Isabelle

Les Salons du Livre et les Séances de dédicaces

Book, Checked, Hand, Holding
séance de dédicaces
Appréciés par certain(e)s, honnis par d’autres, les séances de dédicaces que ce soit en salons du livre ou dans des commerces (librairies, grandes surfaces..) ne laissent  aucun auteur(e) indifférent(e).
 
Alors faire des séances de dédicaces ou pas ?
 
Dans cet article, nous allons faire un point sur cette manière de faire connaître ses livres et de les vendre. Si vous avez envie de compléter ce qui est dit ou d’apporter votre témoignage, n’hésitez pas à le faire en laissant des commentaires.
 
De l’écriture à la rencontre avec ses futur(e)s lectrices ou lecteurs…
 
là, je mets au féminin en premier car c’est souvent les femmes qui achètent et lisent 🙂  Après, tout dépend du genre et de l’âge, bien sûr.
 
L’activité de l’écrivain(e) ou de l’auteur(e) est plutôt solitaire : elle demande une introspection, une plongée dans l’imaginaire, elle est essentiellement personnelle.
 
La vente de ses ouvrages en salons, librairies ou grandes surfaces plongent l’auteur(e) dans la rencontre, dans l’échange qu’il ou elle doit provoquer. C’est un exercice totalement différent de celui d’écrire : Pour certain(e)s auteur(e)s , c’est même antinomique.
 
Assis derrière une petite table où sont présentés ses ouvrages, l’auteur(e), livré(e) aux regards de tous les passants, coincé(e), attend… 🙂 ! Quel est l’auteur(e) qui peut dire qu’il ou elle est totalement à l’aise dans ce genre de situation ?
 
Souvent il ou elle attend beaucoup, longtemps.. des heures même…. Alors certain(e)s lisent, écrivent, consultent leur téléphone portable…
 
D’autres, le regard mobile, guettent, tout souriants, le futur(e) lecteur(ice) qui osera s’approcher de  la table.
 
D’autres désertent, allant explorer les rayonnages ou les autres stands.
 
La séance de dédicace est un exercice de style difficile et son résultat est aléatoire. (à part si l’on est très connu évidemment).
 
Les Salons du livre :
 
Il y a les « grands » salons, le salon du livre de Paris par exemple. Nous ne parlerons pas de ces manifestations payantes qui ne correspondent qu’aux auteurs ayant pignon sur rue.
 
Les Salons du livre accessibles à tous (et non réservés d’année en année aux mêmes auteurs connus) sont organisés par les municipalités, les médiathèques, les associations…
 
Souvent, ils ont lieu dans la salle polyvalente de la commune ou plus rarement en plein air au cœur de la cité.
Ce que l’auteur(e) doit vraiment intégrer avant de se lancer, c’est que la lecture (même si pour elle ou lui, c’est un passe-temps indispensable) est une activité peu pratiqué(e) par ses concitoyens.
Vous trouverez sur internet de nombreux sondages pour préciser cette affirmation.  Il y a toujours de gros lecteurs mais 7 français sur 10 lisent moins d’un livre par an…!  Sinon, pour les lecteurs, ils lisent en moyenne 11 livres par an.
 
Ce qui veut dire que même si les organisateurs des salons font en général le maximum avec leurs moyens pour faire connaître la manifestation, il se peut qu’il n’y ait vraiment pas foule… Les amis des auteur(e)s, les organisateurs et un petit nombre de personnes vraiment motivées par la lecture. De plus, lors des week-end, il y a généralement plusieurs évènements dans la même ville (compétition sportive, concert, marchés…) : Bref, s’il existe quand même des salons très fréquentés, d’autres seront plus déserts. Il faut le savoir pour ne pas être trop déçu(e). Il est toujours enrichissant d’ailleurs de faire connaissance avec ses pairs en attendant le chaland….
 
Entre l’auteur(e) qui reste passif(e) derrière sa table et celui qui force honteusement la vente en mettant systématiquement un de ses livres entre les mains de la personne qui passe et en ne la lâchant que lorsqu’elle a sorti ses billets, il y a un monde. Je n’ai d’ailleurs rencontré qu’un seul auteur dans ce cas, heureusement. Il faisait honte à la profession et les organisateurs étaient bien désolés de l’avoir invité. Le cas le plus courant est quand même celui de l’auteur(e) timide 🙂 !
 
Les dédicaces en grandes surfaces spécialisé(e)s :
 
Bon, je ne les citerai pas mais vous les connaissez tous. Dans les grandes villes, il faut souvent attendre plusieurs mois, voir plus d’un an pour avoir une place un vendredi ou un samedi. C’est en général bien organisé et il y a des clients. Après, tout l’art est de pouvoir et de savoir intéresser ces clients (venus pour autre chose) à votre littérature…
 
Un auteur(e) n’est pas (à de rares exceptions) un(e) commercial(e). Souvent il ou elle use de subterfuges pour que l’on vienne à elle ou à lui. Regardez Amélie Nothomb qui se met un chapeau Gibus, comme si elle était au cirque. Bon, elle n’a pas à s’inquiéter pour ses ventes  mais c’est un message inconscient pour dire « je suis en représentation » ce n’est pas vraiment « moi ».
 
Il y a le saladier de bonbons qui attirent les bambins et donc les parents… Bref, établir le contact n’est pas chose aisé. Ensuite, il faut avoir un discours rapide (on ne va pas coincer des personnes 30 mn) pour donner envie de lire son livre tout en s’intéressant à la personne qui a eu l’amabilité de s’arrêter devant votre stand. On comprend que la notoriété (même régionale) est essentielle pour que les ventes décollent. Les couvertures des livres sont aussi un point important.
 
Les Dédicaces en librairies :
 
Il y a là, en plus, la relation avec le ou la libraire qui intervient et c’est souvent très enrichissant de part et d’autre. Après, si vous dédicacez dans une grande librairie qui a pignon sur rue, vous aurez plus de monde que dans la librairie de quartier ou malheureusement les clients peuvent ne pas se bousculer.
 
Alors faire des dédicaces ou pas ? : j’ai connu plus d’un auteur(e) qui s’était découragé(e) d’être resté(e) une journée entière dans un magasin ou un salon en ayant vendu que 1 ou 2 livres, quand ce n’est pas zéro… L’essence pour venir, les frais d’hébergements quelquefois… l’affaire s’est révélée bien peu rentable.
 
Quelques conseils donc :
 

  • Commencer par les salons et libraires /grandes surfaces près de chez vous afin de ne pas investir trop à perte.

  • N’ayez pas peur de vous tenir debout à côté de votre stand, d’avoir un rapport d’égal à égal avec le client et surtout ayez de l’humour ( avec mesure et à bon escient)  et soyez souriant ! sinon personne ne viendra vers vous.

  • Mettez-vous à la place du client : il ou elle a besoin d’être reconnu dans ses goûts de lectures ou dans ce qu’elle ou il cherche, avant qu’on lui assène un discours bien rodé sur son livre.

  • Soyez-vous vous-même, parlez de vos livres avec ce que vous êtes, n’essayez pas de servir un discours réputé « vendeur ». C’est dans la relation humaine, chaleureuse et authentique que vous donnerez envie à vos clients d’acheter votre prose.

  • Ayez toujours des petits signets ou cartes de visite à donner.

  • Si vous êtes vraiment trop timide ou que vous n’aimez pas les rencontres avec des personnes inconnues, ne vous forcez pas (même si votre éditeur vous y contraint) : vous avez le droit d’écrire, d’être auteur(e) et de ne pas avoir envie de faire de dédicaces !

En terminant, je peux souligner combien pour moi, il a été enrichissant de connaître d’autres auteurs dans des salons : échange d’expériences, amitiés crées… En ce qui concerne les personnes venues acheter mes livres, cela a été un plaisir de les rencontrer, même brièvement. On se rend compte combien un de nos livres a pu donner du plaisir et un écho personnel chez quelqu’un de totalement inconnu, c’est magique ! Et il faut en terminant remercier tous les organisateurs de ces manifestations (libraires, bibliothécaires etc…) qui permettent au livre d’exister et de vivre.
 
 

L’angoisse de la page blanche… Comment avoir de l’imagination pour écrire ?

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l’angoisse de la page blanche…

 
De deux choses l’une :
 
Soit vous avez déjà fait un plan minutieux des chapitres et des péripéties de votre livre. Dans ce cas, votre angoisse de la page blanche ou votre panne d’imagination se résumera à  :
Mon Dieu, comment vais-je donc décrire ce guéridon près de l’armoire où Josette a  caché la valise ?
Ou bien : mais quelles sortes de fleurs vais-je choisir pour décrire le jardin de la Comtesse de la serpillière ?
 
Autrement dit, vos « pannes » resteront gérables et vous pourrez facilement reprendre le fil de votre écriture après avoir fait un petit tour sur internet ou dans le catalogue de meuble et/ou jardinerie  afin de visualiser quelques guéridons ou fleurs pour vous donner des idées. Vous pouvez même vous rendre sur place pour sentir le parfum des fleurs du jardin municipal et la cire d’abeille du guéridon que le brocanteur a remis à neuf…
 
Soit vous écrivez sans plan préalable (ou bien il reste très global) : autrement dit,  vous écrivez une histoire sans savoir où elle va vous mener : c’est une manière de faire utilisée par certains écrivains très connus et celle que je préfère personnellement. Elle est la moins sécurisante mais la plus exaltante à mon goût. Comme au théâtre lorsque l’on fait de l’improvisation, on y travaille sans filet…
Il peut donc y avoir des jours où vous êtes « sec », vous ne voyez plus rien, vous ne pouvez plus écrire : c’est l’angoisse de la page blanche ou la panne d’imagination.
 
Rien, NADA !… Nothing… c’est l’angoisse … c’est comme si le « fog » s’était brusquement abattu sur votre ordinateur ou votre cahier… Un brouillard cotonneux, épais qui vous interdit toute visibilité même si vous tentez de mettre les « antibrouillards » de votre volonté qui répète en boucle comme un mantra « je dois écrire 5000 signes tous les jours, je dois écrire 5000 signes… »
 
Bon, alors que faire ? Plusieurs options s’ouvrent à vous :
 
Essayer de « forcer son imagination » en utilisant des techniques pour débloquer l’écriture :
 
Brainstorming avec soi-même : laisser son imagination dériver à partir d’un mot, d’un verbe, d’un couleur, d’une situation… Exemple : le héros du roman arrive à  un carrefour avec sa voiture à cheval, à pédales ou son bolide de sport suivant le contexte 🙂  Je vais alors prendre le mot « chemins » comme point de départ pour mon brainstorming et vais associer le maximum de mots et de situations à lui. A un moment ou à un autre je vais forcément atterrir quelque part, charge à moi de voir si cela pourrait être cohérent avec mon récit.
 
Méthode « QQOQCCP »(se poser les questions  : qui, quand, où, comment, pourquoi..) : dans le même exemple : pourquoi mon héros est à ce carrefour, quand y est-il , pourquoi etc…
 
Ce sont des méthodes « actives » où l’on « agit ».
 
Mais une autre manière de faire pour avoir plus d’imagination ou contourner la panne ou l’angoisse de la page blanche est de « lâcher prise ».
 
Eteindre son ordinateur, poser son stylo, allez faire une partie de tennis ou bien les courses au supermarché, jardiner, cuisiner … ce qui vous fait plaisir : se mettre aucune pression, accepter la panne, l’éprouver avec une grande bienveillance envers soi-même et se faire confiance. C’est à dire être persuadé que l’on va y arriver, que l’on va retrouver le « fil » de l’histoire et que cette pause n’est pas un contretemps mais au contraire, une maturation nécessaire du roman que l’on est entrain d’écrire.
 
Le temps de l’inconscient n’est pas le même que celui qui nous anime consciemment or l’écriture, le processus d’élaboration imaginaire est plus de l’ordre de l’inconscient que du conscient. Il nous « échappe », il nous précède ou au contraire, nous rattrape au moment où nous nous y attendons le moins. On ne peut pas le planifier.
 
En restant imprégné(e) de votre projet d’écriture, vivez les rencontres, les situations, les heures de transport en amitié avec lui : observez le monde, éprouvez des sentiments, réfléchissez à des problèmes… : tôt ou tard, votre fil d’imagination vous sera de nouveau accessible. Pas de panique…
 
Voilà, une réflexion tout à fait personnelle sur les aléas de l’imagination d’un auteur ou d’un écrivain. Et vous qu’en pensez-vous ? avez-vous eu des longues périodes où l’écriture ne vous était plus accessible ? Comment avez-vous fait ?
 
N’hésitez pas à laisser un commentaire sur ce blog pour enrichir cet article
 
 

Faut-il avoir de l’imagination pour écrire un livre ?

J’imagine… j’écris…
 
 
Et si oui : comment en avoir ?
 
Je ne vais pas me lancer dans un article universitaire : point 1, définition de l’imagination, point 2 analyse…. Non, je vais tout bonnement prendre le mot imagination dans le sens qui vient à l’esprit pour un ou une auteur(e) : il ou elle est capable d’inventer des histoires, des situations, des mondes, des personnages,  des psychologies, des objets etc…. Bref, de sortir de la réalité tangible pour nous emmener dans un récit imaginaire.
 
Posons-nous la question en la renversant : que serait une personne qui n’aurait AUCUNE imagination ? est-ce que cela existe ?
 
Et bien en y réfléchissant, ça existe mais cela s’appelle des « ordinateurs » ou des « robots » 🙂 !
 
Même si l’on se dit que l’on n’est pas capable d’inventer une histoire, la vie quotidienne est truffée de moments qui font appel à notre imagination : j’ouvre le frigo, que me reste-t-il pour faire le repas pour la famille ? Avec tout ce que je vois, j’imagine un plat, je l’invente 🙂 !
 
Comment organiser ce massif avec les plantes et les fleurs que j’ai acheté chez le marchand  : je réfléchis et j’invente un massif, le mien, personne n’a jamais fait le même.
 
Bon, j’arrête les exemples, vous avez compris :  autrement dit, le « faire » nécessite de l’imagination. Mais écrire ce n’est pas « faire concrètement » ?
 
Et bien si, c’est faire « comme si » comme disent les enfants. Un écrivain ne fait rien que de « faire en imagination » : il rentre dans une maison et la décrit comme s’il y était, il se glisse dans la peau d’un personnage « comme si » il le connaissait par cœur, il décrit une scène de crime comme si elle venait d’avoir lieu près de lui..
 
Autrement dit l’auteur(e) n’a pas plus « d’imagination » que les autres mais il a la faculté de mettre en mots, de décrire des situations qu’il invente.
 
Mais pour « inventer »  comment fait-on ?
 
Il semble que l’on se serve de tout ce que l’on a vécu : situations, sentiments, impressions, sensations… Depuis que l’on est en âge de se souvenir pour inventer. On dit souvent que dans le premier roman un auteur met  beaucoup de lui-même et c’est souvent vrai. Il est certain que si l’on a voyagé, ou que l’on s’est documenté sérieusement, on va pouvoir décrire des lieux plus facilement : ce n’est pas vraiment de l’imagination, c’est le pouvoir de décrire.
Mais en ce qui concerne l’intrigue, les rebondissements, les sentiments, les dialogues, l’auteur(e) doit inventer, il ne peut pas copier une réalité sinon cela s’appelle un reportage pas un roman.
C’est là où plusieurs « techniques » ou manières de faire existent :
Certains ont « naturellement » une aptitude à s’évader de la réalité dans un monde qu’il invente (cf l’interprétation de Freud sur l’imaginaire).
D’autres inventent à partir de items  morcelés de la réalité vécue qui mis tous ensemble donnent quelque chose de totalement inédit :
 
Un exemple : je pars d’une personne que je connais dans un détail de sa manière d’être qui me frappe pour créer un personnage : par exemple une personne très méticuleuse. Mais ensuite, le personnage va vivre de lui-même en prenant un physique, une vie totalement différente de la personne de départ. Elle va s’habiller de qualités qui feront qu’elle est unique et ne ressemble à personne. Nous puisons cette capacité à rassembler différents éléments dans notre vécu. C’est un processus inconscient.
 
L’imaginaire est bien une capacité que tout le monde possède mais tout dépend si on la développe ou non. Tout le monde a un corps et peut marcher (sauf handicap bien sûr) mais tout le monde ne va pas s’entrainer et être capable de faire le marathon. En même temps les qualités physiques de départ sont importantes.
 
Pour l’imagination, c’est pareil. C’est donné au départ (plus ou moins) et cela se cultive en nourrissant son imaginaire de lectures, de films, de réalités diverses, de rencontres, de ressenties etc…
 
Quelquefois une situation émotionnelle permet de déclencher tout un processus. Par exemple, j’ai aperçu un jour, dans l’encadrement d’une porte-fenêtre en ogive, une personne en fauteuil roulant qui regardait dehors. Un moment fugitif qui s’est fixé dans ma mémoire et qui m’a frappé… Cela a été le départ d’une de mes nouvelles. Je vous laisse deviner laquelle dans mon recueil  🙂 !
 
Vous voulez écrire ? Avoir de l’imagination ? il suffit d’entrainer votre imaginaire à fonctionner, à vous emporter dans son tourbillon mystérieux : du « lâcher-prise » (pour que l’inconscient travaille), un bonne dose de « vécu » , un soupçon de « recueil de l’imagination des autres (film, livres) « , de l’observation » et cette alchimie vous permettra, au gré de votre conscient et de votre inconscient surtout 🙂 ! d’écrire ce que vous avez envie de partager : à vos plumes !:)

Nous verrons bientôt comment trouver des techniques pour éviter la « panne d’imagination » en plein rédaction, ce que l’on peut aussi appeler « l’angoisse de la page blanche« …

Mon top 100 libraires : Librairie Cayzac à Marvejols

Roger Cayzac dans sa librairie papeterie de Marvejols
Dans la jolie « ville royale » de Marvejols, en Gévaudan, aux portes de l’Aubrac et de la Margeride, à proximité du Tarn et des Causses, entrez dans la Librairie Papeterie de Roger Cayzac… Elle se situe 17 rue Jean Roujon, 48100 Marvajols (Lozère).             
 L’accueil y est chaleureux et votre libraire, toujours disponible, vous conseillera efficacement. Il a une expertise certaine dans le métier qu’il exerce dans cette Librairie Papeterie depuis 1976, profitez-en !
 
Il s’agit d’une librairie généraliste existant depuis 1956 et possédant plus de 5000 références. Vous y trouverez : de la littérature générale, des livres jeunesse, des articles parascolaires, bandes dessinées mais aussi un fond régionaliste qui vaut le détour !
 
Un très grand choix de livres donc mais aussi de fournitures… (cf la photo), vous trouverez sûrement ce dont vous avez besoin à l’aide de ce professionnel aguerri.
 
Vous avez besoin d’un livre spécifique ? Pas de souci, Roger Cayzac vous le commande…
 
Et bien sûr, au rayon jeunesse, à côté des mangas et des livres de SF/Fantasy, n’oubliez pas de feuilleter Farid, la Trilogie pour vos enfants de 9 à 14 ans : ils adorent cette trilogie aventure pleine de suspense 🙂 !
 
Roger Cayzac anime au salon des Feuilles d’automne de Marvejols qui a lieu chaque année dans cette ville historique, le rayon policiers et thrillers. Dans sa boutique, vous trouverez bien sûr, In manus tuas Domine…,  mon thriller religieux.
 
Enfin, votre libraire vend également mon Recueil de (Bonnes) Nouvelles paru tout récemment : une lecture détente/évasion où la romance se mêle au suspense.
 
Alors, me direz-vous, quand puis-je me précipiter dans cette belle boutique qui donne envie de lire et d’écrire  que l’on ait 4 ou 99 ans ? 
 
Et bien,  la Librairie Papeterie Cayzac est ouverte du lundi au samedi de 8h à 12h et dès 14h jusqu’à 19 heures (l’hiver fermeture  le lundi). Ces larges plages horaires ne vous laissent aucune excuse pour ne pas y rentrer 🙂 !
Besoin d’un renseignement, ou d’une commande ? Roger Cayzac vous répond au 04.66.32.09.87
 
La Librairie Papeterie Cayzac  fait donc partie de mon « top 100 libraires » et c’est elle qui inaugure cette nouvelle rubrique que j’alimenterai régulièrement. Merci encore à Roger pour sa disponibilité et son professionnalisme !
 

Vendre ou acheter des livres : soutenir les librairies

Acheter un livre en librairie
 



Nombre « d’éditeurs en ligne », d’auteurs se lancent dans la vente sur internet. Amazon reste incontournable avec Fnac.com, chapitre.com etc. Amazon, incontournable mais les employés d’Amazon, dans quelles conditions travaillent-ils ? question à creuser sérieusement…
On ne compte plus les articles de blog qui vous expliquent comment mettre vos écrits en vente sur Kindle, et comment publier des « e-book »…
Pourtant, certains continuent de publier des livres PAPIERS !! et ou d’en lire.
Alors acheter les livres sur internet ou en librairie ?
Pour moi, il reste incontournable, si l’on veut soutenir cette profession bien sinistrée par la concurrence des grandes surfaces spécialisées ou le net,  de privilégier l’achat chez son ou sa libraire préféré(e). Sinon, ces boutiques disparaitront petit-à-petit (certaines l’ont déjà fait…)
Entrez dans une librairie…
Des rayons de livres à gauche, des rayons de livres à droite : ses friandises pour l’esprit vous attirent. L’odeur particulière du papier, le rayon papeterie qui vous rappelle votre enfance, toutes ces étagères pleines de livres rangés par style…

  • Vous feuilletez une biographie

  • Vous épluchez le sommaire d’un livre de développement personnel

  • Vous admirez Mathieu Ricard si souriant sur une couverture

  • Vous relisez un poème de Baudelaire dans un poche : vous l’aviez appris en troisième !

  • Vous hésitez entre deux livres pour votre fille de 8 ans : aimera-t-elle ?

  • Vous craquez pour un thriller qui vient de sortir…

Bref, voilà plus d’une demi-heure que vous êtes rentré(e) dans cette boutique… La ou le libraire vous laisse tranquille, il sait que vous avez besoin de ce long tête à tête avec tous ces ouvrages. Il vous connait : ne surtout pas vous déranger, vous aimez choisir seul(e).
D’ailleurs, il ou elle est occupé(e) avec une cliente qui n’a pas votre appétit livresque et qui demande de l’aide pour choisir un cadeau d’anniversaire pour une amie « qui aime bien bouquiner« .
Un bon libraire ?
Celle ou celui qui ne se contente pas de mettre en rayon les sélections toutes faites qu’on lui livre mais :

  • Qui trouve le temps de dénicher pour ses clients, qu’il ou elle connait bien, des nouveautés, des livres un peu différents.

  • Qui adore lire et vous indiquer ses coups de cœur

  • Qui semble toujours passionné(e) après tant d’années (enfin pour certains car il a y de jeunes libraires 🙂 !)

  • Qui a toujours un auteur autoédité ou autre qui signe ses ouvrages sur une table à l’entrée le samedi.

  • Qui retire certaines sélections qui ne lui plaisent pas même s’il pourrait faire du chiffre avec

  • Qui a une ligne de conduite et qui s’y tient

  • Qui adore discuter avec ses clients et qui en oubli parfois de faire sa comptabilité…

  • et surtout : Qui est sympa comme tout 🙂 !

  • Qui traite correctement son personnel s’il en a et qui cherche toujours de nouvelles idées..

Et pour l’auteure que je suis, bien distribuée par Sodis mais qui doit faire connaitre ses publications directement :
C’est un ou une libraire qui ne me renvoie pas immédiatement en me disant : vous savez on reçoit des livres tous les jours !!  : oui, et bien c’est aussi un peu votre métier !
Ou qui prend poliment la référence de vos ouvrages sur un post-it qui part directement à la poubelle dès que vous avez tourné les talons.
Mais un libraire curieux de l’auteur, de ce qu’il ou elle écrit, qui considère  » l’objet livre » non pas comme un produit que l’on va vendre comme des chaussettes ou des caramels mais bien « un objet qui a une âme » que l’on a plaisir à découvrir pour se faire son opinion et pouvoir donner son avis.
 
Je vais lancer très bientôt sur ce blog mon « Top 100 des libraires », je ferai un article pour chacune ou chacun et vous le devinez bien, ce seront des libraires qui auront  dans le rayon jeunesse Farid, la Trilogie ,dans le rayon « thriller » ou « religieux »  In manus tuas Domine… et dans le rayon « nouvelles » Recueil de (Bonnes) Nouvelles 🙂 !
 
Si vous voulez être de ceux-là, n’hésitez pas à me contacter !  et Vive les libraires !

Parution de mon Recueil de (Bonnes) Nouvelles

 
Recueil de 8 Nouvelles

Voici le deuxième livre paru en mai 2014 chez BoD Editeur, 240 pages.
 

  • Vous pouvez le commander dès maintenant : Amazon, Fnac.com, Chapitre.com etc.

  • ou dans votre librairie préférée. Distribué en Librairie par Sodis, il est très facile à commander pour les libraires.

Et la quatrième de couverture pour vous en dire un peu plus :
 
 
 
 
Quatrième de couverture Recueil de (Bonnes) Nouvelles
 



BONNE LECTURE !

www.facebook.com/recueildebonnesnouvelles

Parution du livre FARID, LA TRILOGIE

Livre Aventures 9-14 ans FARID, La Trilogie
 

Nous y sommes  ! le livre FARID, LA TRILOGIE,  aux éditions BoD, est maintenant disponible et bien référencé :

 
 Amazon, Fnac.com , Chapitre.com etc.. sur Internet
 
et  sur la base DILICOM pour les libraires qui se le feront livrer par SODIS.
 
Envie de faire plaisir à vos enfants, neveux, nièces ?  ami(e)s pour les anniversaires ou autres occasions…?  C’est donc possible à partir d’aujourd’hui 🙂 !
 
Je tiens vraiment  à remercier  toutes les personnes qui m’ont aidé dans la réalisation du projet : conseils, relectures  avisées, couverture…
 
Merci aussi à tous les enfants lecteurs 🙂 ! aux « Fans » des trois tomes des Farid parus en 2009. C’est grâce à leur enthousiasme que la réédition sous cette forme voit le jour !
 
Merci au « panel » d’enfants qui a validé la couverture : C’est sûr, elle leur plaît 🙂 !
 
Voici la quatrième de couverture pour avoir un avant-goût de l’intrigue :
 

Quatrième de couverture FARID, La Trilogie
 
J’ai reçu l’exemplaire papier : superbe finition, rien à dire, comme d’habitude l’Editeur BoD assure ! Avec un papier issu de sources responsables, ce qui ne gâte rien, en 90gr, c’est du solide ! Pour un livre pour enfants et pré-ados, c’est important 🙂 !
 
Pour ceux qui sont sur Facebook, voici la page du livre :
 
 
N’hésitez pas à « Liker », Farid vous en sera reconnaissant 🙂 !
 
Sinon, vous pouvez aussi partager cet article en cliquant sur un des boutons ci-dessous :
 

 BONNE LECTURE !


Le Recueil de (Bonnes) Nouvelles : sortie annoncée !

Voici la couverture, le livre est en fabrication chez l’imprimeur, il fait  240 pages et compte huit récits. Encore quelques jours et il pourra être commandé en librairie ou sur internet…
Juste à temps pour les vacances 🙂 !
Merci à toutes et tous ceux qui ont donné leur avis pour la couverture ! et aussi des suggestions : le résultat me plait bien : ce bleu lavande reflète son contenu…

Ecrire un livre, un Roman : le fond




entrez en soi-même…

         Nous avons parlé de la forme du roman dans des articles précédents mais il faut maintenant se pencher sur le fond :

 

Ecrire un livre, un roman : oui, mais sur quoi ?

 
          Avant de déterminer ce que vous voulez écrire, il parait déjà important de se poser la question de savoir  : Pourquoi voulez-vous le faire ?
 

  • Laisser un trace, donner un témoignage

  • Gagner de l’argent

  • Faire rêver vos enfants en leur racontant des histoires

  • Mettre en forme une histoire que vous  avez inventée

  • Vous lancer un défi

  • Donner du bonheur à vos lecteurs

  • Expliquer vos idées, développer vos théories ou opinions

  • Se dire : je suis écrivain !

 
           Il y a tellement de motivations différentes mais certaines seront les plus convaincantes. Je ne pense pas que la motivation de « gagner de l’argent » seule pourra vous permettre de mener à bien la rédaction d’un livre. Mieux vaut embaucher un nègre qui a une belle plume… 🙂
 
         Mais si la nécessité intérieure que vous sentez vous pousse à vous écrire, alors foncez !
 
Ecrire quoi ?
 
Après les genres de livres sont si divers si nous nous en arrêtons à la fiction, vous pouvez écrire :
 

  • Un roman policier

  • Un roman historique

  • Un roman sentimental

  • Un roman psychologique

  • Un roman philosophique

  • Un roman fantastique..

  • Un roman auto-biographique

  • Un roman d’aventures

  • etc.

Et encore, vous pouvez mélanger les genres, ce qui revient à une infinité de possibilité…!
 
         C’est vous et vous seul(e) qui savez ce que vous voulez faire, vous êtes la ou le seul(e) maitre à bord de votre page blanche ou de votre écran. L’idée, le genre, l’intrigue, les personnages : ce sont les vôtres ! Faites-vous confiance !
 
Un mot après l’autre :
 
          L’important est donc de s’y mettre sans attendre. Mais pourquoi tant de  personnes s’arrêtent très vite, commencent un ouvrage et ne le terminent jamais ?
 
          Il faut donc allier le plaisir de l’écriture avec la discipline de la régularité. Lorsque l’on lit ou entend le témoignage d’écrivains célèbres, on s’aperçoit qu’ils écrivaient régulièrement et nombre d’entre eux, tous les jours. Comme une artiste qui brode une étoffe sous la lampe tous les soirs, comme le jardinier qui tourne et retourne la terre, un écrivain travaille ses mots, son histoire, son roman.
 
Ecrire tous les jours :
 
            Sans vous juger mais en tirant le fil. Mais l’écriture n’est pas seulement l’acte d' »écrire« , c’est l’imagination, qui travaille tout au long du jour et de la nuit qui va vous permettre de poursuivre. Il ne faut pas croire, à part pour de rares exceptions (Amélie Nothomb ?) que les mots arriveront quand vous voudrez qu’ils arrivent à l’heure que vous avez décidée. Votre histoire, votre roman se construira surtout pendant que vous n’écrirez pas. En balade dans la forêt, dans le métro, en attendant votre tour chez le boucher, que sais-je ?
Vous ferez vivre vos personnages, vous vous inquiéterez pour eux, aurez des idées en regardant une scène de rue, en surprenant un regard ou une conversation. Autrement dit, vous vivrez votre livre avant de l’écrire.
 
          Certains recommandent de faire des fiches pour chaque personnage, des plans détaillés… D’autres, au contraire, se lancent sans filet, chacun mène son écriture à bien selon son caractère et sa manière d’être.
 
          Pour moi, je préfère de loin le plaisir de la découverte et même si j’ai une idée de ce que va devenir l’histoire, je ne fais pas de plan ou très peu. Il m’arrive quand même d’établir succinctement quelques séquences ou de faire des « arbres de personnages » quand il y en a trop et que je ne peux pas me repérer mentalement sans cette aide. Sinon, je pilote à vue, découvrant le paysage toujours nouveau.

         Et vous, comment faites-vous  ? Sur quoi écrivez-vous ?
 
 

Comment corriger son livre avant publication

 Envoi à un Editeur, auto-publication : il vous faut un texte impeccable !
 
 Utilisez-vous un logiciel de correction pour l’orthographe et la grammaire ?
 

 

Avant même de faire relire son tapuscrit, il peut être utile, surtout si l’on n’est pas très doué en orthographe, d’utiliser un logiciel, plus performant que le simple correcteur de notre traitement de texte.


Mais lequel choisir ?
 
Il y a le choix sur le marché : Antiditote, Cordial, Prolexis…
Des articles comparants leurs performances sont disponibles sur clubic ou commentcamarche ou encore des blogs indépendants.
 
Pour moi, après avoir étudié un peu le marché, j’ai opté pour un logiciel peu onéreux mais qui semble assez performant pour mon usage, non-professionnel (je ne suis pas correctrice pro).
Il s’agit du « Petit Prolexis » (à  ne pas confondre avec Prolexis qui est beaucoup plus cher).
 
Le Petit Prolexis a une version de démonstration gratuite pendant un mois (ce que je n’ai pas retrouvé chez les autres) et ne coûte que 60 euros.
 
Mon choix est tactique, d’autres logiciels sont beaucoup plus détaillés et on peut se perdre dans les corrections, ils peuvent surligner énormément de mots, proposer des choix multiples …  Cela devient vite très chronophage.
 
Le Petit Prolexis n’est pas parfait du tout :
 

  • Il manque de vocabulaire (j’utilise pourtant des mots simples dans mon écriture mais régulièrement j’ai une remarque comme quoi ce mot n’est pas très utilisé.. !). Il ne connait pas des appréciations usuelles (SAMU, CAF …) et n’aime pas les noms de famille et les prénoms peu courants et les mots un peu rares.

  • Il oublie un nombre certain de fautes d’accords (COD avant par exemple) bien qu’il en repère pas mal.

  • Il ne voit pas non plus l’oubli d’un mot ou une faute de lettre (de au lieu de ce par exemple)

  • Il m’énerve parfois avec ses remarques sur la réforme de l’orthographe en 1990 : par exemple, il ne souhaite pas que je marque évènement mais événement, ce que je ne lui accorde pas : la première manière d’écrire est pour moi la bonne

Mais, côté positif :
 

  • Il est très facile d’utilisation avec sa fenêtre qui s’ouvre indépendamment du texte

  • Il repère très bien tout ce qui est typographique (espace en trop ou en moins) 

  • Il corrige quand même pas mal de coquilles (quand il connait le mot, ce qui arrive quand même la plupart du temps, il va systématiquement proposer une correction)

  • je me sers aussi pas mal des fonctions annexes : pour un mot, on va avoir les synonymes et les antonymes, pour les verbes la conjugaison, il explique les fautes qu’il comprend en rappelant la règle systématiquement.

  • Il est discret et permet de le lancer quand on le souhaite

Bref, ne surtout pas penser que le texte, passé à la moulinette du Petit Prolexis, est sans faute mais quand même j’estime à environ 50% du travail de correction fait avec ce logiciel (estimation tout à fait personnelle 🙂 c’est déjà énorme !
 
 Remarque importante : toujours vérifier les corrections qu’il propose, ne jamais avoir une confiance aveugle ! (mais cela vaut pour tous les correcteurs)
 
Après, il ne reste plus que l’œil humain, la relecture attentive par quelqu’un qui connait bien les règles de notre belle langue française.
Plus l’on écrit et plus l’on arrive, en relisant attentivement son texte à corriger soi-même nombre de coquilles, on connait ses travers !
Le petit conseil qui marche bien c’est de relire à voix haute une fois (les mots oubliés ne pourront vous échapper). Et de relire au moins trois fois le texte en laissant du temps entre chaque relecture.  Profitez également de chaque faute pour bien se réapproprier la règle qui nous a échappés ou l’orthographe d’un mot que l’on  ne connaissait pas ou plus
 
Je précise pour terminer que je ne suis pas du tout sponsorisée par le Petit Prolexis 🙂 (je sais que des blogueurs écrivent pour le compte de marques, ce n’est pas mon cas).
 
 
Bonnes corrections et surtout  : ouvrez l’œil 🙂 !