Isabelle

Mon Top 100 des libraires : La Procure Saint Hilaire à Poitiers

La Procure de Poitiers est une Librairie religieuse couvrant aussi les sciences humaines et la littérature. Vous trouverez donc un choix très éclectique et bien sûr tous mes livres 🙂 !

Une adresse  facile à trouver avec une belle devanture : 64 Rue de la Cathédrale, 86000 Poitiers


 Monsieur Philippe Huchet et son équipe vous accueille aussi par téléphone :05 49 01 71 74 et vous propose de commander directement sur internet :
par exemple :


et voici les horaires d’ouverture :

Lundi Fermé
Mardi 09:15 – 12:30, 14:00 – 19:00
Mercredi 09:15 – 12:30, 14:00 – 19:00
Jeudi 09:15 – 12:30, 14:00 – 19:00
Vendredi 09:15 – 12:30, 14:00 – 19:00
Samedi 09:15 – 12:30, 14:00 – 19:00
Dimanche
Fermé

N’hésitez surtout pas à pousser la porte de cette librairie que vous résidiez à Poitiers ou que vous soyez de passage dans cette jolie ville, l’accueil et le conseil seront à la mesure de vos attentes 🙂 ! et Bonnes Lectures 🙂 !

Mes Recensions de Livres BoD : « Fleurs à aubépines » de Nathalie Morgado

Fleurs à aubépines
















Aujourd’hui, j’explore un nouveau genre dans ces recensions et je vous emmène donc volontiers dans mes pérégrinations littéraires…


Nathalie Morgado nous offre une pièce de Théâtre contemporaine : « Fleurs à Aubépines » parue chez BoD en Mai 2015 en format poche, 160 pages. (8,50 euros).

Depuis les « femmes savantes », « Andromaque » ou « le Cid », je dois dire que je ne lis pas très souvent des pièces de Théâtre. Dans mon esprit, les pièces de Théâtre sont faites pour être vues ou jouées… Mais, pourquoi pas ? Cette couverture toute blanche, très sobre, attire par sa simplicité. Je m’apercevrais vite qu’elle est comme un pied de nez à la noirceur de la pièce.

 Me voilà curieuse d’autant plus que le thème de la pièce est un drame très glauque : famille complètement dysfonctionnelle  avec tous les ingrédients possibles de la  déviance et de la misère : alcool, sexe, maltraitance enfantine psychologique et sexuelle..

Si l’auteure renseigne au début les lecteurs en leur disant que la pièce doit être jouée par des adultes même si la majorité des personnes sont des enfants,  ce n’est pas pour rien. Elle explique qu’ainsi ils pourront se reconnecter avec leur « enfant intérieur ». Mais pour moi, cette pièce ne s’adresse pas du tout à des enfants, laissons les rires avec « Guignol » et plongeons entre adultes ou grands adolescents dans ce drame qui aborde un sujet que le théâtre, même contemporain, ne traite que rarement.

Cindy, mère de 4 enfants vit dans une sorte de taudis (l’auteure décrit précisément la mise en scène de la pièce, très en désordre et sale). Elle ne s’occupe pas de son bébé, son dernier fils, Kevin, qui est même installé dans un tiroir de la commode. Cindy passe son temps à boire et à regarder des séries sur internet. Ses 3 autres enfants, May l’ainée, Théa et Lili la benjamine sont des filles que nous verront évoluer au fil du drame en fonction de leurs réactions aux blessures et aux traumatismes subis. La sœur de Cindy, Katia, semblant plus évoluée que sa sœur mais tout aussi dysfonctionnelle part d’autres aspects, donne la réplique à ce huis clos dévastateur.
On apprend que le père, Mathieu, qui entre en scène, doit se marier avec une adolescente de seize ans, Lisa, qu’il a séduite à 13 !  le ton est donné… dès la première scène...

Vous en saurez évidemment plus en lisant la pièce mais vous serez plongé dans cette ambiance complètement dysfonctionnelle et folle. Je me dis que cette pièce peut être une occasion d’explorer ses limites émotionnelles de jeu pour des personnes qui prennent des cours de théâtre. Se mettre dans la peau de tous ces personnages doit être une expérience vraiment intéressante dans le jeu théâtral.
De même, pour des personnes qui explorent leurs personnalités en développement personnel, la pièce peut présenter l’intérêt d’être un support qui dit ce que l’on ne peut dire tellement c’est déviant ou fou.

Un moment fort : le personnage de Lisa qui se lance dans une  très longue tirade en faisant marchant dans la pièce de long en large, dans une sorte de dédoublement démoniaque de personnalité. On baigne dans un jeu mêlant les réactions des enfants dont on ignore l’âge précis, les élucubrations du père perdu dans son plaisir et sa quête de liberté et les états d’âme bien abîmés de de Cindy et de l’adolescente Lisa.

Mon regard d’auteure ? La pièce est bien écrite, les situations et les sentiments bien notés en italique tout en laissant souvent une part à l’improvisation. Nathalie Morgado écrit avec aisance, il n’y a pratiquement pas de coquilles. Ce qui ne cadre pas, ce sont certaines  expressions ou manières de s’exprimer dans ce milieu où la pauvreté culturelle règne. En d’autres termes, l’auteure donne à ses personnages un langage ou des manières de s’analyser trop élaborés pour ceux que l’on comprend d’eux. J’aurai vu un langage cru, une pauvreté de vocabulaire, des insultes ordurières et des réactions de certains enfants beaucoup plus primaires.

C’est vrai que lire une pièce si glauque avec un langage approprié à ces situations extrêmes  ou avec des paroles très monosyllabiques des personnages seraient probablement trop. Les mots disent les maux et l’on ne peut pas reprocher à Nathalie Morgado d’avoir voulu le traduire. On sent qu’elle explore aussi la manière de réagir des personnages en face de la maltraitance sous toutes ses formes : la résilience, (Théa), la fuite dans la maladie mentale (Lili). La fin est surprenante, un peu « trop » mais tout dans cette pièce est « trop » finalement  🙂 !

Lisez-vous même cette pièce de théâtre, vous vous ferez votre propre idée et je vous la recommande surtout si vous faites partie d’un groupe de théâtre ou que vous vous intéressez aux thèmes difficiles abordés par la pièce. Et merci à Nathalie Morgado d’avoir osé les explorer.





Ma rentrée littéraire : Parution de mon nouveau roman « La Retraite spirituelle »

Mon nouveau roman : « La Retraite Spirituelle » vient de paraître !

Chez BoD, septembre 2015 ISBN 9782322040681, 14.90 euros, 132 pages.

Commencé il y a 5 ans, je m’étais promis de le finir cette année 🙂 ! c’est chose faite et finalement avec deux mois d’avance…  Pour la première fois, je m’aligne donc sur « la rentrée littéraire »…
Il est toujours difficile de parler soi-même de son livre…
Aussi, pour vous donner envie, de découvrir « La Retraite Spirituelle », je vous livre quelques courts extraits de la préface écrite par Michèle Jeunet, rc qui m’a fait cet honneur et que je remercie du fond du cœur.
« Il est des livres qu’il faut oser écrire. Celui qu’Isabelle Desbenoit nous offre est de ceux-là. Parce qu’il ouvre un chemin, celui d’une expérience intérieure.(…)
Évidemment, lieux, personnages, situations sont fictifs mais comme tout bon roman, ils rejoignent au plus près ce qui traverse nos existences dans leur singularité même.(…)
Les personnages dans leur diversité sont bien « campés », la prédicatrice est excellente, sa théologie remarquable. On y goûte un Évangile de liberté et on est témoin du cheminement et de la transformation intérieure que la retraite produit en chacun-e. » Pour moi dont le « métier » est d’animer des retraites, j’ai été frappé par la justesse humaine et spirituelle qui se dégage de ce roman (…)

Oui, il est possible de parler de Dieu du côté du l’épanouissement, du bonheur d’exister et d’aider à en faire l’expérience loin de tout moralisme desséchant. »


Ce livre vous fait envie ? vous auriez plaisir à le lire ? Vous pouvez vous le procurer sur internet très facilement sur beaucoup de sites (en cliquant sur l’image, vous avez le lien sur Amazon je remets le remets ici:  La Retraite Spirituelle et une promotion sur la version e-book pendant 6 semaine à 2.99 euros e-book la Retraite Spirituelle ) 
Mais il est aussi pratique (et je vous recommande de le faire si vous le pouvez) de le commander chez votre libraire préféré. Vous pouvez très bien lui dire d’en commander quelques exemplaires de plus pour les vendre dans sa boutique…

Vous avez aimé et vous souhaitez m’aider à le diffuser et à le faire connaître ?

1) Le faire connaître dans votre librairie afin que le libraire le commande pour ses clients : Cela peut-être aussi dans une boutique de monastère ou de maison d’accueil religieuse ou de retraite 🙂 !
Le libraire peut très facilement le commander sur la base Dilicom et par le distributeur SODIS, les invendus sont repris par la maison d’édition (enfin, en cas où !! en général tout est vendu 🙂 )

2) L’offrir pour Noël à des personnes qui auraient plaisir à le lire.

3) Laisser un commentaire sur ce blog ou sur les sites d’achats sur internet.
4) En parler aux journalistes de votre revue ou journal préféré (les journalistes peuvent commander un exemplaire en service presse en mettant un mail à : presse arobase bod point fr ).
5) Demander à votre médiathèque de le commander pour le mettre à disposition des lecteurs

En vous remerciant par avance de ce que vous pourrez faire pour m’aider à faire connaître « La Retraite Spirituelle », et surtout, BONNE LECTURE !

Mes Recensions de Livres BoD : « Laurana, naissance d’une sirène » de Cindy Duhamel

 
Laurana, naissance d’une sirène

 
« Laurana, naissance d’une sirène » de Cindy Duhamel est paru chez BoD en mai 2015, format poche, 164 pages.
La couverture m’intrigue déjà, cette jolie jeune femme en fauteuil dont on voit le visage dans un miroir… l’auteure la compare à une « mise en abyme » (p.65), expression que je découvre 🙂 !
 
Une fois dans la lecture, je ne lâcherai que le livre que lorsque je l’aurai terminé ! Cet ouvrage est un concentré d’émotions à l’état pur…  Et cela pour trois raisons que je vais détailler et qui font que le livre est très original et que je vous le conseille vivement.
1) C’est un témoignage qui sonne « vrai » où l’on voit bien que l’auteure n’en rajoute pas et n’omet rien d’important.
2) Tout part d’un évènement dramatique : un chauffard qui provoque un incident et laisse Laurana paraplégique… Celle-ci évoluait dans le milieu du mannequinat et s’était présentée, entre autres,  à un concours de beauté « la Reine du muguet » à Compiègne avant ce terrible drame.
3) L’auteure du livre n’est autre que la propre sœur de Laurana, de six ans son aînée, professeur de français de profession.
 
Cindy, la sœur de Laurana, écrit « juste », elle sait mettre en valeur la personnalité et le message de sa sœur. Elle décrit avec une grande sincérité les étapes par lesquelles passent Laurana, sa souffrance, sa révolte, sa dignité, son courage et son humour et la volonté  farouche de vivre ce qu’elle a à vivre et de témoigner que le handicap n’est pas premier dans sa vie même si elle doit faire avec, malheureusement : elle est d’abord Laurana avec la richesse de sa personnalité et des ses rêves… En même, temps, on perçoit bien dans le récit ce qu’implique le handicap dans la vie quotidienne : les transferts, les soins, les sondages, les douleurs… La vie n’est plus la même lorsque l’on se retrouve privé de l’usage de ses jambes …
 
J’ai beaucoup aimé aussi voir l’évolution des relations entre les sœurs, Cindy, « l’intellectuelle »  et Laura, qui axe plus sa vie sur le corps et l’apparence… Toutes les deux se rapprochent l’un de l’autre… deviennent si proches…
 
Cindy écrit de manière efficace, je retrouve avec plaisir des phrases un peu longues avec l’usage des points virgules, cela devient rare. elle note avec finesse, à la  page 100 ,que le chauffard, qui semble bien insensible à ce qu’il a provoqué, pourra, lui, « retrouver tout le confort de son chez lui bien adapté à sa validité » !
Son style est au service du témoignage fort qu’elle livre : si le passé simple est employé pour décrire des situations ou des états d’âmes passés, le présent tient une grande place : on est alors avec Laurana et Cindy, dans ce qui est vécu. Si Cindy nous tient tant en haleine, c’est aussi qu’elle n’omet rien, elle livre tout avec une précision quasi journalistique. Il faut remercier Laurana d’avoir laisser sa sœur entrer à ce point dans son histoire. Ce témoignage n’en a que plus de force…
 
Moi qui suis toujours attachée à la forme, à part quelques incohérences au niveau de l’usage des majuscules ou non dans les dialogues et quelques erreurs de typographie, je n’ai vu aucune faute d’orthographe 🙂  : honneur aux professeurs de français 🙂 !
 
Lisez  et offrez autour de vous « Laurana, naissance d’une sirène » vous y découvrirez un témoignage bouleversant et qui fera date !
Bravo à Laurana à qui je souhaite le meilleur pour le futur et un grand merci à  Cindy d’avoir eu l’idée lumineuse d’écrire : une collaboration fraternelle des plus réussies  et vraiment porteuse de sens 🙂 !
 
 
 
 
 
 

Bientôt parution d’un nouveau livre …

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Chèr(e)s Ami(es) Lectrices et Lecteurs,

 
Bientôt un nouveau livre.. à paraître dans quelques semaines…  D’un genre totalement différent de la Villa aux Oiseaux Où l’intériorité et la psychologie des personnages seront à l’honneur… Suspense !
 
Deux livres par an, vous devez vous dire que je suis bien  prolixe cette année ! L’explication est que j’ai décidé de finir les manuscrits en cours en 2015 avant de commencer quelque chose de nouveau…
J’espère que ce nouveau petit ouvrage vous plaira, mes béta-lecteurs m’en laissent l’espoir… 🙂 !
 
Alors, à bientôt, sur ce blog, sur FB ou sur votre mail pour la présentation de ce petit ouvrage…

Mes Recensions de Livres BoD : « L’inconnue à la robe rouge » de Samuel R.


l’inconnue à la robe rouge
 

« L’inconnu à la robe rouge » de Samuel R. : couverture sobre bordeaux, format poche, 204 pages, publié chez BoD en mai 2015.
Le premier roman d’un jeune auteur qui pousse la modestie jusqu’à ne pas nous dire son nom… Mais j’ai quand même vu sur sa biographie qu’il a 32 ans et aime le théâtre et l’improvisation. Il est aussi passionné d’histoire.
 Quelques remarques de forme me viennent tout de suite en ouvrant le livre : pas de page de garde et de page de titre, on attaque tout de suite la lecture… C’est dommage et cela déroute un peu pour qui connaît la pagination habituelle. Pas de chapitres, juste de petits titres en gras dans le texte ; l’ouvrage mériterait d’être séquencé pour bâtir de vrais chapitres et de les agencer comme tels.
Les marges pour la reliure ne sont pas assez grandes et on a du mal à lire la fin des lignes, c’est aussi une modification importante à apporter pour le prochain ouvrage.
Les dialogues sont paginés avec les tirets word (semi-cadratins) et non cadratins, bon soit. Mais des guillemets sont saupoudrés un peu au petit bonheur la chance et c’est une vraie gêne pour la lecture. Certains sont ouverts puis jamais refermés ou l’inverse.. ou placés à des endroits inopportuns… Bref, ces guillemets, c’est un très gros travail qui est, en plus, sujet à des erreurs. Pour le prochain livre, pourquoi ne pas les supprimer tout bonnement comme la majorité des grands éditeurs le font ?
Sinon, quelques coquilles mais sans excès, c’est tout à fait acceptable et ne gêne pas la lecture.
Voilà, c’est dit. Sur le fond … ah sur le fond ! nous avons une intrigue qui se déroule au XIXe siècle, un jeune marchand de soieries belge qui s’éprend d’une inconnue à la robe rouge…
Ce qui m’a déroutée, un peu énervée puis quand même bien amusée finalement c’est l’anachronisme du style littéraire, des dialogues, des manières de faire des personnages avec le contexte historique du XIXème siècle.
Les personnages ont un langage d’aujourd’hui, se tutoient entre parents et enfants, se serrent dans les bras avec une spontanéité bien actuelle, ont une manière de vivre très indépendante comme les célibataires d’aujourd’hui, y compris l’héroïne qui travaille et voyage seule, va au restaurant en solo… (bon, elle a quand même une servante 🙂 !)
On trouve des expressions carrément tendances 🙂 ! : une personne d’âge respectable allant à une fête déclare « je suis tellement excitée.. »  l’héroïne prétend qu’elle aurait dû « se lâcher plus sur le vin »… Bref, je m’attendais presque qu’au détour d’une conversation, un portable sonne et que le jeune Louis le sorte de sa poche… ! Diantre, ce n’est pas bien de se gausser ainsi, Isabelle…
Donc si l’on semble être dans un contexte XIXème, c’est un fait un mélange complètement détonant entre l’époque actuelle et un contexte plus ancien où l’on parle de cocher, de comte, de marquis…
Il est certain qu’écrire sans anachronisme dans le vocabulaire et les situations exigent un très très gros travail historique et littéraire. Ce n’est pas Ken Follett qui dira le contraire lui qui emploie plusieurs personnes pour faire des recherches et passe des années sur un ouvrage afin de s’assurer qu’il est bien dans son sujet au plus juste de l’époque et du vocabulaire. Apparemment, notre jeune auteur voulait surtout mettre en exergue son intrigue qu’il a bâti d’une manière assez complexe. Je le comprends mais c’est très déroutant et quand on lit des ouvrages écrits au XIXème… Et bien, la vie et le langage sont quand même très différents !
Plongeons dans notre « Lagarde et Michard » bien-aimé 🙂 ! (vous savez le plus gros volume de la série, celui que l’on étudiait en première autrefois) : rappelons-nous Balzac, Flaubert, Victor Hugo, Maupassant…
 
Si l’on fait abstraction de ce problème d’anachronisme et  pour ce qui est de l’histoire en elle-même,  j’ai été agréablement surprise. Hormis quelques passages qui auraient mérités peut-être plus de développement (le sauvetage de François par exemple), l’auteur a bâti une véritable intrigue « à tiroirs » avec des rebondissements, des intrigues secondaires, des personnages variés et multiples… C’est bien fait, cela se lit avec plaisir… Samuel R. a de l’imagination et un vrai talent pour s’en servir et l’utiliser pour créer une histoire romanesque et à suspense 🙂 ! le mélange entre l’histoire d’amour et les intrigues plus policières est une réussite.
Le style et la profondeur d’écriture devraient gagner en densité après ce premier récit tout à fait bien mené, ne vous privez donc pas de lire cette histoire qui vous tiendra en haleine durant les 200 pages sans vous lasser…
Et à bientôt, je l’espère, Samuel R. pour de nouvelles aventures, peut-être plus contemporaines 🙂 !
 
 
 
 
 

Question pour les auteur(e)s : faut-il écrire des séries ?

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Ecrire des séries
 
Faut-il écrire des séries lorsque l’on est auteur(e) ?
Voilà une question que beaucoup d’écrivains et de romanciers, même modestes,  se posent un jour ou l’autre… Mais avant de tenter d’y répondre, il faut sans tarder, définir ce qu’est une « Série » en disant d’abord ce qu’elle n’est pas :
 
Une Série n’est pas un feuilleton :
Lorsque que l’on publie sur son blog (comme Jean-Philippe pour le tome 1 de « la Femme sans peur » par exemple), sur un site dédié ou sur un e-book des petits bouts d’histoires de quelques pages (certaines font tout juste 1500 signes) chaque semaine ou chaque mois, cela s’appelle un feuilleton, pas une série. Du temps où le journal était roi, il y avait dans tous les journaux des « feuilletons » que l’on suivait avec délectation dans les chaumières.
 
Une série n’est pas une « Saga » ou une « Suite Romanesque » :
Prenons « Les Thibault » de Roger Martin du Gard (tout le monde les a lus au moins ? 🙂 ), il ne s’agit pas d’une série mais d’une vaste suite romanesque. Les personnages évoluent au fil du temps, vieillissent, meurent pour certains. C’est, en fait, un seul et immense roman qui fait 8 volumes.
 
Mais alors c’est quoi une Série ?
Et bien ce sont des romans (de différents genres) que l’on peut lire indépendamment les uns des autres mais qui présentent la caractéristique d’avoir toujours les mêmes personnages comme héros. Ces personnages ne vieillissent pas, ils sont toujours les mêmes avec les mêmes caractéristiques de caractère, de façon de vivre, d’habillement etc.
 
Quelques exemples :
La série des « Six Compagnons » de Paul-Jacques Bonzon avec 38 romans pour la jeunesse en est un exemple type. Vous vous rappelez de « Oui, Oui », « Martine », « Alice »… Toutes des séries pour enfants, idem.. C’est vrai que le livre jeunesse se prête vraiment à ce genre de littérature : allez dans un supermarché au rayon jeunesse, vous y trouverez plein de séries adaptées à chaque âge et à chaque passion (le cheval, la médecine, la beauté etc.). Les enfants s’identifient à leur héros ou héroïne préféré(e), c’est souvent pour eux très important.
Pour les adultes, « Millénium » de Stieg Larsson,  est-ce une série ? C’est une « mini » série que l’on appelle une « Trilogie » car elle comporte trois volumes avec trois histoires différentes.
Entre parenthèse, je détesterai en tant qu’auteur(e) qu’une personne continue mes romans alors que je ne suis plus de ce monde… (cf Millénium 4 à paraître bientôt). Mais les lois du marché sont impitoyables : cela rapporte donc il faut continuer peu importe si l’auteur se retourne dans sa tombe!
Alors cher(e)s ami(e)s auteur(e)s, qui êtes peut-être amené(e)  à devenir célèbre, sait-on jamais ?  Précipitez-vous chez votre notaire préféré pour y coucher sur votre testament que vous ne souhaitez pas que quelqu’un reprenne vos personnages pour continuer « Votre » œuvre  quand celle-ci passera dans le domaine public ou que vos héritiers auront flairé le bon filon pour passer leur vie dans l’oisiveté 🙂 !
Bon, fermons cette parenthèse complètement hors sujet…
 
Hercule Poirot et Miss Marple d’Agatha Christie sont des héros de séries : une intrigue policière différente mais un même personnage pour résoudre l’énigme : qui est le meurtrier ?
 
Pour les adultes, le genre policier semble le plus adapté aux Séries.
 
Bon, maintenant que l’on sait de quoi l’on parle, revenons à la question : faut-il écrire des Séries ?
 
Le Pour : 
 
– Vous est-il arrivé à la fin d’un roman de ne pas vouloir « lâcher » vos personnages, votre héros ou votre héroïne? Vous l’avez tellement cerné(e) dans sa psychologie, dans ses qualités, ses défauts, vous le ou la connaissez comme si vous l’aviez fait 🙂 ! Vous l’aimez à la folie ! Alors, le laisser partir pour créer un autre héros ? Vous ne pouvez vous y résoudre. Vous décidez alors d’écrire une autre histoire avec le ou les mêmes personnages. La série commence…
– Vous aimez particulièrement développer des intrigues mais pas franchement mettre en place une série de personnages… Cela vous gonfle, vous aimez l’action et pas la psychologie… Vous le faites donc une fois pour toute dans le premier tome de la Série et vous vous éclatez ensuite en développant des péripéties toutes les plus tordues les unes que les autres en sachant qui va les résoudre…
– Vous êtes particulièrement narcissique et le héros de vos romans vous ressemble tellement ! Vous ne voulez pas vous quittez vous-même et donc vous décidez que vous serez le héros (ou l’héroïne) de toutes vos fictions… Un genre de Série : « Moi-même et moi »… (bon, après pour la célébrité dans ce cas… je sais pas…).
– Votre premier livre a bien marché, votre éditeur ou vos lecteurs vous demandent la suite, une autre épisode : parce qu’il faut bien manger ou parce que vous êtes tout dévoué(e) à votre lectorat, vous commencez à écrire un deuxième tome alors que cela ne vous avez pas effleuré au départ…
 
Le Contre :
 
– Votre roman est fini mais votre imagination débordante vous emporte déjà vers d’autres rivages : explorer d’autres mondes de fiction, d’autres genres, d’autres contrées, d’autres contextes.. Pour vous, la Série, c’est un pensum…vous n’êtes pas fait pour..
– Ce qui vous intéresse en écrivant c’est de développer les personnalités de vos personnages, de les voir évoluer, d’en créer d’autres très différents.. la Série vous paraitra aussi rébarbative…
– Pour vous écrire, c’est d’abord inventer du neuf : alors reprendre un personnage que l’on a déjà fait ? Ce n’est pas pour vous non plus…
– Votre éditeur ou votre lectorat vous demande d’autres épisodes : vous refusez tout net : votre chef-d’œuvre sera unique : vous êtes la femme ou l’homme d’un seul livre…
 
Bon, vous attendez peut-être mon opinion personnelle ? Et bien, c’est vrai que après l’écriture de mon Thriller religieux « In manus tuas Domine… » l’idée m’a effleurée de faire un autre tome avec le frère Benoit-Olivier, mon héros, on s’entendait bien tous les deux finalement… Mais j’ai renoncé très vite, cela m’aurait paru trop restrictif d’écrire une histoire en ayant déjà le personnage, je me serai un peu ennuyée.
 
Pourtant, j’ai bien écrit une Trilogie jeunesse ? (Farid, la Trilogie) Une « mini-série »  avec trois tomes ? c’est vrai, mais là, j’étais poussée par mon lectorat : des enfants qui me réclamaient  » la suite, la suite !…. » et là, je n’ai pas pu résister, c’était impossible… J’ai d’ailleurs l’idée d’une quatrième histoire dans la tête… Peut-être un jour , on ne sait jamais, cela pourra être plaisant de revenir à ses premiers personnages…
 
Et vous alors ? Série ou pas ? je serai heureuse de connaître vos manières d’écrire et vos souhaits en la matière… Vous pouvez laisser un commentaire sur ce blog ou réagir sur FB comme d’habitude… 

Mes Recensions de Livres BoD : « Je ne vous aime pas, je pars » d’ Anne-Claire Rolland

Je ne vous aime pas, je pars
 
 
« Je ne vous aime pas, je pars » est le premier roman d’Anne-Claire Rolland.
La couverture sobre mais colorée est attirante, le livre fait 264 pages en format A5, le livre est paru aux éditions BoD en Avril 2015.
 
Il paraît que l’on met beaucoup de soi-même dans un premier roman… Légende ou réalité ? En supputant qu’il y a quelque chose de vrai dans cette affirmation et tout en lisant le livre, je me suis prêtée à une divination toute personnelle : Qui est l’auteure ?
 
Objectivement, d’après ce que je lis, j’imagine donc Anne-Claire Rolland experte en chansons des années 80, d’un caractère décidé et une personne très bosseuse… Je ne me lancerai pas plus loin… Son héroïne a-t-elle un ou plusieurs traits de caractère qui lui ressemblent ? Elle seule et ses proches pourront répondre 🙂 !
 
Venons-en à la lecture en elle-même : le livre est bâti de manière assez originale au sens où il est composé de petites séquences d’une à quatre pages. A chaque fois, un numéro en gras les délimite, il y en a 74. Je trouve que cela est très astucieux pour un premier roman, on travaille séquence par séquence, il est plus facile ainsi d’avancer.
 
Au début du livre, j’ai trouvé cette composition bien agréable en tant que lectrice, chaque séquence évoquant une tranche de vie d’un personnage différent. J’avoue que vers le milieu de l’ouvrage, cela m’a lassée, j’avais l’impression de lire quatre ou cinq livres à la fois, j’étais bien dans l’histoire du personnage de ma séquence et deux ou trois pages plus loin, j’embrayais sur un autre récit correspondant à un autre personnage….  Bon, il me semble que cela venait aussi du fait que je trouvais qu’il y avait peut-être un « délayage » trop important, quelques dizaines de pages en moins aurait peut-être évité cette impression ? (toute personnelle, surtout faites-vous votre propre opinion 🙂 !)
 
En tant qu’auteur(e), je suis également sensible aux « fôtes » ou erreurs diverses : rassurez-vous, le livre en comporte certaines (quelques coquilles ou erreurs de concordances des temps) mais cela n’est pas vraiment un souci  ; elles restent rares et l’histoire captive et fait vite ignorer ces petites entorses aux conventions écrites.
 
Le style d’Anne-Claire Rolland est « classique », c’est très plaisant finalement de retrouver de vraies descriptions bien travaillées, riches en adjectifs. On sent une grande application dans le travail. Un dictionnaire des synonymes toujours à portée de main ? L’auteure semble ne rien vouloir laisser au hasard : des verbes variés pour les dialogues et même quelques mots peu usités (autolâtre, par exemple p.184), un vocabulaire riche  plein de couleurs, de mouvements…  
Anne-Claire a du potentiel, un vrai penchant pour les mots et certaines phrases m’enchantent : « Gavroche en jupons sur les barricades de la vie » p 14. pour ne citer que celle-là et vous donner envie de chercher celles qui vous, vous feront rêver…

Loin de moi l’idée de conseiller l’auteure en la matière mais je me dis que le prochain ouvrage (car j’espère bien qu’il y en aura un 🙂 !) gagnerait en « lâcher-prise » : Oui, Anne-Claire, vous savez écrire, lâchez toutes les sécurités des conseils, des recommandations… Ecrivez  sans filet, sautez dans vos phrases sans baudrier de sécurité, vos lecteurs adoreront… 🙂 !


J’ai gardé le meilleur pour la fin : l’histoire 🙂 ! Lisez-là sans appréhension, vous ne serez pas déçu …  L’originalité du fil rouge de la jeune héroïne, Mona, qui semble élaborer sa vie à travers la chanson qui lui tient lieu de religion ou de philosophie est entière : c’est léger et inédit… et s’harmonise bien avec le personnage que l’auteure a créé ; cette adolescente fantasque et décidée qui mène sa vie comme bon lui semble… Le titre,  « je ne vous aime pas je pars » au lieu de  » je ne me sens pas aimée, je pars » semble vouloir renforcer le fait que l’héroïne veut tout contrôler, être maître de sa destinée.
Les autres personnages sont aussi bien brossés ; comme d’habitude, mon vilain penchant à vouloir trouver certains changements un peu invraisemblables est là  : la tirade de Luigi, l’italien, dans un français parfait, lui qui ne décroche pas un mot d’habitude, le revirement de Claudia quant à sa manière d’être alors qu’elle a un âge certain… Mais pourquoi pas ? la fiction autorise ce que dans la réalité on croirait impossible…
Pour le reste le roman se lit très bien, l’intrigue est bien ficelée et prenante.

Un ouvrage à recommander pour les vacances !

Bravo à Anne-Claire Rolland pour ce premier roman en espérant bien qu’il sera suivi de beaucoup d’autres !












Dédicaces collection Automne/Hiver 2015

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Dédicaces Isabelle Desbenoit Automne/Hiver 2015

La collection Automne/Hiver de mes prochaines Dédicaces se met petit à petit en place 🙂 !

Un petit prévisionnel en avant-première : après Roanne en juin 2015, nous descendons dans le Sud Ouest, un climat moins rigoureux pour la saison froide 🙂 !

Cultura Bègles (Près de Bordeaux)  : 4 Décembre  2015 et 10 Décembre 2015

Librairie Mercure Galant, Cestas (toujours en Aquitaine) : Samedi 19 décembre 2015

Je complèterai au fur et à mesure ce prévisionnel.

Et si tout va bien, allez une petite indiscrétion 🙂 ! juste pour vous….  sortie prévue d’un nouveau roman à la rentrée ou un peu plus tard…. quelque chose d’assez spécial…  🙂 ! : suspens !

Voilà, Voilà…  En attendant, vous pouvez continuer à vous procurer sur internet ou chez votre libraire préféré :

In Manus tuas Domine… thriller religieux

Farid, la Trilogie (aventures 9-14 ans)

Recueil de (Bonnes) Nouvelles

La Villa aux Oiseaux (roman)

Retrouvez le descriptif de tous ces ouvrages sur le site  : http://isabelle-desbenoit.iggybook.com/fr/

Il y en a pour tous les goûts et tous les âges 🙂 !  Et je suis toujours heureuse de recevoir vos impressions de lectures, n’hésitez pas surtout 🙂 !

Et si vous aimez mes livres, merci d’avance à vous de faire connaître ma modeste prose ! : sans lectrices et lecteurs, l’auteur(e) n’existe pas 🙂 !

Mes Recensions de Livres BoD : la part des anges de Patrice Salsa


la part des anges
 
La couverture, bleu azur, très belle, invite le lecteur à s’immerger sans attendre dans « la part des anges », livre de 133 pages, format poche, édité chez Books on Demand en juin 2015.
 
La forme : style, orthographe, grammaire : impeccable…  Même si le texte est aéré, je regrette simplement l’absence de tirets cadratins pour les dialogues et d’alinéas sortants pour les paragraphes.
  
Le titre identique à celui du le film de Ken Loach ne semble pas dans le même thème d’après la quatrième de couverture : Patrice va mettre en scène des ados, allez,  je prends une grande inspiration et…
 
Je plonge ! 🙂  … Dans cette lecture qui me parait au premier abord très syncopée, peu de mots de liaison, des phrases courtes, on bute un peu à chaque point. Pour les adeptes de la lecture rapide comme moi, j’ai un peu de mal. Le décor se met en place petit à petit… les personnages, les situations…
 
Mais ce style un peu haché, alterne de plus en plus avec un autre, extrêmement délicat, brillant même qui situe Patrice Salsa dans la catégorie des écrivains accomplis. Comme si après le plongeon, on prenait une respiration plus régulière, plus fluide.
 
Les ados vivent, aiment, souffrent, rient devant mes yeux et LA question se profile au fil des pages, devient de plus en plus prégnante au fur et mesure que j’enchaine les longueurs de bassin… Que dis-je, les pages du livre…
 
Comment un ado de 15 ans peut-il s’exprimer comme Jean d’Ormesson l’académicien, enfin comme quelqu’un qui manie le verbe à la perfection ? Prenez cette description du « manger d’abricot » dans laquelle se lance Jordan à la page 66… c’est du grand art…
 
Mais une deuxième question rejoint vite la première : comment un auteur qui sait écrire peut-il révéler son talent à ses lecteurs en mettant en scène des ados ? Il faut s’y résoudre, il faut leur prêter son vocabulaire et son style, sinon quel dommage !
 
Pour l’auteure « réaliste » que je suis, il y a des quelques incohérences : de psychologie,  de situations, de réactions des personnages… Mais un roman n’est-il pas fait pour transcender la réalité ? Pour inventer ce monde qu’il veut partager avec d’autres ?
 
D’autre part, c’est bien un adulte qui écrit même s’il met en scène des jeunes en construction, sa maturité, sa manière d’appréhender le monde affleure de temps en temps, comme si la plongée dans ce monde émotionnel fort de l’adolescence se tempérait par l’analyse d’un homme fait… Comme des respirations après une longue apnée…

La fin du livre ? Très originale mais ne comptez pas sur moi pour vous dire quoi que ce soit 🙂 !
 
Enroulée dans ma serviette, assise au bord du bassin, on me demande : alors tu recommandes la lecture de « la part des anges » ou pas ?
 
Et bien, je crois que oui 🙂 ! dis-je en retirant mon bonnet… D’ailleurs, j’ai envie de poser deux questions à Patrice Salsa… il doit être dans les parages… quelque part vers le plongeoir…
 
 
 1/ Bonjour Patrice, pourquoi avoir choisi le monde de l’adolescence pour l’intrigue ?
 
Je ne me souviens pas avoir « choisi ». Les sujets, les thèmes, les univers et les personnages de mes romans émergent, surgissent puis s’imposent à moi sans que j’ai le sentiment de faire un  sans que j’ai le sentiment de faire un choix entre tel monde ou tel autre. Mon premier roman, « Un garçon naturel » évoquait déjà le monde de l’adolescence, enfin un certain versant de ce monde. Je suis passé à autre chose pour les suivants, mais je savais que je n’en avais probablement pas terminé avec ce monde-là, car il y avait des éléments, des situation, que j’avais imaginés et qui n’avaient pas trouvé leur place dans ce premier roman. Après, bien que je ne sois plus tout jeune, j’ai des souvenirs très vifs de ma propre adolescence. Non pas que mes romans soient autobiographiques (bien au contraire) mais enfin ils sont quand même nourris de mes expériences et ressentis. Comme ceux de mon adolescence sont encore très vifs dans ma mémoire, j’ai eu envie de parler de la façon dont on peut envisager le monde a cet âge-là, dans notre société occidentale
 
 2)  Et pourquoi avoir choisi BoD comme éditeur ?
 
En tant qu’auteur indépendant, désormais, je me suis préoccupé d’avoir une stratégie de diffusion et de distribution. En 2012, j’ai foncé bille en tête sur le livre numérique, et j’ai publié sur plusieurs plateformes (Amazon KDP, Kobo, Apple, Lulu). Amazon KDP a été celle où cela a le mieux fonctionné (les ventes sur les autres plateformes sont tellement marginales qu’on peut dire qu’elles sont inexistantes). J’ai envisagé assez rapidement de proposer une version papier, et je me suis tourné tout d’abord vers l’impression à la demande chez Lulu et chez Amazon CreateSpace. Ça fonctionne, mais, comme pour le numérique, le seul espace de diffusion et de vente est Internet. C’est loin de toucher tout le lectorat potentiel qui fréquente les librairies. Or les libraires ne vendent pas de numérique et ne vendent pas non plus les version papier de Lulu Amazon CreateSpace. Puis j’ai découvert BoD, qui fait de l’impression à la demande, mais surtout permet aux titres de son catalogue d’être présents dans les bases de données et les outils de gestion de commande des libraires. Et ça, pour moi, c’est la clef ! Si un libraire peut avoir accès a un livre de l’édition indépendante de la même façon qu’à ceux de l’édition traditionnelle, et bien il le commandera sans aucun souci si un lecteur le lui demande. Voilà donc ce qui a motivé mon choix de venir, aussi, chez BoD.

Merci Patrice 🙂 ! et vous qui nous lisez, n’hésitez pas à mettre un commentaire si vous avez lu « la part des anges » ! sinon Bonne Lecture 🙂 ! Patrice vient de nous l’expliquer vous trouverez son roman aussi bien sur internet qu’en librairie…