons également la catégorie d’auteur(e)s qui veulent écrire uniquement dans un but commercial et qui s’efforcent de copier un style et un genre qui a fait un carton en librairie, ou encore les plagiaires.
 
Nous parlons ici des auteur(e)s qui se lancent, seul(e)s à l’assaut de la page blanche… tels de valeureux héros ou héroïnes…  Je vous l’accorde c’est périlleux 🙂 mais ô combien intéressant 🙂 !
 
Le Style :
 
Un auteur(e) écrit avec ce qu’il ou elle est d’abord.
 
Ce qui implique que le style va en général refléter la manière d’être de la personne dans son être profond, ce qui peut être caché pour les autres en la voyant vivre. C’est sa manière de penser qui s’exprime dans l’écriture : claire, concise ou volubile et foisonnante…
 
Bien sûr, l’auteur(e) connaît ses défauts d’écriture et les travaille  mais il n’en demeure pas moins qu’ il ou elle ne peut pas se renier lui-même. Quelqu’un qui a l’habitude de faire des phrases longues ne pourra pas se corriger tout le temps et d’ailleurs cela serait bien dommage. Quelqu’un qui aime observer les choses dans les détails fera des descriptions précises ou complètes, un autre qui vit à 100 à l’heure négligera cet aspect en privilégiant l’action.
 
Le style est ce que l’auteur(e) a de plus personnel, ce que l’on ne peut pas lui enlever. On reconnaît du Prévert ou du Proust sans problème. Pour des auteurs moins connu(e)s,  une personne de l’entourage de l’auteur(e) reconnaît son « style ». Elle dira : « Ah oui, c’est bien elle ! ». C’est subtile, des manières de s’exprimer, un humour particulier quelquefois, des tournures de phrases, des adjectifs qu’elle aime employer….
 
Un ou une auteur(e), c’est d’abord un style, inimitable et personnel comme les empreintes digitales…
Mais pour cela, la personne a besoin d’une certaine maturité. Les influences multiples dont se nourrit le style de l’auteur(e) restent à l’état de traces, fugaces mais transparait ce qu’il ou elle a fait de ses lectures, de ses expériences, de sa vie…
 
« je n’aime pas son style » ou « j’adore son style » : souvent le lecteur se découvre une proximité de caractère ou d’intérêts avec la manière d’écrire de l’auteur(e). Cela « lui parle ». Et pourtant, en lisant la biographie de son auteur(e) préféré(e) il ou elle pourra être déçu(e) par ce qu’il découvre. L’écrivain(e) qui l’a tend inspiré(e), fait rêver dont il ou elle pensait être si proche n’est pas celui ou celle qu’il ou elle attendait… Quel mystère que l’écriture qui peut transcender les personnalités à ce point !

Pour conclure sur le style : on ne le choisit pas, il s’impose à nous. Nous pouvons juste essayer de le faire évoluer dans le sens qui nous parait le plus beau… Mais le mieux n’est-il pas de l’accepter, comme on finit par s’accepter soi-même en devenant de plus en plus sage ? Il ne plaira pas à tous, c’est certain mais tant pis… Il sera unique et pour celles ou ceux qui l’aimeront, il sera celui qu’il ou elle attendait…

En tant qu’auteur(e) moi-même, je suis extrêmement touché(e)  lorsque un ou une lectrice me témoigne combien mon style lui plait, alors même que je ne suis souvent insatisfaite de ce dernier…
 
 
Le Genre :
 
On dit que le premier ouvrage est celui dans lequel il ou elle  met le plus de lui-même… Auteurs qui me lisez avez-vous cette impression ?

Le genre que l’on choisit est souvent celui qui nous attire le plus dans nos lectures ou nos intérêts. Ou bien, pour le cas des biographies, on a envie de transmettre ou d’éclaircir sa vie en la « mettant en forme »  dans un livre.

On aime l’histoire, on se lancera dans les romans historiques. On est passionné par les histoires romantiques, on se tournera naturellement vers ce genre etc.

Certain(e)s auteur(e)s (comme moi, pour mon livre In manus tuas Domine…)  se lancent dans l’écriture d’un ouvrage mêlant plusieurs genres qu’il ou elle n’ont pas encore trouvé encore en librairie. En fait, il ou elle invente le livre qu’il ou elle aurait aimé lire mais qui n’existe pas. Je connais plusieurs auteur(e)s qui m’ont témoigné cette même démarche. Ce sont des lecteurs qui sont passés de l’autre côté de la barrière pour le plaisir de lire quelque chose dont il ou elle avait envie… On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même… Et en plus, on en fait profiter les autres 🙂 !

Peut-on écrire dans plusieurs genres ? Bien sûr,  nos intérêts et nos passions sont multiples, il y a donc des auteurs qui explorent différents genres d’écriture et qui passent de l’un à l’autre avec bonheur. Mais je pense quand même qu’on a un genre préféré, avec lequel on se sent le plus à l’aise. Qu’en pensez-vous, auteur(e)s qui lisez cet article ?

Il arrive que l’on écrive dans un genre que l’on ne lit jamais ou presque. On n’a pas besoin de se nourrir d’autres lectures, on l’a comme « en soi ».

Pour conclure sur le genre de son livre, je ne peux qu’encourager les futur(e)s auteur(e)s qui me liront à se lancer dans ce qu’ils ou elles aiment vraiment et non à tendre vers « ce qui est le plus lu ». Ecrire c’est vivre et l’on ne peut pas vivre la vie de quelqu’un d’autre…

PS : difficile de lire quelquefois quand je mets des « il ou elle » plutôt que le masculin. Mais je connais tellement d’auteur(e)s des deux sexes que je ne peux me résigner à employer uniquement le féminin ou le masculin..
 

Vendre des livres, de l’auteur à la librairie : la chaine du livre

Buy, Cassettes, Cds, Dvds
La chaine du livre : vendre ses livre
Les auteur(e)s cherchant un éditeur ou voulant s’auto-éditer cherchent, en général, à faire fabriquer leur livre  (nous ne parlerons pas dans cet article de l’édition numérique qui est beaucoup plus simple).
MAIS, ils maitrisent souvent mal (à la signature du contrat avec un éditeur ou en auto-édition), le plus important : la distribution de leurs livres dans des points de vente afin d’être accessible au public le plus large possible.
Cet article se veut un résumé (sans prétention) de la chaine du livre : de l’auteur à l’acheteur en librairie.
Donc voyons les étapes pas à pas de notre livre :
1) L’auteur(e)  :

L’auteur(e) crée le livre (bon, à par pour ceux qui ont un « nègre » 🙂 ). Il ou elle écrit le livre, c’est le point du processus de la chaine du livre. Même s’il ne recevra, dans l’édition traditionnelle, que 5 à 10%  du prix final du livre, il ou elle est à l’origine de tout 🙂 ! Il ne faut quand même pas l’oublier.
2) L’éditeur :

Il s’occupe de faire fabriquer le livre par l’imprimeur l’ayant mis en forme (corrections, couverture, quatrième…) pour que le livre devienne une réalité physique. Dans l’édition traditionnelle, c’est souvent un nombre défini de livre (1000, 3000, 50000…). Le livre sortira à une date donnée et restera un certain temps en librairie. Ensuite les invendus partiront au pilon.
 
3) Le diffuseur :
 
« Le diffuseur représente un ou plusieurs éditeurs auprès des différents réseaux de vente de livres: librairies, grandes surfaces multimédia, hypermarchés… La diffusion peut aussi être assurée directement par certains éditeurs.
Le diffuseur assure exclusivement les tâches qui sont liées à la diffusion de livres : présentation des nouveautés aux détaillants, enregistrement des commandes, promotion.  » (Wikipédia).
 
Il assure donc un rôle commercial mais il n’est pas un acteur obligatoire car certains éditeurs prennent en charge cette étape.

4) Le Distributeur :

de nouveau Wikipédia :

« Un distributeur de livres est une structure visant à distribuer les livres des maisons d’éditions.
Le distributeur assume les tâches logistiques liées à la circulation physique du livre (stockage, transport) et à la gestion des flux financiers qui en sont la contrepartie : traitement des commandes et des retours, facturation et recouvrement.
Les activités commerciales et marketing (présentations des nouveautés, prises des commandes) sont assurées par le diffuseur et ses équipes de représentants.
La diffusion et de distribution coexistent parfois au sein d’une même structure. »

 Donc le distributeur stocke les livres, les livrent chez les libraires et assurent également les flux financiers. Les trois principaux leader du marché en France sont Sodis, Hachette et Interforum. Il en existe une quantité d’autres.
 
On voit donc que sans le diffuseur et le distributeur, le livre restera coincé dans l’entrepôt de l’imprimeur et ne sera jamais lu.
 
D’où pour les auteur(e)s , avant de signer ou de s’éditer à la demande, la question à se poser  la plus importante : Ok, mon livre sera bien fabriqué en X exemplaires (ou à la demande) mais sera-t-il diffusé et distribué le plus largement possible ?
 
Si vous signez avec un petit éditeur et que celui-ci n’a pas derrière la diffusion ou la distribution qui accompagneront votre livre jusqu’au lecteur(e)s, inutile de signer… vous ne vendrez rien ou presque rien. Où bien ce sera vous qui prendrez votre bâton de pèlerin (et uniquement vous…) pour vendre les livres. Il suffit de le savoir.
 
Il ne s’agit pas de « descendre » les petits éditeurs, nombre d’entre eux (ou elles) sont des personnes passionnées qui font un travail remarquable avec les moyens dont ils disposent et réussissent très bien. Mais il faut être vigilant si le but premier de l’auteur(e) est d’être lu(e).

La fabrication du livre n’est que la face immergée de l’iceberg mais que les 3/4 du travail ailleurs. Alors ne parlons pas des maisons à compte d’auteur qui vous font payer des sommes folles pour ensuite vous laisser les livres sur les bras… !

Il existe tout un réseau assez compliqué pour les flux financiers et physique, je ne vais pas détailler ici. Retenons que sans commerciaux qui démarchent les librairies et sans logistique qui achemine les livres, inutile d’espérer être lu. Après, on peut aussi faire tout cela soi-même me direz-vous : certes…

5) Les points de ventes : Librairies, hypermarchés culturelles, Points Presse….

Après, tout le travail du libraire est de « mettre en scène » le livre, de le faire connaitre pour qu’il puisse être découvert par le futur(e) lecteur(e). Il faut savoir que les libraires sont souvent débordé(e)s par l’avalanche de nouveauté et les flux incessants. Une nouveauté chasse l’autre. Nous sommes maintenant dans la gestion du « Trop » et non de la pénurie.
Un livre sort sur les verrines ? : 20 autres paraissent sur le même thème.  nous sommes dans l’orgie littéraire…

Alors, effectivement, le pauvre auteur(e) auto-édité(e) qui arrive pour présenter son livre dans une librairie se fait bien souvent éconduire: « on a déjà assez de livres comme cela à gérer ! » C’est là où l’on reconnait les « bonnes librairies » : elles savent sélectionner le panel qui pourra intéresser leurs clients tout en maintenant l’œil ouvert sur la littérature non-estampillée par les grandes maisons d’éditions qui tiennent le haut du pavé. On présentera des petits éditeurs intéressants, des auteurs auto-édités dont le livre semble bien corresponde à un certain public…  On n’engrangera pas les livres comme des boites de conserves (cf certains rayons livres dans les supermarchés…) mais on y verra un véritable produit culturel unique et original.
On se rappellera qu’un livre fait rêver, voyager, et peut même changer la vie de certain(e)s lecteur(e)s. Il est donc de la plus haute importance de choisir ce que l’on souhaite vendre. (dixit un libraire).

Pour résumé, voici  un camembert comme cela se fait souvent, voici les marges respectives de chacun des intervenants dans la chaine du livre
 

 
 Voilà, une petit résumé de la chaine du livre de l’auteur au lecteur. Des questions, des réactions ? Posez-les en commentaires sous cet article (c’est le mieux car ainsi tout le monde en profite:) ) où sinon, rendez-vous sur FB bien sûr !
 
 

Comment présenter son ou ses livres à ses futurs lectrices ou lecteurs ?

Can, Chat, Chatting, Communication
parler de son livre
Cher(e)s ami(e)s Auteur(e) : Vous avez réussi à écrire, finir, corriger, relire, imprimer, éditer votre livre : des heures et des heures de travail… Vous êtes fier(e), le livre est maintenant disponible, la couverture vous semble belle et attrayante. 
 
Vous pensiez avoir fait 99% du travail mais maintenant il s’agit de faire connaître votre livre pour qu’il soit lu ! Et vous vous apercevez qu’un travail plus dur encore commence…
 
Parlez de son livre, le présenter, donner envie aux futurs lecteurs et lectrices de le lire…
 
Comment faire ? à l’écrit et à l’oral ?
 
Le préalable est d’être convaincu(e) que votre livre MERITE d’être lu et qu’il est intéressant.
 
Pourquoi j’écris cela en préambule ? Et bien, on a tellement corrigé, relu, changé des choses, travaillé que le livre fini, on continue à douter : « Et si j’avais écrit cela plutôt que ceci et si cet adjectif n’était pas le bon… » Cela arrive surtout aux écrivains confirmés, les débutants ont moins cette tendance.
Un éditeur disait qu’il fallait arracher le manuscrit des mains aux « vieux » écrivain(e)s qui n’étaient jamais satisfaits.
 
Donc, tout d’abord être convaincu de la valeur de son livre. Il n’est pas besoin de se dire « je vais vendre à 100 000 exemplaires, mon livre sera un best seller » mais de savoir que votre livre correspond aux goûts de certains lecteur(e)s dans le style et le genre qui est le vôtre ; Que vous allez faire passer de bons moments de lecture à un certain nombre (ou un nombre certain 🙂 !) de personnes.
 
Donc comment présenter son livre ?
 
A l’écrit : attention, de nombreux prestataires vous proposent de faire des « communiqués de presse », de vous aider pour leurs rédactions moyennant finance : Nom d’un chien, vous êtes auteur(e) !!! vous allez bien arriver à écrire seul(e) 5000 signes de plus 🙂 !
 
Pour cela toujours se demander ce qu’en tant que lectrice ou lecteur vous appréciez dans les résumés, les présentations de livres et les recensions. Qu’est-ce qui fait que votre livre est unique et mérite d’être lu ?
le résumé doit être clair et attrayant c’est à dire :
 

  • Donner le genre du livre à un moment ou à un autre : polar, roman sentimental, essai, roman historique etc…
  • Citer un passage qui donne envie ou décrire le début de l’intrigue comme une « mise en bouche » …
  • Expliquer en mots choisis pourquoi ce livre mérite d’être lu sans être dithyrambique mais quand même « accrocheur(e) ».
  • Ne pas écrire d’un trait mais laisser reposer le texte, y revenir, prendre le temps de le murir.
  • Vous pouvez tout à fait regarder ce que d’autres ont fait, lire des quatrièmes de couverture de livres du même genre etc.
  • Employer des phrases positives, exemple : « ce livre n’est pas ennuyeux » : à éviter 🙂 ! préférer de loin : « ce livre est passionnant 🙂 ! »
  • Demander à vos « béta lecteurs » (les personnes qui l’ont lu avant tout le monde) de vous dire ce qu’elles ont aimé, comment elles décriraient votre ouvrage.
  • Faites-vous relire, demander un peu l’opinion des autres tout en gardant vos idées (autant de personnes autant d’avis différents) MAIS si l’on vous fait toujours les mêmes remarques… il y a sûrement quelque chose à améliorer.
  • Et attention aux fautes ! c’est vraiment rédhibitoire sur un petit texte de présentation.
 
Et à l’oral : Comment faire ? en salon ou ailleurs comment employer les mots qui déclencheront l’envie d’acheter le livre et surtout de le LIRE ! 🙂
 
De deux choses l’une :

  • Soit vous vous donnez le temps de connaitre un peu l’interlocuteur pour ensuite adapter votre présentation à celle ou celui-ci selon ce que vous savez de ses goûts littéraires et de ses intérêts dans la vie.

  • Soit vous avez en tête une petite présentation, pas trop longue, que vous donnez directement aux personnes qui s’approchent de vous.

 
Un exemple personnel : pour mon livre jeunesse (Trilogie Farid), j’ai une présentation pour les enfants (mes futurs lecteurs) et une pour les parents, ceux qui vont acheter le livre. Je me renseigne aussi avant de me lancer pour savoir si l’enfant lit régulièrement ou s’il ne le fait que très occasionnellement. J’ai ensuite, connaissant bien mon « produit » (pardon, mon livre, que dis-je…!) un argumentaire adapté à la situation.
 
Un autre exemple vécu du côté « lectrice » : un auteur dans un salon du livre, après m’avoir aimablement demander si j’avais deux minutes (effectivement sa présentation devait avoisiner ce temps-là), m’avait expliqué pourquoi il avait écrit son livre et ce qu’il y avait dedans. On sentait dans sa voix et dans sa gestuelle (on dit souvent que cet aspect compte aussi beaucoup) tout le plaisir qu’il avait à me décrire son ouvrage. Il y racontait l’histoire de son frère, adopté par ses parents. Je n’ai pas acheté l’ouvrage sur le moment (je crois d’ailleurs que je n’avais pas un sou en poche) mais son descriptif avait été si convaincant que je me le suis ensuite procurée l’ouvrage sur internet, une dizaine de jours après, pour l’offrir à une personne qui l’apprécierait. Et je l’ai lu moi-même avec plaisir avant d’en faire cadeau :).
 
C’est souvent dans la relation créée que se décide l’acte d’achat. La difficulté est donc de l’établir dans un temps très court.
 
Ce que vous aimez dans votre livre, dites-le, pourquoi vous avez écrit, dites-le aussi : simplement, avec vos mots à vous. Même si cela fait la trentième fois que vous redites la même chose, la personne qui est devant vous ne l’a jamais entendu… Mettez-y la même chaleur et la même conviction que si vous le faisiez pour la première fois… Je sais, ce n’est pas évident… En même temps votre livre, il le faut bien non ?
Ne soyez pas trop long et demandez toujours si la personne a envie de vous écouter. Vous pouvez même lui dire : ma présentation dure une minute et demi. Pourquoi pas ? Les personnes ont tellement peur d’être coincées et de devoir écouter un monologue qui n’en fini pas..
 
Si vous avez un peu plus de temps, (et si l’autre personne aussi), commencez par vous intéresser à la personne en face de vous, écoutez-là, posez-lui des questions sur ses lectures… Ce n’est que dans un deuxième temps que vous pourrez parler de votre livre et ce sera d’autant plus facile que vous connaitrez déjà un peu votre futur(e) lectrice ou lecteur(e). Naturellement, comme sans y penser, vous présenterez les aspects les plus attrayants de votre ouvrage pour cette personne.
 
Voilà, maintenant je vous laisse la parole, en commentaires ci-dessous ou sur FB : Auteur(e)s ou lecteurs ou lectrices, comment aimez-vous présenter vos livres ou qu’appréciez-vous dans la présentation d’ouvrages qui vous sont faites ?
 
Et un grand merci d’avoir lu ce long article  🙂