Etre Auteur(e) de livres aujourd’hui

Écrivain, Machine À Écrire, Auteur
Etre Auteur(e)s de livres aujourd’hui

Etre Auteur(e) de livres aujourd’hui, c’est pouvoir intégrer la « nouvelle donne » du XXI ième siècle : surproduction papier et numérique : 221 livres ont été publiés par JOUR en 2017. Intégrer également la baisse globale des ventes de livres avec de moins en moins de personnes qui lisent des ouvrages. Il y a dix ans déjà 7 Français sur 10 ne lisaient jamais de livres. Je parie que nous pouvons maintenant dire 8 sur 10…

De plus en plus d’auteur(e)s…

Dans le même temps, de plus en plus de personnes se lancent dans l’écriture et surtout dans la publication. Avec les systèmes d’auto-édition, c’est à la portée de tout le monde et cela ne coûte rien. Ne parlons pas des commerçants dit  » à compte d’auteur » qui ne sont pas des éditeurs proprement dit mais des imprimeurs et vendeur(e)s de service. Il est conseillé d’éviter au maximum cette solution. Il y a néanmoins quelques comptes d’auteur(e)s qui peuvent être valables mais c’est une infime minorité. De plus, pour moi, cela est réservé à des auteur(e)s étant dans des conditions particulières. Quant aux « vrai(e)s éditeurs, » (les grandes maisons ), ils publient à tour de bras et les ouvrages (à part les best-sellers) ne font qu’un petit tour de quelques semaines en librairie puisqu’il faut bien faire de la place aux livres qui arrivent : 221 livres par jour en nouveauté !

Auteur(e) envers et contre tout ?

Alors une autrice ou un auteur doit-elle/il se décourager et renoncer à publier son livre ? Bien sûr que NON ! Il faut simplement être conscient(e) du marché où l’on s’engage. C’est un marché qui surproduit. Il faut savoir que les tirages de l’auto-édition bien menée avec un livre « professionnel » : absence de « fautes », grammaire et style lisible, intérêt… sont grosso modo les mêmes qu’en édition traditionnelle. Autour de 500/600 exemplaires. C’est évidemment une moyenne évidemment.

Un livre publiable et lisible

S’il est de qualité, quel que soit le genre de votre livre, il pourra trouver des lectrices et des lecteurs qui l’apprécieront. Si vous avez besoin d’aide pour les différentes étapes de la confection de votre livre et son type d’édition, je suis là effectivement 🙂 ! Vous avez sur ce site toutes les indications sur ce que je peux ou ne pas faire pour vous aider. N’hésitez pas à me contacter au besoin, chaque livre, chaque auteur(e) a besoin d’un service « à la carte » car elle ou il est unique et son ouvrage aussi. Vous trouverez mes coordonnées dans les mentions légales de ce site. (en bas à droite)

Promouvoir et faire connaitre son livre


Je vous aiderai en amont, à relire, à corriger et mettre en forme votre ouvrage et, ensuite, à choisir votre mode d’édition. Pas de découragement, il existera toujours une solution ! Et quelle fierté ! Quel accomplissement de tenir en main votre livre ou de le vendre en e-book 🙂 , de pouvoir le dédicacer à celles et ceux qui vous sont cher(e)s mais aussi à de parfaits inconnu(e)s 🙂 !

Pour ce qui est de l’aide pour les vendre, je peux assurer un coaching personnalisé « à la carte » en fonction de vos demandes. Je n’assure ce service que pour les client(e)s qui ont bénéficié de mes prestations de relecture et de correction.

Faut-il limiter la « surproduction » de livres ?

surproduction litteraire
surproduction de livres ?

Faut-il limiter la « surproduction » de livres ?

Il y a longtemps que je n’ai pas écrit d’articles et en lisant que Samantha Bailly préconisait de « limiter la surproduction de livres », je me suis dit qu’il y avait matière à en écrire un petit !

Le constat d’abord : il sort plus de 220 livres PAR JOUR ! C’est un chiffre colossal qui fait dire à certains qu’il y a « surproduction ».

Les conséquences sont nombreuses :

Les livres, hors best-sellers, font un petit tour de quelques semaines seulement en librairie car il faut laisser la place aux nouveaux arrivants.
La durée de vie d’un livre (à compte d’éditeur ) est bien raccourcie, donc ainsi que son tirage.
Le pilon (30% des livres) fonctionne à plein régime en attendant que la chaîne du livre se réforme et que l’impression à la demande soit la norme. 

Entre parenthèses, pas pour mes propres livres qui vieilliront avec moi et que tout le monde peut se procurer même si cela fait dix ans que je les ai écrits pour certains… (vous les avez à droite de cet article).

Paradoxalement, les auteur(e)s à compte d’éditeur (je précise bien) écrivent à marche forcée pour pouvoir vivre de leurs droits d’auteur(e)s (auteur(e) s jeunesse etc.). Il faut écrire et vite et toujours plus !

En fait, « surproduction », cela veut dire que l’on produit beaucoup de nouveaux livres parce que surproduction cela ne veut rien dire en soi (par rapport à quoi ?) Cela veut dire que, par rapport à il y a un certain nombre d’années, la production de nouveaux livres s’est beaucoup accrue.

Et puis, il y a tous ces auto-édité(e)s qui publient de plus en plus car maintenant, ce qui a changé, c’est que n’importe qui peut publier lui-même, gratuitement ou à très faible coût sa prose sans la validation d’un « éditeur ». (Je ne parle pas ici des « comptes d’auteur(e)s », bien sûr qui n’en sont pas).

Bref, l’écriture s’est complètement démocratisée :

elle n’est plus réservée à une élite lettrée et triée sur le volet suivant des critères allant de la notoriété, au réel talent ou au genre masculin.

Comme n’importe qui peut prendre un pinceau, peindre un tableau et le mettre en vente sur internet, n’importe qui  de la personne dyslexique à l’ado en troisième en passant par la technicienne de surface qui a arrêté ses études en cinquième et qui a du mal avec la grammaire et l’orthographe : tout le monde peut publier un livre.

Après effectivement, le fait d’être lu(e) est un autre problème…

Que penser de cet accès à toutes et à tous au fait de pouvoir proposer un livre, le sien, à la vente ou à la lecture sur des sites spécialisés ?

Et bien, j’en suis absolument RAVIE, la culture est le lieu où l’on s’humanise, où l’on se dit ou l’on se réalise, où l’on se sauve pour beaucoup !

Comment ne pas se réjouir que des jeunes de banlieue se mettent à écrire (alors que seul le « rap » leur était accessible) pour publier leurs livres, leurs mots…

Comment ne pas être heureux de voir cette octogénaire qui écrit sa vie pour que sa descendance ait une trace de son histoire ?

Les femmes, qui ont été et sont toujours discriminées dans le milieu du livre, peuvent écrire et publier ce qu’elles souhaitent sans que leur genre les limitent dans leur envie.

Il ne vient l’idée de personnes de dire :

il y a surproduction de sculptures, de pull fait mains, d’objets tournés en bois, de peintures à l’huile, de macramé ?

Aussi, dire « il faut réduire la production de livres » revient bel et bien à dire : nous voulons rester une élite « d’écrivains » et c’est pour moi extrêmement choquant. Peut-être que Samantha disait cela parce qu’elle se sentait pressurisée en devant « écrire, écrire, écrire…  » toujours plus pour s’en sortir financièrement. Dans ce sens-là, je le comprends très bien.

Dans ce cas-là, elle s’autoédite et fixe elle-même sa marge au lieu de dépendre d’éditeur(e)s qui effectivement lui demande de produire en ne lui donnant que des miettes. Personne ne l’oblige à se faire éditer en ne touchant que 8 ou 10 % avec, vu la production massive de livres, des tirages de plus en plus faibles (en moyenne 500 exemplaires).

Faut-il limiter la « surproduction » de livres ?

Non, vraiment, c’est GÉNIAL que les gens écrivent : tous les gens, les riches, les pauvres, ceux qui n’ont même pas le certificat d’études ou le BEPC et ceux qui ont un doctorat et qui publient leur thèse…

Vive l’écriture, vive les auteur(e)s et plutôt que de déplorer l’illisibilité de certains textes, soyons des lecteur(e)s constructif(e)s, exigeant(e)s et bienveillant(e)s. Plongeons avec délice dans cette caverne d’Ali Baba des livres proposés, lisons des extraits, commentons nos lectures, parlons-en avec d’autres lectrices et lecteurs.

Combien j’ai été surprise que des textes, un peu écrits en « langage parlé », avec des fautes, sans du tout de valeur « littéraire » ni forcément du point de vue de l’intrigue, plaisent à certain(e)s ! Les goûts et les couleurs… Gardons-nous de nos jugements qui ne sont que les nôtres, en fait… Sur nos critères à nous qui ne sont pas ceux des autres…

À quand une librairie équitable et bio ?


Librairie Magasin Livres Magasin Du Livre

À quand une librairie équitable et bio ?

— Non, mais tu sais, moi, c’est fini, mon café, je l’achète avec le commerce équitable : je préfère mettre 3 euros de plus et savoir qu’en famille en Bolivie va pouvoir manger et vivre correctement à cause de moi. Je crois qu’à un certain moment, il faut faire des choix. Je boycotte aussi les magasins de vêtements qui exploitent des travailleur(e)s dans des pays pauvres.

— Et tes livres, tu les achètes où ?

— Sur Amazon bien sûr, il n’y a pas de frais de port ! Je vais voir chez mon libraire du coin, je feuillette et puis, rentré chez moi, je commande ce que j’ai repéré en ligne…

Cherchez l’erreur… !

Moi qui suis auteure, j’ai malheureusement souvent rencontré cette situation : je discute avec une petite libraire sympa et passionnée chez qui je fais une dédicace et  qui va devoir mettre la clé sous la porte faute de rentabilité suffisante, elle ne se paie plus depuis 2 ans et cela devient impossible, elle a une famille à nourrir.

Il faut savoir que les librairies indépendantes sont statistiquement les commerces les moins rentables (avant-dernier avant les merceries !) . Cela n’a rien à voir avec les commerces de lunettes, par exemple, qui sont tout en haut de la liste.

D’un autre côté, j’entends des auteur(e)s qui se plaignent de n’avoir que des miettes de droit d’auteur(e)s à condition qu’on leur verse ! 5% au maxi 10% alors que c’est elles et eux qui ont écrit le livre.  Quand on sait que les tirages moyens sont de 500 ou 600 exemplaires… Attention, je ne dis pas les ventes !! Car, on aura, avec le ballet des « offices, » au moins 30% de pilon … La surproduction est là : 200 livres sortent PAR JOUR (sans compter les autoédité(e)s !!)  autant dire que l’auteur(e) travaille pour la gloire…

Je réponds à cet ami  qui me parle de son café équitable bolivien :

— Tu sais, tu peux aussi avoir un comportement « équitable » pour une famille de libraire français ! Et si tu tiens absolument à acheter en ligne, il y a nombre de sites de libraires indépendants chez qui tu peux le faire. https://www.librairiesindependantes.com/  par exemple, mais il y en a d’autres ! Seulement, oui, tu vas payer 3 euros de frais de port… Comme pour ton café …  et tu paieras aussi la famille de postier(e)  ou livreur(e) qui fera le travail de transport du livre… Aider une famille bolivienne avec un logo « commerce équitable », cela te parait juste mais une famille française de libraires ! Cela fait quand même moins « équitable » et pourtant c’est exactement la même chose.  Tu noteras que ni le café, ni le livre ne sont indispensables à la vie, mais ce sont des petits plaisirs tellement vitaux en même temps !

Veux-tu que les libraires des petites villes ou des quartiers disparaissent tous ? Remplacé(e)s par des chaines de vêtements à bas coûts fabriqués par des enfants ou des travailleur(e)s exploités ?

Alors, ce serait quoi alors une librairie équitable et bio ?

Une librairie où chacun gagne son pain, où le bilan carbone (logistique des livres, pilon) serait réduit au minimum… Pourquoi pas une impression sur place avec du papier recyclé qui n’abat pas les arbres de la forêt amazonienne ? Avec un  bon stock dans les rayons évidemment… Sinon, ce ne serait plus une librairie !

Cela donnerait donc un prix du livre qui se répartirait équitablement entre l’auteur(e) (30%), le libraire (30%) et l’éditeur (20%), le restant allant à l’achat de la machine à imprimer qui est très onéreuse. Il peut aussi ne pas y avoir d’éditeur du tout car l’auto-édition serait également bien présente dans les rayons  à égalité avec les livres d’éditeurs : des livres choisis avec soin par le libraire dont c’est le métier. On proposerait au personnel du distributeur de se reconvertir dans l’entretien des  machines  ou leur fabrication … On garderait la diffusion et un  petit nombre de « repré » qui seraient directement employé(e)s par un groupe d’éditeurs, réduisant les coûts.

Un lieu de rencontres et d’échanges conviviaux, avec des dédicaces, des rencontres. Et, comme pour les restaurants solidaires, non pas un frigo de nourriture donnée, mais une étagère réservée aux livres gratuits où les clients apporteraient ceux qu’ils ont envie de donner pour les personnes qui n’ont pas le budget pour en acheter…

On pourrait même peut-être y boire un café équitable de Bolivie 😉 ? Pourquoi pas ?

La Villa aux Oiseaux parution en gros caractères

La Villa aux OIseaux tome 1
Editions Encre Bleue Large Vision

LA VILLA AUX OISEAUX PARUTION EN GROS CARACTERES :

J’ai le plaisir de vous annoncer la parution d’une nouvelle édition de La Villa aux Oiseaux,  (l’édition chez BoD est toujours disponible bien sûr !)  aux Editions Encre Bleue Large Vision en gros caractères.  Vous pouvez  l’acheter directement sur le site de la maison d’édition  sur internet : https://www.largevision.fr/ ou le commander en librairie ou encore demander à votre bibliothèque de le commander. En effet, cette édition en gros caractères pour les personnes malvoyantes ou qui aiment avoir un confort de lecture est destinée en grande partie aux bibliothèques. En fait, elles ont toutes un rayon « Large Vision/ GROS CARACTERES ».

Sur le site de l’éditeur vous pouvez même lire un extrait 🙂  Profitez-en ! Vous avez reconnu la Villa aux Oiseaux sur la couverture, elle est belle la maison du faubourg 🙂 !

J’avoue que j’aime bien lire moi-même des romans « en gros caractères »  et nous sommes nombreux(e) à le faire même si nous n’avons pas de souci de vision. C’est un confort de lecture et cela évite de mettre ses lunettes !

EDITION ENCRE BLEUE LARGE VISION :

Cette maison d’édition est une spécialiste des livres en gros caractères, c’est une des pionnières en la matière, elle possède un large catalogue de livres en gros caractères : n’hésitez pas à regarder les autres titres du catalogue : https://www.largevision.fr/

UNE EDITION POUR LES BIBLIOTHEQUES :

Si vous souhaitez que mon roman puisse être lu largement par un public varié, je vous propose de mettre ce titre dans le cahier de demandes de commandes de votre Bibliothèque municipale, de village ou de quartier. Donc, il suffit d’inscrire le titre « La Villa aux Oiseaux, Isabelle Desbenoit, 2018, éditions Encre Bleue Large Vision ».

Merci donc à vous de parler à votre bibliothécaire de cette parution pour alimenter ainsi le rayon « Gros caractères, Large Vision » et bonne lecture élargie 🙂 ! 

Parution du livre : La Douceur de Vivre en Roannais

tome 4 La Villa aux Oiseaux
La Douceur de Vivre en Roannais

Parution du livre : La Douceur de Vivre en Roannais

J’ai le plaisir de vous annoncer le sortie du Tome 4 (le dernier) de la Villa au Oiseaux : La Douceur de Vivre en Roannais.

Les héros retraités du Faubourg Mulsant vont vous faire vivre encore de beaux moments d’évasion et vous allez découvrir ou (re) découvrir la région roannaise  et même un peu plus loin…

A découvrir en libraire (Distribution Sodis, base Dilicom) ou sur internet (en e-book ou version papier) sur tous les sites marchands de livres. Promotion pendant 8 semaines : l’e-book est à 0.99 euros !

Voici la quatrième de couverture :

tome 4 Villa aux Oiseaux
La Douceur de Vivre en Roannais

Vous retrouverez évidemment aussi bien en librairie ou sur internet les trois premiers tomes :

La Villa aux Oiseaux (Tome 1)

Croisière sur le Queen Mary II (Tome 2)

New York, en souvenir d’Emile (Tome 3)

DEDICACES EN Roannais :

  • Vendredi 27 avril 2018 16h-18h, LIBRAIRIE MAYOL, 12 rue Charles de Gaulle, 42300 ROANNE 
  • Samedi 28 Avril  2018 14h30 -18h, LIBRAIRIE FORUM MIROSE, 3 rue Charles de Gaulle, 42300 ROANNE
  • Dimanche 29 Avril 2018 10h – 12h, LIBRAIRIE BALLANSAT, 69 rue de Gruyères, 42 370  RENAISON

Bonne lecture ! Vous allez savoir comment tout cela se termine ! Suspense 🙂 !

Isabelle Desbenoit : Dédicaces 2018

livre I. Desbenoit
une plume de Colombe

Chèr(e)s Ami(e)s Lectrices et Lecteurs,

Isabelle Desbenoit : Dédicaces 2018

Outre le nouveau recueil de Nouvelles paru fin 2017, le Tome 4 de la Villa aux Oiseaux, le dernier de la série (« La douceur de vivre en Roannais ») paraitra très prochainement (parution effective en février 2018). Vous pourrez donc vous le faire dédicacer avec les 11 autres livres de ma collection !

Oui ! Il y aura bien des séances de dédicaces en 2018. Je mets celles qui sont déjà prévues et je rajouterai au fur et à mesure :

Salon LIVRE PARIS : Dimanche 18 Mars 2018 de 16h à 18h au stand BoD.

Et ensuite dès que sera disponible le livre « La Douceur de vivre en Roannais » : il est disponible ! commandez vite !

tome 4 La Villa aux Oiseaux
La Douceur de Vivre en Roannais

DEDICACES EN Roannais :

Vendredi 27 avril 2018 16h-18h, LIBRAIRIE MAYOL, 12 rue Charles de Gaulle, 42300 ROANNE

Samedi 28 Avril 2018 14h30 -18h, LIBRAIRIE FORUM MIROSE, 3 rue Charles de Gaulle, 42300 ROANNE

Dimanche 29 Avril 2018 10h – 12h, LIBRAIRIE BALLANSAT, 69 rue de Gruyères, 42 370 RENAISON

Au plaisir de vous rencontrer pour que vous puissiez choisir un livre parmi la douzaine que je présente (cf. sur la colonne de droite) et pour celles et ceux qui me lisent assidument et que je remercie beaucoup, d’avoir les deux derniers.

à bientôt !

Auteur(e)s d’aujourd’hui : faut-il adopter un style d’écriture « à la mode » ?

Auteur(e)s d’aujourd’hui : faut-il adopter un style d’écriture « à la mode » ?

Les fêtes approchent, je n’ai pas résisté à illustrer cet article avec cette magnifique boule givrée.. qui n’a rien à voir avec le sujet de cet article mais elle est si jolie 🙂 !

Cette semaine un article dans un hebdomadaire faisait le constat que le passé simple n’était plus enseigné (hormis la troisième personne en primaire) et vu seulement en troisième ! C’est une réforme de 2016, je crois qui le demande…

Ainsi, les élèves doivent lire des textes où l’on emploie le passé simple sans l’avoir appris… Je subodore que c’est pareil pour l’imparfait du subjonctif…

J’avais déjà parlé du SEO (la manière de référencer les textes sur le net) qui demande des phrases courtes. Nombre d’éditeurs préfèrent des textes « grand public » avec des phrases courtes et un vocabulaire très courant.

Il faut que les textes soient « vendeurs » et compréhensibles par toutes et tous…

Oui, mais enfin, on n’est pas en train d’appauvrir notre langue là ?

L’exemple qui circule régulièrement sur le net, ce sont les fameux romans d’aventures pour enfants « club des cinq » qui ont été réécrits en « langage courant » et bien sûr le passé simple a disparu. Pauvre Enid Blyton… Pourquoi oser changer le style d’un auteur(e)  jeunesse et pas d’un auteur(e) pour adultes ? Je trouve cela effroyablement irrespectueux, et inamissible en prenant les enfants pour des imbéciles … 

Si les enfants lisent régulièrement et sont entraînés à la lecture, ils n’ont absolument aucun mal à lire les « club des cinq » dans leur version originale…

Cher (e) s ami(e)s auteur(e)s qui aimez les belles lettres, les mots et leur diversité, leur élégance, vous qui cherchez et trouvez le mot juste même si celui-ci ne fait pas partie des deux cents mots qu’il faut pour se faire comprendre dans la vie courante, vous qui aimez décrire des endroits, des émotions, des situations avec des mots évocateurs, préparez-vous, à être « réécrit » ! Votre langage n’est plus accessible, votre vocabulaire trop compliqué… !!

Quels seront les prochains temps, jugez trop élitistes, que l’on apprendra plus aux enfants ? Finiront-ils avec le présent pour seul bagage ?

Et si l’on réagissait, si les auteur (e) s refusaient ces « coupes » de mots jugés « trop difficiles » ou ces phrases trop longues. Et si l’on faisait le pari que nos enfants, même s’ils ont des tablettes et des smartphones, peuvent aussi se laisser emporter par un style qui ne satisfait pas au diktat de la mode : phrases courtes, langage très courant ?

Non, il n’y a pas 200 mots dans la langue française mais environ 32 000 !

Voilà quelques lignes pour vous interroger, cher(e)s auteur(e)s d’aujourd’hui, débutants ou confirmé(e)s, sur votre manière d’écrire…

Pour moi, bien humblement, j’avoue : oui, j’emploie encore le passé simple, j’allais dire assez « naturellement » dans mes récits au passé et si mon vocabulaire est limité, je cherche sans cesse à l’enrichir et je n’en prive pas mes lecteur(e)s. J’adore d’ailleurs lire des livres au vocabulaire et au style riches et je suis tellement contente de découvrir certains mots que je ne connais pas encore !

Nos enfants ne pourraient-ils plus apprendre notre langue comme nous nous l’avons appris avec tous ses temps et tous ses mots ? Pour quelle raison ?

Regardez par exemple, cette autre langue qu’est la musique : va-t-on supprimer des notes parce que le solfège est trop compliqué ? Supprimer le DO et le FA pour simplifier ?

Et puis en maths, on pourrait aussi supprimer deux ou trois chiffres pour simplifier aussi ? Le 4 et le 8 ?

« Ce qui se conçoit aisément s’énonce clairement » : encore faut-il avoir les mots pour le dire et les avoir appris ! « tout est langage »

Allez à vous la parole sur ce blog en commentaire ou sur FB ! Avec les mots et les temps que vous voudrez;) !

Salon Lire en Poche versus Salon de Buzet sur Baïse !

Salons du livre :  Lire en Poche versus  Buzet sur Baïse !

Par un amusant hasard du calendrier, je suis allée ce samedi 7 octobre 2017 au salon « Lire en Poche » de Gradignan comme lectrice. Le lendemain, dimanche 8 octobre 2017, j’étais au salon de Buzet en Baïse en tant qu’auteure…

Il est intéressant de faire un article en comparant les deux salons et les expériences. En effet, deux genres de salons très différents. Les auteur(e)s ou futur(e)s auteur(e)s pourront ainsi avoir quelques infos de mon cru.

Lire en Poche est le gros salon organisé pour les éditeurs traditionnels chaque année à Gradignan.  Pas le moindre auto-édité(e) à l’horizon, des gros succès en tête d’affiche et des libraires importants (Mollat, la plus grande librairie de France…).

Il y a FOULE !

Des files d’attente pour les dédicaces. La foule, car il y a vraiment FOULE, est drainée par des cordes pour se faire dédicacer son livre auprès de l’auteur vedette Harlan Corben  mais aussi Peter F.Hamilton et pour la France d’autres livres qui cartonnent : Aurélie Valogne , Virginie Grimaldi, Philippe Torreton etc. Une centaine d’auteur(e)s en tout.

Mon premier sentiment est de me réjouir que les livres attirent tant de monde (bon, nous sommes tout proche de Bordeaux ville très peuplée et des navettes gratuites amènent les visiteurs depuis l’agglomération et ses villes environnantes).

Un rythme infernal pour certain(e)s !

Mon deuxième sentiment est de compatir avec les auteur(e)s vedettes qui signent à la chaine comme le poinçonneur des lilas fait des trous dans les billets. C’est un rythme infernal, coincé(e) derrière sa table, bonjour, prénom ? hop ! on signe. Une petite dédicace pas trop grande pour ne pas perdre de temps et au suivant… Epuisant des heures durant dans cette atmosphère surchauffée… Bon, en même temps, cela doit quand même être bien rémunérateur ce travail à la chaîne, pour une fois que le travail à la chaîne paye bien 😉 !

Les auteur(e)s moins connus serrés les uns à côté des autres attendent et signent de temps en temps ou peuvent se permettre d’avoir un vraie conversation avec les personnes qui s’arrêtent.

Les auteur(e)s peuvent être fier(e) d’eux !

En parlant de chaîne, c’est en effet tout la « chaîne du livre » que les auteur(e)s font vivre : distributeurs, diffuseurs, éditeurs et tous leurs personnels ainsi que les « free lance » qu’ils emploient sans oublier les libraires et les vendeur(e)s dans les points de vente de France et de Navarre. Des milliers de personnes vivent grâce à l’imagination et les histoires couchées sur le papier par des auteur(e)s ! Sans compter le plaisir évidemment qu’ils ou elles donnent à leurs lecteur(e)s bien sûr !

Auteur ou Auteure ? une discrimination toujours bien présente en  2017 !

Dans une tente à l’extérieur, des livres jeunesse : une chose me frappe d’emblée : il y a une majorité d’ hommes comme auteur(e)s , pourtant tant de mamans se lancent dans l’écriture d’histoires pour leurs enfants ! Je remarquerai aussi que pour les livres adultes, environ deux tiers sont des hommes. Les auteurs choisis par les organisateurs et les éditeurs traditionnels restent des hommes, la parité n’est pas passée par là, en 2017 ! Par contre, les lecteurs(e) sont en majorité des lectrices !

J’avais été à un salon de la BD dans ce même bâtiment, cela avait été encore pire : sur environ 50 auteur(e)s, deux femmes seulement ! Pourtant les femmes écrivent beaucoup, plus que les hommes mais le « plafond de verre » existe aussi comme dans d’autres arts : la couture, la cuisine… Cela devient choquant quand même… Même les éditrices femmes choisissent souvent des livres écrits par des hommes de préférence, comme cela, sans forcément y réfléchir. Ou bien est-ce plus vendeur ? Je ne sais pas… Enfin, le constat est là…

Salon de Buzet sur Baïse :

Un autre type de salon du livre le lendemain. Me voilà bien installée avec une table pour moi toute seule, la personne avec qui je devais la partager n’est pas là : une aubaine, mes 11 titres vont pouvoir être mis en valeur bien correctement, j’ai de la place !

Au Salon de Buzet sur Baïse, je prendrai le temps de regarder un peu la répartition par sexe des 61 auteur(e)s présents : il me semble que c’est à égalité à peu près, autant d’hommes que de femmes mais il s’agit d’un salon pour de petites maisons d’éditions ou des auto-édité(e)s : ce n’est pas du tout la même chose ! Le budget est restreint mais les bénévoles sont là, présents et actifs, la belle salle des fêtes grande et claire, les organisateurs au top, qui ont œuvré avec constance pour que ce salon soit une réussite. Une première édition du salon qui est effectivement un succès !

Prendre le temps de la rencontre :

Evidemment, en tant qu’auteur(e), il faut être patient, les visiteurs viennent souvent à partir de 14h30 15 h. Mais le matin, il est très agréable de prendre le temps de découvrir les livres des autres de bavarder entre nous, de faire connaissance… J’ai une voisine charmante, Yvonne Robert et je ne peux m’empêcher d’acheter son livre « La liseuse » (le vêtement de nos grand-mères pas l’objet électronique !) , ce livre m’attire… Je fais la connaissance d’autres auteur(e)s  forts sympathiques et je vois en « vrai » deux personnes que j’ai pour « ami » sur FB depuis longtemps…

Joseph JOFFO :

Le parrain de salon est Joseph Joffo, qui a vendu 20 millions de  « sac de billes » ! paru en 1973, impressionnant tout de même !  Malheureusement avec ses 86 ans, sa santé ne lui a pas permit d’être présent. Occasion d’avoir une pensée pour lui et de me souvenir de ce livre que j’avais lu dans mes jeunes années…

Nous avons même les honneurs de la visite du maire et du député du lieu !

Le bonheur du « petit(e) » l’auteur(e) est là, non pas de signer à la chaine mais de discuter quelquefois longuement avec des personnes qui nous font l’amitié de s’intéresser à notre littérature. On prend tout son temps pour la dédicace, on peut la faire longue et l’adapter à la personne avec qui on vient d’avoir un vrai échange.  Un plaisir !

On s’aperçoit en discutant avec les uns et les autres que les ventes moyennes en auto-édition rejoignent souvent celles des livres publiés par les éditeurs traditionnels (environ 500 ou  600 exemplaires). C’est important à souligner. De même, de plus en plus de personnes choisissent vraiment l’auto-édition alors qu’elles pourraient faire autrement.

Alors Salon Lire en Poche versus Salon de Buzet en Baïze ?

Voilà un week-end  dédié aux livres avec des salons différents mais complémentaires, chacun dans leur genre. Ne pas choisir mais continuer à fréquenter les livres et leurs auteur(e)s… Peu importe l’éditeur, peu importe l’auto-édition, le nombre de livres vendus ou je ne sais quel autre paramètre : pourvu que ce livre nous parle et nous enchante !

PS : la version 2018 de Lire en poche a mis à l’honneur des femmes auteures notamment les têtes d’affiches ! Bravo ! Encore un petit déséquilibre dû aux auteur(e)s thrillers, polars mais sinon la parité était là sur les autres genres ! Bravo aux organisateur(e)s !

Parution de mon livre : Une Plume de Colombe

livre I. Desbenoit
une plume de Colombe

Une plume de Colombe
résumé Une Plume de Colombe

 

Le voilà, Mon dernier livre ! prêt à se laisser lire et découvrir ! Une Plume de Colombe…

Il est disponible dans toutes les librairies (base DILICOM, distribution SODIS) ainsi que sur internet sur toutes les plateformes de vente en ligne. Je vous encourage vraiment à aller l’acheter chez votre libraire préféré si vous le pouvez plutôt que sur internet.

Une « méga » promotion pour les 8 semaines à venir : l’e-book sera à  0.99 euros au lieu de 4.99 euros. La contrepartie sera de laisser un commentaire de lecture 😉  Merci !

Je vous laisse découvrir ce nouveau Recueil de Nouvelles en espérant qu’il vous plaira 😉 !

Genèse du livre :

Les dix nouvelles qui constituent le livre ont été glanées durant cette année 2017. Je les ai écrites petit à petit au fur et à mesure qu’elles me venaient à l’esprit. Comme d’habitude, j’étais totalement habitée par l’histoire et les personnages pendant que je couchais sur le papier chaque récit et j’avais beaucoup de mal à quitter mes héros… Une nouvelle, c’est finalement comme un roman : on met en place un monde qui, même si il est plus concis en nombre de signes, est aussi vivant et réel que lorsque l’on écrit un roman. Pourquoi avoir intitulé l’ouvrage  » Une Plume de Colombe »  ? Et bien, parce qu’il s’agit de la première nouvelle et que mes bêta-lecteurs m’ont tous(e) dit qu’elle était très originale, elle a semblé être un peu la grande sœur des autres ! L’émotion y est bien présente… Mais je ne vous en dit pas plus ! Les 9 autres sont également très variées dans leur contexte, j’ai beaucoup aimé les écrire aussi et je vous les livre donc, avec la joie au cœur…  Avec l’espoir qu’elles vous feront passer un excellent moment d’évasion et qu’elles vous donneront de belles émotions !

Bonne lecture !

Mes Dédicaces Automne 2017

Voici donc le calendrier de mes Dédicaces Automne 2017 :

Dimanche 8 Octobre  2017 de 9h30 à 18h  : Salon de Buzet sur Baïze (47)

 Je suis très contente d’y aller et j’y retrouverai, en autres,  un ami auteur de FB avec qui j’ai plaisir à discuter mais que je n’ai encore jamais rencontré dans la vraie vie ! Il s’agit de Sébastien Fritsch : vous pouvez retrouver son site ICI .

D’autre part, ce salon est parrainé par Joseph Joffo. Pour celles et ceux qui sont dans la tranche d’âge adéquate, c’est l’auteur du fameux  « Sac de billes« . Je l’avais lu à l’époque…  Et vous ? Voici l’affiche du salon :

salon du livre
salon de Buzet sur Baïze octobre 2017

 

Le 5 Novembre 2017  de 9h 12h30, j’aurai la joie de dédicacer mes livres à la MP de LEOGNAN (33) : Voici l’affiche… 

maison de la presse LEOGNAN
Dédicaces I Desbenoit 2017

 

Et pour finir l’année en beauté, je me rendrai chez mon ami Pascal que l’on ne présente plus, à la librairie le MERCURE GALANT de CESTAS, (33) le samedi 2 décembre  2017 de 9h30 à 12h30.

Vous savez le libraire qui vend aussi des voitures ! c’est pas banal non ?

Librairie le MERCURE GALANT

librairie

Donc une Dédicace par mois, je redeviens sérieuse 😉 ! Surtout que j’aurai à vous présenter mon nouveau livre ! Je vous le mets ci-dessous dès qu’il est publié… On y parlera de beaucoup de choses, on y découvrira beaucoup de personnages… Mais je ne vous en dis pas plus, si tout va bien, d’ici 15 jours ou trois semaines, il sera disponible…

Deux livres par an, j’ai tenu mes objectifs encore pour cette année ! Mes lectrices et mes lecteurs me poussent à écrire et c’est très bien ainsi. C’est pour eux que j’écris d’abord et je sais que certain(e)s attendent ! Et cela m’incite à tenir mes délais plus que tous les plannings du monde !