Isabelle Desbenoit : Dédicaces 2018

livre I. Desbenoit
une plume de Colombe

Chèr(e)s Ami(e)s Lectrices et Lecteurs,

Isabelle Desbenoit : Dédicaces 2018

Outre le nouveau recueil de Nouvelles paru fin 2017, le Tome 4 de la Villa aux Oiseaux, le dernier de la série (« La douceur de vivre en Roannais ») paraitra très prochainement (parution effective en février 2018). Vous pourrez donc vous le faire dédicacer avec les 11 autres livres de ma collection !

Oui ! Il y aura bien des séances de dédicaces en 2018. Je mets celles qui sont déjà prévues et je rajouterai au fur et à mesure :

Salon LIVRE PARIS : Dimanche 18 Mars 2018 de 16h à 18h au stand BoD.

Et ensuite dès que sera disponible le livre « La Douceur de vivre en Roannais » : il est disponible ! commandez vite !

tome 4 La Villa aux Oiseaux
La Douceur de Vivre en Roannais

DEDICACES EN Roannais :

Vendredi 27 avril 2018 16h-18h, LIBRAIRIE MAYOL, 12 rue Charles de Gaulle, 42300 ROANNE

Samedi 28 Avril 2018 14h30 -18h, LIBRAIRIE FORUM MIROSE, 3 rue Charles de Gaulle, 42300 ROANNE

Dimanche 29 Avril 2018 10h – 12h, LIBRAIRIE BALLANSAT, 69 rue de Gruyères, 42 370 RENAISON

Au plaisir de vous rencontrer pour que vous puissiez choisir un livre parmi la douzaine que je présente (cf. sur la colonne de droite) et pour celles et ceux qui me lisent assidument et que je remercie beaucoup, d’avoir les deux derniers.

à bientôt !

Auteur(e)s d’aujourd’hui : faut-il adopter un style d’écriture « à la mode » ?

Auteur(e)s d’aujourd’hui : faut-il adopter un style d’écriture « à la mode » ?

Les fêtes approchent, je n’ai pas résisté à illustrer cet article avec cette magnifique boule givrée.. qui n’a rien à voir avec le sujet de cet article mais elle est si jolie 🙂 !

Cette semaine un article dans un hebdomadaire faisait le constat que le passé simple n’était plus enseigné (hormis la troisième personne en primaire) et vu seulement en troisième ! C’est une réforme de 2016, je crois qui le demande…

Ainsi, les élèves doivent lire des textes où l’on emploie le passé simple sans l’avoir appris… Je subodore que c’est pareil pour l’imparfait du subjonctif…

J’avais déjà parlé du SEO (la manière de référencer les textes sur le net) qui demande des phrases courtes. Nombre d’éditeurs préfèrent des textes « grand public » avec des phrases courtes et un vocabulaire très courant.

Il faut que les textes soient « vendeurs » et compréhensibles par toutes et tous…

Oui, mais enfin, on n’est pas en train d’appauvrir notre langue là ?

L’exemple qui circule régulièrement sur le net, ce sont les fameux romans d’aventures pour enfants « club des cinq » qui ont été réécrits en « langage courant » et bien sûr le passé simple a disparu. Pauvre Enid Blyton… Pourquoi oser changer le style d’un auteur(e)  jeunesse et pas d’un auteur(e) pour adultes ? Je trouve cela effroyablement irrespectueux, et inamissible en prenant les enfants pour des imbéciles … 

Si les enfants lisent régulièrement et sont entraînés à la lecture, ils n’ont absolument aucun mal à lire les « club des cinq » dans leur version originale…

Cher (e) s ami(e)s auteur(e)s qui aimez les belles lettres, les mots et leur diversité, leur élégance, vous qui cherchez et trouvez le mot juste même si celui-ci ne fait pas partie des deux cents mots qu’il faut pour se faire comprendre dans la vie courante, vous qui aimez décrire des endroits, des émotions, des situations avec des mots évocateurs, préparez-vous, à être « réécrit » ! Votre langage n’est plus accessible, votre vocabulaire trop compliqué… !!

Quels seront les prochains temps, jugez trop élitistes, que l’on apprendra plus aux enfants ? Finiront-ils avec le présent pour seul bagage ?

Et si l’on réagissait, si les auteur (e) s refusaient ces « coupes » de mots jugés « trop difficiles » ou ces phrases trop longues. Et si l’on faisait le pari que nos enfants, même s’ils ont des tablettes et des smartphones, peuvent aussi se laisser emporter par un style qui ne satisfait pas au diktat de la mode : phrases courtes, langage très courant ?

Non, il n’y a pas 200 mots dans la langue française mais environ 32 000 !

Voilà quelques lignes pour vous interroger, cher(e)s auteur(e)s d’aujourd’hui, débutants ou confirmé(e)s, sur votre manière d’écrire…

Pour moi, bien humblement, j’avoue : oui, j’emploie encore le passé simple, j’allais dire assez « naturellement » dans mes récits au passé et si mon vocabulaire est limité, je cherche sans cesse à l’enrichir et je n’en prive pas mes lecteur(e)s. J’adore d’ailleurs lire des livres au vocabulaire et au style riches et je suis tellement contente de découvrir certains mots que je ne connais pas encore !

Nos enfants ne pourraient-ils plus apprendre notre langue comme nous nous l’avons appris avec tous ses temps et tous ses mots ? Pour quelle raison ?

Regardez par exemple, cette autre langue qu’est la musique : va-t-on supprimer des notes parce que le solfège est trop compliqué ? Supprimer le DO et le FA pour simplifier ?

Et puis en maths, on pourrait aussi supprimer deux ou trois chiffres pour simplifier aussi ? Le 4 et le 8 ?

« Ce qui se conçoit aisément s’énonce clairement » : encore faut-il avoir les mots pour le dire et les avoir appris ! « tout est langage »

Allez à vous la parole sur ce blog en commentaire ou sur FB ! Avec les mots et les temps que vous voudrez;) !

Salon Lire en Poche versus Salon de Buzet sur Baïse !

Salons du livre :  Lire en Poche versus  Buzet sur Baïse !

Par un amusant hasard du calendrier, je suis allée ce samedi 7 octobre 2017 au salon « Lire en Poche » de Gradignan comme lectrice. Le lendemain, dimanche 8 octobre 2017, j’étais au salon de Buzet en Baïse en tant qu’auteure…

Il est intéressant de faire un article en comparant les deux salons et les expériences. En effet, deux genres de salons très différents. Les auteur(e)s ou futur(e)s auteur(e)s pourront ainsi avoir quelques infos de mon cru.

Lire en Poche est le gros salon organisé pour les éditeurs traditionnels chaque année à Gradignan.  Pas le moindre auto-édité(e) à l’horizon, des gros succès en tête d’affiche et des libraires importants (Mollat, la plus grande librairie de France…).

Il y a FOULE !

Des files d’attente pour les dédicaces. La foule, car il y a vraiment FOULE, est drainée par des cordes pour se faire dédicacer son livre auprès de l’auteur vedette Harlan Corben  mais aussi Peter F.Hamilton et pour la France d’autres livres qui cartonnent : Aurélie Valogne , Virginie Grimaldi, Philippe Torreton etc. Une centaine d’auteur(e)s en tout.

Mon premier sentiment est de me réjouir que les livres attirent tant de monde (bon, nous sommes tout proche de Bordeaux ville très peuplée et des navettes gratuites amènent les visiteurs depuis l’agglomération et ses villes environnantes).

Un rythme infernal pour certain(e)s !

Mon deuxième sentiment est de compatir avec les auteur(e)s vedettes qui signent à la chaine comme le poinçonneur des lilas fait des trous dans les billets. C’est un rythme infernal, coincé(e) derrière sa table, bonjour, prénom ? hop ! on signe. Une petite dédicace pas trop grande pour ne pas perdre de temps et au suivant… Epuisant des heures durant dans cette atmosphère surchauffée… Bon, en même temps, cela doit quand même être bien rémunérateur ce travail à la chaîne, pour une fois que le travail à la chaîne paye bien 😉 !

Les auteur(e)s moins connus serrés les uns à côté des autres attendent et signent de temps en temps ou peuvent se permettre d’avoir un vraie conversation avec les personnes qui s’arrêtent.

Les auteur(e)s peuvent être fier(e) d’eux !

En parlant de chaîne, c’est en effet tout la « chaîne du livre » que les auteur(e)s font vivre : distributeurs, diffuseurs, éditeurs et tous leurs personnels ainsi que les « free lance » qu’ils emploient sans oublier les libraires et les vendeur(e)s dans les points de vente de France et de Navarre. Des milliers de personnes vivent grâce à l’imagination et les histoires couchées sur le papier par des auteur(e)s ! Sans compter le plaisir évidemment qu’ils ou elles donnent à leurs lecteur(e)s bien sûr !

Auteur ou Auteure ? une discrimination toujours bien présente en  2017 !

Dans une tente à l’extérieur, des livres jeunesse : une chose me frappe d’emblée : il y a une majorité d’ hommes comme auteur(e)s , pourtant tant de mamans se lancent dans l’écriture d’histoires pour leurs enfants ! Je remarquerai aussi que pour les livres adultes, environ deux tiers sont des hommes. Les auteurs choisis par les organisateurs et les éditeurs traditionnels restent des hommes, la parité n’est pas passée par là, en 2017 ! Par contre, les lecteurs(e) sont en majorité des lectrices !

J’avais été à un salon de la BD dans ce même bâtiment, cela avait été encore pire : sur environ 50 auteur(e)s, deux femmes seulement ! Pourtant les femmes écrivent beaucoup, plus que les hommes mais le « plafond de verre » existe aussi comme dans d’autres arts : la couture, la cuisine… Cela devient choquant quand même… Même les éditrices femmes choisissent souvent des livres écrits par des hommes de préférence, comme cela, sans forcément y réfléchir. Ou bien est-ce plus vendeur ? Je ne sais pas… Enfin, le constat est là…

Salon de Buzet sur Baïse :

Un autre type de salon du livre le lendemain. Me voilà bien installée avec une table pour moi toute seule, la personne avec qui je devais la partager n’est pas là : une aubaine, mes 11 titres vont pouvoir être mis en valeur bien correctement, j’ai de la place !

Au Salon de Buzet sur Baïse, je prendrai le temps de regarder un peu la répartition par sexe des 61 auteur(e)s présents : il me semble que c’est à égalité à peu près, autant d’hommes que de femmes mais il s’agit d’un salon pour de petites maisons d’éditions ou des auto-édité(e)s : ce n’est pas du tout la même chose ! Le budget est restreint mais les bénévoles sont là, présents et actifs, la belle salle des fêtes grande et claire, les organisateurs au top, qui ont œuvré avec constance pour que ce salon soit une réussite. Une première édition du salon qui est effectivement un succès !

Prendre le temps de la rencontre :

Evidemment, en tant qu’auteur(e), il faut être patient, les visiteurs viennent souvent à partir de 14h30 15 h. Mais le matin, il est très agréable de prendre le temps de découvrir les livres des autres de bavarder entre nous, de faire connaissance… J’ai une voisine charmante, Yvonne Robert et je ne peux m’empêcher d’acheter son livre « La liseuse » (le vêtement de nos grand-mères pas l’objet électronique !) , ce livre m’attire… Je fais la connaissance d’autres auteur(e)s  forts sympathiques et je vois en « vrai » deux personnes que j’ai pour « ami » sur FB depuis longtemps…

Joseph JOFFO :

Le parrain de salon est Joseph Joffo, qui a vendu 20 millions de  « sac de billes » ! paru en 1973, impressionnant tout de même !  Malheureusement avec ses 86 ans, sa santé ne lui a pas permit d’être présent. Occasion d’avoir une pensée pour lui et de me souvenir de ce livre que j’avais lu dans mes jeunes années…

Nous avons même les honneurs de la visite du maire et du député du lieu !

Le bonheur du « petit(e) » l’auteur(e) est là, non pas de signer à la chaine mais de discuter quelquefois longuement avec des personnes qui nous font l’amitié de s’intéresser à notre littérature. On prend tout son temps pour la dédicace, on peut la faire longue et l’adapter à la personne avec qui on vient d’avoir un vrai échange.  Un plaisir !

On s’aperçoit en discutant avec les uns et les autres que les ventes moyennes en auto-édition rejoignent souvent celles des livres publiés par les éditeurs traditionnels (environ 500 ou  600 exemplaires). C’est important à souligner. De même, de plus en plus de personnes choisissent vraiment l’auto-édition alors qu’elles pourraient faire autrement.

Alors Salon Lire en Poche versus Salon de Buzet en Baïze ?

Voilà un week-end  dédié aux livres avec des salons différents mais complémentaires, chacun dans leur genre. Ne pas choisir mais continuer à fréquenter les livres et leurs auteur(e)s… Peu importe l’éditeur, peu importe l’auto-édition, le nombre de livres vendus ou je ne sais quel autre paramètre : pourvu que ce livre nous parle et nous enchante !

PS : la version 2018 de Lire en poche a mis à l’honneur des femmes auteures notamment les têtes d’affiches ! Bravo ! Encore un petit déséquilibre dû aux auteur(e)s thrillers, polars mais sinon la parité était là sur les autres genres ! Bravo aux organisateur(e)s !

Parution de mon livre : Une Plume de Colombe

livre I. Desbenoit
une plume de Colombe
Une plume de Colombe
résumé Une Plume de Colombe

 

Le voilà, Mon dernier livre ! prêt à se laisser lire et découvrir ! Une Plume de Colombe…

Il est disponible dans toutes les librairies (base DILICOM, distribution SODIS) ainsi que sur internet sur toutes les plateformes de vente en ligne. Je vous encourage vraiment à aller l’acheter chez votre libraire préféré si vous le pouvez plutôt que sur internet.

Une « méga » promotion pour les 8 semaines à venir : l’e-book sera à  0.99 euros au lieu de 4.99 euros. La contrepartie sera de laisser un commentaire de lecture 😉  Merci !

Je vous laisse découvrir ce nouveau Recueil de Nouvelles en espérant qu’il vous plaira 😉 !

Genèse du livre :

Les dix nouvelles qui constituent le livre ont été glanées durant cette année 2017. Je les ai écrites petit à petit au fur et à mesure qu’elles me venaient à l’esprit. Comme d’habitude, j’étais totalement habitée par l’histoire et les personnages pendant que je couchais sur le papier chaque récit et j’avais beaucoup de mal à quitter mes héros… Une nouvelle, c’est finalement comme un roman : on met en place un monde qui, même si il est plus concis en nombre de signes, est aussi vivant et réel que lorsque l’on écrit un roman. Pourquoi avoir intitulé l’ouvrage  » Une Plume de Colombe »  ? Et bien, parce qu’il s’agit de la première nouvelle et que mes bêta-lecteurs m’ont tous(e) dit qu’elle était très originale, elle a semblé être un peu la grande sœur des autres ! L’émotion y est bien présente… Mais je ne vous en dit pas plus ! Les 9 autres sont également très variées dans leur contexte, j’ai beaucoup aimé les écrire aussi et je vous les livre donc, avec la joie au cœur…  Avec l’espoir qu’elles vous feront passer un excellent moment d’évasion et qu’elles vous donneront de belles émotions !

Bonne lecture !

Mes Dédicaces Automne 2017

Voici donc le calendrier de mes Dédicaces Automne 2017 :

Dimanche 8 Octobre  2017 de 9h30 à 18h  : Salon de Buzet sur Baïze (47)

 Je suis très contente d’y aller et j’y retrouverai, en autres,  un ami auteur de FB avec qui j’ai plaisir à discuter mais que je n’ai encore jamais rencontré dans la vraie vie ! Il s’agit de Sébastien Fritsch : vous pouvez retrouver son site ICI .

D’autre part, ce salon est parrainé par Joseph Joffo. Pour celles et ceux qui sont dans la tranche d’âge adéquate, c’est l’auteur du fameux  « Sac de billes« . Je l’avais lu à l’époque…  Et vous ? Voici l’affiche du salon :

salon du livre
salon de Buzet sur Baïze octobre 2017

 

Le 5 Novembre 2017  de 9h 12h30, j’aurai la joie de dédicacer mes livres à la MP de LEOGNAN (33) : Voici l’affiche… 

maison de la presse LEOGNAN
Dédicaces I Desbenoit 2017

 

Et pour finir l’année en beauté, je me rendrai chez mon ami Pascal que l’on ne présente plus, à la librairie le MERCURE GALANT de CESTAS, (33) le samedi 2 décembre  2017 de 9h30 à 12h30.

Vous savez le libraire qui vend aussi des voitures ! c’est pas banal non ?

Librairie le MERCURE GALANT
librairie

Donc une Dédicace par mois, je redeviens sérieuse 😉 ! Surtout que j’aurai à vous présenter mon nouveau livre ! Je vous le mets ci-dessous dès qu’il est publié… On y parlera de beaucoup de choses, on y découvrira beaucoup de personnages… Mais je ne vous en dis pas plus, si tout va bien, d’ici 15 jours ou trois semaines, il sera disponible…

Deux livres par an, j’ai tenu mes objectifs encore pour cette année ! Mes lectrices et mes lecteurs me poussent à écrire et c’est très bien ainsi. C’est pour eux que j’écris d’abord et je sais que certain(e)s attendent ! Et cela m’incite à tenir mes délais plus que tous les plannings du monde !

La soupe aux Crocodiles par Magali Cervantes

 

livre de Magali Cervantes
la soupe aux Crododiles

La soupe aux Crocodiles de Magali CERVANTES est parue chez BoD en juillet 2017. L’ouvrage compte 234 pages et est vendu au prix de 15 euros.

La couverture :

Ce livre m’a attirée par sa couverture. On dit que c’est un facteur important concernant la vente des livres mais c’est vrai ! Il s’agit d’une photo en noir et blanc, où l’on voit deux femmes qui marchent. L’une est de dos, l’une est de face. Elles se croisent sans se regarder… L’une est brune, l’autre est blonde. Celle qui est de face baisse la tête, l’on ne voit que peu son visage. Une impression de contraste et de mystère se dégage de cette image.

Le roman, la soupe aux Crocodiles :

J’ai lu avec un grand intérêt ce roman. Magali CERVANTES écrit depuis longtemps. C’est son deuxième livre mais j’ai eu le sentiment que ce roman était écrit comme si c’était le premier. C’est-à-dire que l’auteure met énormément de ce qu’elle est dans les deux personnalités des personnages principales : Myriam et Marjorie. Le style est descriptif et vivant. Tout au début, je me suis dit : « tiens, cela ressemble à ma manière de mettre en place mes personnages dans les nouvelles que j’écris 😉 ! « .

Deux femmes très différentes mais qui se rejoignent par l’accablement qui les gagne devant leurs difficultés qui sont comme les deux faces d’une même médaille. Le chômage et la solitude pour l’une et le burn-out et  la déprime pour l’autre.  Elles ont en commun des soucis financiers et le poids de la responsabilité d’être mère et de devoir aider leurs enfants qui, eux aussi, ont leurs lots de difficultés. Les enfants également semblent bien à la peine dans la société dépeinte par l’auteure.

Comme si, en décrivant ces deux personnages et leur vie parfois si lourde, l’auteure voulait nous faire prendre conscience de ce que subissent les femmes dans notre société occidentale. L’auteure se fait militante prônant la  lutte sociale, le respect de l’étranger etc. Les deux personnages, Myriam et Marjorie, sont décrites de telle manière que le lecteur(e) puisse comprendre ces thématiques chères à l’auteure. L’auteure veut convaincre. C’est une battante, une militante et ses personnages lui ressemblent. C’est surprenant et inédit pour moi dans mes lectures de fictions : mais pourquoi pas ?

Sur la forme :

Quelques règles typographiques ou manière de présenter à revoir : virgules oubliées pour les dialogues ou majuscules en trop. Par contre, pas de fautes d’orthographe, enfin tout en lisant rien ne m’a sauté aux yeux… Donc rien de grave et une personne qui n’écrit pas elle-même ne remarquera pas vraiment ces détails.

Pour revenir au fond :

Magali Cervantès montre dans son roman tous les travers d’une société moderne qui contraint énormément les individus. C’est la rançon du haut niveau de sécurité des pays dits « riches » par rapport aux sociétés traditionnelles. Les organisations, notamment du travail, mettent la productivité et la rentabilité  des personnes au centre épuisant certain(e)s et laissant d’autres dans l’inaction et l’inutilité sociale. Une société de plus en plus individualiste et productiviste, donc.  Après bien des souffrances morales, les deux héroïnes trouveront enfin l’apaisement. Et cela en se faisant une place qui leur convient dans cette société et en développant leurs talents propres.  Un message d’espoir  pour toutes les lectrices et les lecteurs qui intervient à la fin du roman. Elles trouvent leur salut dans des activités professionnelles « solitaires » finalement, qui les extraient de la pression sociale et du travail collectif tout en leur donnant une reconnaissance de ce qu’elles sont vraiment et dans ce qu’elles aiment. Mais je ne vous en dit pas plus car vous découvrirez par vous-même tout cela. 

Important : si vous avez aimé « la soupe aux crocodiles », il s’agit du tome 1, il y aura donc une suite, vous retrouverez vos héroïnes préférées bientôt donc 😉 !

Quand au titre, il a fait aussi partie de mon intérêt à choisir ce livre, il est intriguant ! Je vous laisse découvrir par vous-même à quoi il correspond en lisant vous-même le livre 😉 !

TÊTE D’AMPOULE ! par Laure Malaprade

 

 

TÊTE D'AMPOULE
Livre de Laure Malaprade

Je reprends, après un interruption de plusieurs mois, mes recensions de livres BoD. Aujourd’hui,  TÊTE D’AMPOULE ! de Laure MALAPRADE.

TÊTE D’AMPOULE ! est un petit livre au format poche de 90 pages publié chez BoD en Avril 2016. Il est vendu au prix de 6.99 euros. Il est accessible à partir de 10 ans.

Alors que Laure MALAPRADE  sort tout juste son troisième livre « Métro Plage Monge« , je me suis intéressée au premier, « TÊTE D’AMPOULE ! », refusant de lire  la moindre chronique ou commentaire pour me faire ma propre opinion et découvrir par moi-même ce petit roman. Cela faisait longtemps que j’avais envie de le lire… Le titre m’avait interpellé et amusé. En fait, je ne voyais pas trop à quoi faisait référence une « TÊTE d’AMPOULE ». Mais à la lecture du livre, on comprend tout !

Commençons par la forme pour une fois puisqu’en fait, il y a rien à dire : c’est tout à fait professionnel.

Sur le fond :

Ce petit volume, très vite lu par un adulte, présente un intérêt très fort aussi bien pour les adultes que pour les enfants : Pourquoi ?

Nous vivons dans ce récit, de l’intérieur, ce qui se passe dans la tête d’une enfant précoce, Julie. Le terme de « surdoué(e) » n’étant pas très approprié même s’il est très employé et compréhensible par tous. Qui dit « sur »doué(e) dit aussi « sous »doué(e). Hors, ce n’est pas du tout cela, c’est une forme de pensée et d’être différente. Laure Malaprade montre bien, par la voix de sa petite héroïne, ce que c’est que la « douance ». Les choses sont expliquées avec précision et en même temps dans un langage que même un enfant de 10 ans peut comprendre.

Nous suivons donc cette petite élève diagnostiquée« très en avance » . Elle va être amenée à suivre des cours avec des enfants plus âgés qu’elle. Sa manière propre d’être au monde, de penser, de ressentir les émotions, sa différence d’âge vont lui occasionner de sérieux problèmes avec les autres élèves. Ce qui est intéressant c’est de voir comment les adultes réagissent devant sa détresse, qu’elle finit par exprimer et aussi comment ils vont s’y prendre  avec  les enfants qui la harcèlent.

TÊTE D’AMPOULE !

Un livre « intelligent » que l’on devrait faire lire à tous les enfants/ados et leurs parents et qui peut ensuite donner lieu à des discussions plus larges sur la « différence« . Car si la « douance » est une différence, il y en a bien d’autres. Par exemple, différences physiques (poids, taille, couleur peau, cheveux, yeux, que sais-je ?)  mais aussi d’autres différences : autisme, dyslexie etc etc. Nous avons toutes et tous notre différence… Et c’est bien dès le plus jeune âge que l’on doit s’y confronter. De fait,  c’est à l’école primaire ou au collège que les adultes doivent sans relâche l’expliquer. Ne pas être tous pareils est une richesse incomparable, que serait un monde de clones rigoureusement identiques ? Qu’est-ce que l’on s’ennuierait !

En lisant ce livre de Laure, on a une vision très claire, synthétique et précise sur ce que vivent les personnes dont le QI (Coefficient Intellectuel) est plus élevé que la moyenne. De plus, l’on est happé par les péripéties vécues par Julie. C’est pourquoi, l’on ne s’ennuie pas une seule seconde et l’on a vraiment envie de continuer sa lecture jusqu’à la fin.

Je recommande la lecture de TÊTE D’AMPOULE ! en famille. Un petit livre qui nous explique tout sur les personnes dites à « haut potentiel ». Sa petite héroïne Julie, courageuse est en même temps terriblement efficace pour nous faire comprendre ce qui se passe réellement dans son cerveau et dans son coeur.

SEO : Proust n’aurait jamais eu de blog…

La tyrannie du SEO

Proust n’aurait pas eu de blog… ou bien il aurait perdu son style qu’il déployait sans se soucier du tout du nombre de mots par phrase et où il utilisait avec bonheur les points-virgules, par exemple. Me voilà donc lancée dans mon activité de Conseils aux auteur(e)s et pleine de bonnes résolutions, je m’attelle à l’optimisation SEO de mon site ! SEO : Quèsaco ? Si Embêtante Obligation ? Que dis-je ? Search Engine Optimization en gros l’art d’optimiser une page Web pour qu’elle soit trouvée facilement.

Le SEO

Je blogue depuis des années. Je m’étais bien intéressée à cette histoire de référencement au début de mon feu blog wordpress puis, le naturel reprenant le dessus, j’avais complètement oublié tout cela, écrivant mes articles sans me soucier de rien, hormis d’essayer de ne pas laisser trop de coquilles ! La petite auteure que je suis n’est pas Proust évidemment ! Mais mon plaisir était d’écrire avec mon style propre sans me soucier d’autre chose.
Mais là, avec ce beau site tout neuf, je m’applique en essayant de suivre les recommandations du plugin chargé pour l’occasion. Et avec le SEO, tout a changé :
Pas de paragraphe de plus de 300 mots, c’est recommandé pour bien passer sur la toile ! Vite, un sous-titre, j’ai dû dépasser déjà !

Voilà je mets un sous-titre :

Ouf, je peux continuer… Bon, il faut aussi essayer de faire de phrases courtes de moins de 20 mots… La cata, les points-virgules, les deux points, on oublie, une petite subordonnée, un soupçon de conjonction de coordination : non, c’est trop long ! Le logiciel  met des points rouges, orange et verts et le but est d’être en vert pour avoir un SEO « optimisé ». Misère mes phrases dépassent largement la longueur autorisée. On contrôle aussi des « mots de transition ». C’est bon pour le SEO ! « Alors, c’est pourquoi, pourtant, aussi… » Bref, un écrivain comme Proust en aurait fait une apoplexie… Je vous place aussi les « mots-clés » à placer judicieusement, les liens internes et externes…
Écrire sur un blog n’est plus écrire si l’on veut que le SEO soit parfait. Et malheureusement, les articles finissent par se ressembler étrangement dans leur construction.

Uniformisation de l’écriture :

Oui, cette uniformisation n’est pas ma tasse de thé. Choisir d’écrire « normalement », « personnellement » ou bien subir la tyrannie du SEO ? Je vois avec plaisir que certains blogueur(e)s que je lis régulièrement et qui sont également des auteur(e)s s’affranchissent complètement de ces règles informatiques. Je retrouve leur style, je les reconnais ainsi les lis avec plaisir. D’autres blogs sont, au premier coup d’œil, des modèles d’optimisation, « formatés » SEO. Bon, quand le sujet et bon, pourquoi pas ?

Et vous, ami (e) s, blogueur (e) s, comment faites-vous ? Êtes-vous SEO discipliné(e) ou bien écrivez-vous avec votre propre style ?

Ma terreur est qu’un jour l’on nous dise : votre article n’utilise pas uniquement les 200 mots utilisés couramment mais trop de vocabulaire autre, ce n’est pas bon pour votre SEO 🙂 !

Je vais essayer de m’y tenir pendant quelques temps et voir si vraiment cela à un impact très important sinon je reprendrai vite mon style habituel 🙂 !

P.S : c’est bon, je suis en « vert » 🙂 !

Conseils personnalisés et Aide aux Auteur(e)s : c’est parti !

conseils pour votre livre

Vous écrivez ?

C’est la nouveauté de l’été ! Je lance conseils et aide aux Auteur(e)s ». J’espère que le concept pourra rendre le service le plus adapté à chacune des personnes qui en auront besoin… Le but n’est pas, comme cela se fait beaucoup maintenant sur la toile, de vendre « en automatique » des fichiers pdf ou des vidéos… Il s’agit bien de personnaliser au maximum une aide, un conseil dans une relation réelle avec un(e) auteur(e) dont le besoin est unique pour son projet de livre. Je me situe à l’opposé du buzz, du marketing tapageur qui vous matraque l’inconscient pour vous inciter à acheter. Je suis plutôt dans une optique de service en parcourant ce site.

Un Blog et des livres, toujours :

Bien évidemment, je continue le blog plus que jamais, je l’ai rapatrié sur ce site, vous retrouverez tous les articles de mon ancien blog depuis 2009. Mon activité d’auteure continue également avec la sortie d’un prochain livre cet automne. Je vais essayer de publier bien régulièrement des articles sur le blog. Quant à mon rythme de publication de deux livres par an, il sera respecté cette année !

Mais aussi des « Conseils et Aide aux Auteur(e)s » :

Découvrez toutes les prestations sur le site, en cliquant sur chacune vous aurez une description complète. Cher(e)s auteur(e)s confirmé(e)s, vous n’aurez pas besoin de mes services, normalement, mais sait-on jamais 😉 ? Je compte sur vous pour donner l’info aux débutant(e)s ou aux personnes, qui, si elles écrivent, ne maitrisent pas trop internet. Car, je m’adapte à toutes et à tous et si nous devons communiquer par courrier, ce sera possible ! C’est bien le but de ne pas s’adresser qu’aux jeunes ou aux seniors « geeks » !

Pour finir ce petit article de lancement, je voudrais remercier tous(e) ceux que j’ai pu aider par le passé et qui, grâce à leurs questions, m’ont permis de mettre au point cette activité, m’en ont donné l’idée. Sans eux, je ne serai jamais passé à l’action 😉 ! Pour tout comprendre, rendez-vous dans la rubrique « Qui suis-je ? Pourquoi ce site ? »

Je vous laisse donc découvrir le site (que j’ai fait presque toute seule, si ! si !) mais un GRAND Merci à Jean-Michel aussi 😉 !)

Et n’hésitez surtout pas à le faire connaître autour de vous !

Mes Livres ne seront jamais des best-sellers… Et Alors ?

Meilleures Ventes, Best Seller

 

Je ne serai jamais auteur(e) de best-sellers… Et alors ?

 Ce titre un peu provocateur veut évoquer un sujet qui me semble si présent dans le monde des auteurs autoédités (ou pas). Un certain nombre se focalise sur « leurs » écrits. Ils ou elles pensent qu’ils sont promis à un brillant avenir. Pourtant, ces auteur(e)s vont de désillusion en désillusion… Pour peu qu’ils ou elles se soient fait arnaquer par une firme à compte d’auteur, c’est le pompon… Je suis un peu fatiguée de ces auteur(e)s qui inondent les groupes Facebook de pub de leur roman comme s’ils ou elles étaient seul(e) au monde. Evidemment, leur livre est LE SEUL livre à acheter et à lire pour tous. D’ailleurs, les modérateurs n’en peuvent souvent plus de ce « marketing » sauvage. Que l’on présente son livre une fois ou sur son mur, c’est bien mais que l’on matraque tous les jours…
Au lieu de se focaliser sur son ou ses livres, essayons déjà d’être conscient de l’environnement général du livre pour mieux comprendre.
En 2015, nous dit le « Guide des auteurs de livre 2 017 », 200 nouveautés sortaient déjà par JOUR ! Et l’on ne parle que des livres PAPIER (et pas des e-books en tous genres ! Il y en a encore plus évidemment). Soit 70 000 livres sortis cette année-là environ.
Ce même guide nous explique qu’« En 2015, 53 % des Français (de 15 ans et plus) ont acheté au moins un livre imprimé au cours de l’année. Les acheteurs occasionnels (1 à 4 livres par an) représentent 47 % des acheteurs de livres, les acheteurs moyens (5 à 11 livres par an) 27 %, et les gros acheteurs (12 livres et plus par an) 25 %. Cette dernière catégorie est en recul constant depuis plusieurs années. Un acheteur de livres sur 10 a acquis au moins un livre d’occasion en 2015 ».
On comprend bien que nous sommes dans une surproduction de livres par rapport à la capacité d’écoulement naturel puisque les personnes sont majoritaires à n’acheter qu’un ou quelques livres par an. 7 Français sur 10 ne lisent pratiquement pas, en fait.
Ailleurs, on explique que seulement 10 000 livres assurent près de 50 % du CA de l’édition. En gros, cela correspond à ce que vous voyez en librairie : les Best-sellers assurent la majorité des ventes. Des rayonnages entiers avec des auteur(e)s phares (plus souvent auteur que auteure d’ailleurs car la discrimination des femmes sévit beaucoup dans ce domaine d’activité, par exemple, les prix littéraires sont attribués très majoritairement aux hommes). Par exemple, vous voyez « Musso », « Levi »… etc. sur les têtes de gondoles des espaces culturels et puis des rayonnages plus loin, en retrait, où il y a un exemplaire unique d’un livre qui ne restera que quelques semaines en rayon et qui sera vite remplacé par les nouveautés. C’est que l’on fait tourner puisqu’il sort 200 livres par jour…

Bon, j’arrête avec les chiffres, vous avez compris…

Vous voilà donc avec VOTRE livreAutoédité(e) ou d’une petite maison d’édition ou encore avec des cartons de livres qui vous restent sur les bras. En fait, ils vous ont été vendus par une firme se disant « éditeur ». En réalité, il ne l’est  pas et il vous a simplement fait payer deux ou trois mille euros en vous laissant le stock. Par conséquent, la prochaine fois, évitez absolument cette arnaque. il y a d’autres moyens de s’autoéditer sans se faire avoir !

Vous comprenez, comme les chiffres l’indiquent,  que votre livre est un peu comme une aiguille dans une botte de foin…

Alors faut-il se décourager ?

Que nenni mais nous allons voir qu’il faut savoir se situer dans ce que l’on écrit et avoir des attentes raisonnables au vu du marché.
Votre livre doit d’abord être lu par des tiers qui ne sont pas vos proches qui trop souvent son « bon public » et c’est normal  du genre : « c’est super !» « merveilleuse histoire! » etc.
Il doit également être présenté et écrit de manière professionnelle c’est à dire pas de fautes (une ou deux coquilles par livre sont admises) un style grammaticalement correct et sur le fond. Il doit pouvoir intéresser un certain type de lectrices et de lecteurs dans ce qu’il raconte. Une intrigue bancale, des banalités, des poncifs, effectivement, les écueils sont nombreux…
Il vous faut, si votre livre est donc « lisible » (malheureusement dans l’autoédition on trouve tellement de livres qui ne le sont pas !), définir avec précision quelle typologie de personnes sera intéressée par sa lecture.
De là, vous pourrez entreprendre des démarches pour le faire connaître. Est-ce grave si vos livres ne seront jamais des best-sellers ? Non, pas du tout puisque la majorité des livres qui sortent ne le sont pas 🙂 ! Vous êtes « comme les autres » en fait:) ! C’est rassurant !
Seulement, en ciblant vos lecteur(e)s à bon escient, vous pourrez vous situer et comprendre que votre livre vivra sa vie là où il doit la vivre…

Mon expérience :

Pour ma part, auteure autoéditée chez BoD depuis presque 10 ans : libre, bien distribuée, je suis enchantée ! Sachant maintenant quand j’écris un nouveau livre à qui je peux le proposer. Je connais les forces et les faiblesses de mon style et du fond de mes histoires. Elles ne correspondent pas à tout le monde. Je me définis volontiers comme « une auteure de quartier » (comme un(e) épicier(e) de quartier) par opposition à « l’hypermarché » (le Best-seller). Finalement, l’on est bien content d’aller chercher un pot de moutarde le dimanche soir ou quelques œufs chez son commerçant de proximité… Chez moi, ce sont des petits romans sans prétention. Ils changent les idées. Ils permettent de s’évader dans un moment sans stress.
Mes lectrices et mes lecteurs, je voudrais les connaître tous(e)s, comme l’épicier connaît ses clients… J’en connais un certain nombre, bien sûr, mais évidemment beaucoup me liront sans que je les connaisse… En tous les cas, je ne me compare pas aux auteur(e)s de best-sellers, j’ai mieux. Des rencontres en dédicaces dans des petites librairies où l’accueil est si chaleureux. De plus, des lecteur(e)s m’écrivent et me disent leur satisfaction d’avoir passé un bon moment avec mes histoires. De surcroît, pour certain(e)s, d’avoir grâce à elles, oublié un peu leur maladie ou leur grand âge et ses misères…  Alors, que demander de plus ?
Bref, je suis une modeste auteure heureuse et je laisse les best-sellers à d’autres… Et vous ?

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