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Mes Recensions de Livres BoD : « Laurana, naissance d’une sirène » de Cindy Duhamel

 
Laurana, naissance d’une sirène

 
« Laurana, naissance d’une sirène » de Cindy Duhamel est paru chez BoD en mai 2015, format poche, 164 pages.
La couverture m’intrigue déjà, cette jolie jeune femme en fauteuil dont on voit le visage dans un miroir… l’auteure la compare à une « mise en abyme » (p.65), expression que je découvre 🙂 !
 
Une fois dans la lecture, je ne lâcherai que le livre que lorsque je l’aurai terminé ! Cet ouvrage est un concentré d’émotions à l’état pur…  Et cela pour trois raisons que je vais détailler et qui font que le livre est très original et que je vous le conseille vivement.
1) C’est un témoignage qui sonne « vrai » où l’on voit bien que l’auteure n’en rajoute pas et n’omet rien d’important.
2) Tout part d’un évènement dramatique : un chauffard qui provoque un incident et laisse Laurana paraplégique… Celle-ci évoluait dans le milieu du mannequinat et s’était présentée, entre autres,  à un concours de beauté « la Reine du muguet » à Compiègne avant ce terrible drame.
3) L’auteure du livre n’est autre que la propre sœur de Laurana, de six ans son aînée, professeur de français de profession.
 
Cindy, la sœur de Laurana, écrit « juste », elle sait mettre en valeur la personnalité et le message de sa sœur. Elle décrit avec une grande sincérité les étapes par lesquelles passent Laurana, sa souffrance, sa révolte, sa dignité, son courage et son humour et la volonté  farouche de vivre ce qu’elle a à vivre et de témoigner que le handicap n’est pas premier dans sa vie même si elle doit faire avec, malheureusement : elle est d’abord Laurana avec la richesse de sa personnalité et des ses rêves… En même, temps, on perçoit bien dans le récit ce qu’implique le handicap dans la vie quotidienne : les transferts, les soins, les sondages, les douleurs… La vie n’est plus la même lorsque l’on se retrouve privé de l’usage de ses jambes …
 
J’ai beaucoup aimé aussi voir l’évolution des relations entre les sœurs, Cindy, « l’intellectuelle »  et Laura, qui axe plus sa vie sur le corps et l’apparence… Toutes les deux se rapprochent l’un de l’autre… deviennent si proches…
 
Cindy écrit de manière efficace, je retrouve avec plaisir des phrases un peu longues avec l’usage des points virgules, cela devient rare. elle note avec finesse, à la  page 100 ,que le chauffard, qui semble bien insensible à ce qu’il a provoqué, pourra, lui, « retrouver tout le confort de son chez lui bien adapté à sa validité » !
Son style est au service du témoignage fort qu’elle livre : si le passé simple est employé pour décrire des situations ou des états d’âmes passés, le présent tient une grande place : on est alors avec Laurana et Cindy, dans ce qui est vécu. Si Cindy nous tient tant en haleine, c’est aussi qu’elle n’omet rien, elle livre tout avec une précision quasi journalistique. Il faut remercier Laurana d’avoir laisser sa sœur entrer à ce point dans son histoire. Ce témoignage n’en a que plus de force…
 
Moi qui suis toujours attachée à la forme, à part quelques incohérences au niveau de l’usage des majuscules ou non dans les dialogues et quelques erreurs de typographie, je n’ai vu aucune faute d’orthographe 🙂  : honneur aux professeurs de français 🙂 !
 
Lisez  et offrez autour de vous « Laurana, naissance d’une sirène » vous y découvrirez un témoignage bouleversant et qui fera date !
Bravo à Laurana à qui je souhaite le meilleur pour le futur et un grand merci à  Cindy d’avoir eu l’idée lumineuse d’écrire : une collaboration fraternelle des plus réussies  et vraiment porteuse de sens 🙂 !
 
 
 
 
 
 

Mes Recensions de Livres BoD : « L’inconnue à la robe rouge » de Samuel R.


l’inconnue à la robe rouge
 

« L’inconnu à la robe rouge » de Samuel R. : couverture sobre bordeaux, format poche, 204 pages, publié chez BoD en mai 2015.
Le premier roman d’un jeune auteur qui pousse la modestie jusqu’à ne pas nous dire son nom… Mais j’ai quand même vu sur sa biographie qu’il a 32 ans et aime le théâtre et l’improvisation. Il est aussi passionné d’histoire.
 Quelques remarques de forme me viennent tout de suite en ouvrant le livre : pas de page de garde et de page de titre, on attaque tout de suite la lecture… C’est dommage et cela déroute un peu pour qui connaît la pagination habituelle. Pas de chapitres, juste de petits titres en gras dans le texte ; l’ouvrage mériterait d’être séquencé pour bâtir de vrais chapitres et de les agencer comme tels.
Les marges pour la reliure ne sont pas assez grandes et on a du mal à lire la fin des lignes, c’est aussi une modification importante à apporter pour le prochain ouvrage.
Les dialogues sont paginés avec les tirets word (semi-cadratins) et non cadratins, bon soit. Mais des guillemets sont saupoudrés un peu au petit bonheur la chance et c’est une vraie gêne pour la lecture. Certains sont ouverts puis jamais refermés ou l’inverse.. ou placés à des endroits inopportuns… Bref, ces guillemets, c’est un très gros travail qui est, en plus, sujet à des erreurs. Pour le prochain livre, pourquoi ne pas les supprimer tout bonnement comme la majorité des grands éditeurs le font ?
Sinon, quelques coquilles mais sans excès, c’est tout à fait acceptable et ne gêne pas la lecture.
Voilà, c’est dit. Sur le fond … ah sur le fond ! nous avons une intrigue qui se déroule au XIXe siècle, un jeune marchand de soieries belge qui s’éprend d’une inconnue à la robe rouge…
Ce qui m’a déroutée, un peu énervée puis quand même bien amusée finalement c’est l’anachronisme du style littéraire, des dialogues, des manières de faire des personnages avec le contexte historique du XIXème siècle.
Les personnages ont un langage d’aujourd’hui, se tutoient entre parents et enfants, se serrent dans les bras avec une spontanéité bien actuelle, ont une manière de vivre très indépendante comme les célibataires d’aujourd’hui, y compris l’héroïne qui travaille et voyage seule, va au restaurant en solo… (bon, elle a quand même une servante 🙂 !)
On trouve des expressions carrément tendances 🙂 ! : une personne d’âge respectable allant à une fête déclare « je suis tellement excitée.. »  l’héroïne prétend qu’elle aurait dû « se lâcher plus sur le vin »… Bref, je m’attendais presque qu’au détour d’une conversation, un portable sonne et que le jeune Louis le sorte de sa poche… ! Diantre, ce n’est pas bien de se gausser ainsi, Isabelle…
Donc si l’on semble être dans un contexte XIXème, c’est un fait un mélange complètement détonant entre l’époque actuelle et un contexte plus ancien où l’on parle de cocher, de comte, de marquis…
Il est certain qu’écrire sans anachronisme dans le vocabulaire et les situations exigent un très très gros travail historique et littéraire. Ce n’est pas Ken Follett qui dira le contraire lui qui emploie plusieurs personnes pour faire des recherches et passe des années sur un ouvrage afin de s’assurer qu’il est bien dans son sujet au plus juste de l’époque et du vocabulaire. Apparemment, notre jeune auteur voulait surtout mettre en exergue son intrigue qu’il a bâti d’une manière assez complexe. Je le comprends mais c’est très déroutant et quand on lit des ouvrages écrits au XIXème… Et bien, la vie et le langage sont quand même très différents !
Plongeons dans notre « Lagarde et Michard » bien-aimé 🙂 ! (vous savez le plus gros volume de la série, celui que l’on étudiait en première autrefois) : rappelons-nous Balzac, Flaubert, Victor Hugo, Maupassant…
 
Si l’on fait abstraction de ce problème d’anachronisme et  pour ce qui est de l’histoire en elle-même,  j’ai été agréablement surprise. Hormis quelques passages qui auraient mérités peut-être plus de développement (le sauvetage de François par exemple), l’auteur a bâti une véritable intrigue « à tiroirs » avec des rebondissements, des intrigues secondaires, des personnages variés et multiples… C’est bien fait, cela se lit avec plaisir… Samuel R. a de l’imagination et un vrai talent pour s’en servir et l’utiliser pour créer une histoire romanesque et à suspense 🙂 ! le mélange entre l’histoire d’amour et les intrigues plus policières est une réussite.
Le style et la profondeur d’écriture devraient gagner en densité après ce premier récit tout à fait bien mené, ne vous privez donc pas de lire cette histoire qui vous tiendra en haleine durant les 200 pages sans vous lasser…
Et à bientôt, je l’espère, Samuel R. pour de nouvelles aventures, peut-être plus contemporaines 🙂 !
 
 
 
 
 

Mes Recensions de Livres BoD : « Je ne vous aime pas, je pars » d’ Anne-Claire Rolland

Je ne vous aime pas, je pars
 
 
« Je ne vous aime pas, je pars » est le premier roman d’Anne-Claire Rolland.
La couverture sobre mais colorée est attirante, le livre fait 264 pages en format A5, le livre est paru aux éditions BoD en Avril 2015.
 
Il paraît que l’on met beaucoup de soi-même dans un premier roman… Légende ou réalité ? En supputant qu’il y a quelque chose de vrai dans cette affirmation et tout en lisant le livre, je me suis prêtée à une divination toute personnelle : Qui est l’auteure ?
 
Objectivement, d’après ce que je lis, j’imagine donc Anne-Claire Rolland experte en chansons des années 80, d’un caractère décidé et une personne très bosseuse… Je ne me lancerai pas plus loin… Son héroïne a-t-elle un ou plusieurs traits de caractère qui lui ressemblent ? Elle seule et ses proches pourront répondre 🙂 !
 
Venons-en à la lecture en elle-même : le livre est bâti de manière assez originale au sens où il est composé de petites séquences d’une à quatre pages. A chaque fois, un numéro en gras les délimite, il y en a 74. Je trouve que cela est très astucieux pour un premier roman, on travaille séquence par séquence, il est plus facile ainsi d’avancer.
 
Au début du livre, j’ai trouvé cette composition bien agréable en tant que lectrice, chaque séquence évoquant une tranche de vie d’un personnage différent. J’avoue que vers le milieu de l’ouvrage, cela m’a lassée, j’avais l’impression de lire quatre ou cinq livres à la fois, j’étais bien dans l’histoire du personnage de ma séquence et deux ou trois pages plus loin, j’embrayais sur un autre récit correspondant à un autre personnage….  Bon, il me semble que cela venait aussi du fait que je trouvais qu’il y avait peut-être un « délayage » trop important, quelques dizaines de pages en moins aurait peut-être évité cette impression ? (toute personnelle, surtout faites-vous votre propre opinion 🙂 !)
 
En tant qu’auteur(e), je suis également sensible aux « fôtes » ou erreurs diverses : rassurez-vous, le livre en comporte certaines (quelques coquilles ou erreurs de concordances des temps) mais cela n’est pas vraiment un souci  ; elles restent rares et l’histoire captive et fait vite ignorer ces petites entorses aux conventions écrites.
 
Le style d’Anne-Claire Rolland est « classique », c’est très plaisant finalement de retrouver de vraies descriptions bien travaillées, riches en adjectifs. On sent une grande application dans le travail. Un dictionnaire des synonymes toujours à portée de main ? L’auteure semble ne rien vouloir laisser au hasard : des verbes variés pour les dialogues et même quelques mots peu usités (autolâtre, par exemple p.184), un vocabulaire riche  plein de couleurs, de mouvements…  
Anne-Claire a du potentiel, un vrai penchant pour les mots et certaines phrases m’enchantent : « Gavroche en jupons sur les barricades de la vie » p 14. pour ne citer que celle-là et vous donner envie de chercher celles qui vous, vous feront rêver…

Loin de moi l’idée de conseiller l’auteure en la matière mais je me dis que le prochain ouvrage (car j’espère bien qu’il y en aura un 🙂 !) gagnerait en « lâcher-prise » : Oui, Anne-Claire, vous savez écrire, lâchez toutes les sécurités des conseils, des recommandations… Ecrivez  sans filet, sautez dans vos phrases sans baudrier de sécurité, vos lecteurs adoreront… 🙂 !


J’ai gardé le meilleur pour la fin : l’histoire 🙂 ! Lisez-là sans appréhension, vous ne serez pas déçu …  L’originalité du fil rouge de la jeune héroïne, Mona, qui semble élaborer sa vie à travers la chanson qui lui tient lieu de religion ou de philosophie est entière : c’est léger et inédit… et s’harmonise bien avec le personnage que l’auteure a créé ; cette adolescente fantasque et décidée qui mène sa vie comme bon lui semble… Le titre,  « je ne vous aime pas je pars » au lieu de  » je ne me sens pas aimée, je pars » semble vouloir renforcer le fait que l’héroïne veut tout contrôler, être maître de sa destinée.
Les autres personnages sont aussi bien brossés ; comme d’habitude, mon vilain penchant à vouloir trouver certains changements un peu invraisemblables est là  : la tirade de Luigi, l’italien, dans un français parfait, lui qui ne décroche pas un mot d’habitude, le revirement de Claudia quant à sa manière d’être alors qu’elle a un âge certain… Mais pourquoi pas ? la fiction autorise ce que dans la réalité on croirait impossible…
Pour le reste le roman se lit très bien, l’intrigue est bien ficelée et prenante.

Un ouvrage à recommander pour les vacances !

Bravo à Anne-Claire Rolland pour ce premier roman en espérant bien qu’il sera suivi de beaucoup d’autres !












Mes Recensions de Livres BoD : la part des anges de Patrice Salsa


la part des anges
 
La couverture, bleu azur, très belle, invite le lecteur à s’immerger sans attendre dans « la part des anges », livre de 133 pages, format poche, édité chez Books on Demand en juin 2015.
 
La forme : style, orthographe, grammaire : impeccable…  Même si le texte est aéré, je regrette simplement l’absence de tirets cadratins pour les dialogues et d’alinéas sortants pour les paragraphes.
  
Le titre identique à celui du le film de Ken Loach ne semble pas dans le même thème d’après la quatrième de couverture : Patrice va mettre en scène des ados, allez,  je prends une grande inspiration et…
 
Je plonge ! 🙂  … Dans cette lecture qui me parait au premier abord très syncopée, peu de mots de liaison, des phrases courtes, on bute un peu à chaque point. Pour les adeptes de la lecture rapide comme moi, j’ai un peu de mal. Le décor se met en place petit à petit… les personnages, les situations…
 
Mais ce style un peu haché, alterne de plus en plus avec un autre, extrêmement délicat, brillant même qui situe Patrice Salsa dans la catégorie des écrivains accomplis. Comme si après le plongeon, on prenait une respiration plus régulière, plus fluide.
 
Les ados vivent, aiment, souffrent, rient devant mes yeux et LA question se profile au fil des pages, devient de plus en plus prégnante au fur et mesure que j’enchaine les longueurs de bassin… Que dis-je, les pages du livre…
 
Comment un ado de 15 ans peut-il s’exprimer comme Jean d’Ormesson l’académicien, enfin comme quelqu’un qui manie le verbe à la perfection ? Prenez cette description du « manger d’abricot » dans laquelle se lance Jordan à la page 66… c’est du grand art…
 
Mais une deuxième question rejoint vite la première : comment un auteur qui sait écrire peut-il révéler son talent à ses lecteurs en mettant en scène des ados ? Il faut s’y résoudre, il faut leur prêter son vocabulaire et son style, sinon quel dommage !
 
Pour l’auteure « réaliste » que je suis, il y a des quelques incohérences : de psychologie,  de situations, de réactions des personnages… Mais un roman n’est-il pas fait pour transcender la réalité ? Pour inventer ce monde qu’il veut partager avec d’autres ?
 
D’autre part, c’est bien un adulte qui écrit même s’il met en scène des jeunes en construction, sa maturité, sa manière d’appréhender le monde affleure de temps en temps, comme si la plongée dans ce monde émotionnel fort de l’adolescence se tempérait par l’analyse d’un homme fait… Comme des respirations après une longue apnée…

La fin du livre ? Très originale mais ne comptez pas sur moi pour vous dire quoi que ce soit 🙂 !
 
Enroulée dans ma serviette, assise au bord du bassin, on me demande : alors tu recommandes la lecture de « la part des anges » ou pas ?
 
Et bien, je crois que oui 🙂 ! dis-je en retirant mon bonnet… D’ailleurs, j’ai envie de poser deux questions à Patrice Salsa… il doit être dans les parages… quelque part vers le plongeoir…
 
 
 1/ Bonjour Patrice, pourquoi avoir choisi le monde de l’adolescence pour l’intrigue ?
 
Je ne me souviens pas avoir « choisi ». Les sujets, les thèmes, les univers et les personnages de mes romans émergent, surgissent puis s’imposent à moi sans que j’ai le sentiment de faire un  sans que j’ai le sentiment de faire un choix entre tel monde ou tel autre. Mon premier roman, « Un garçon naturel » évoquait déjà le monde de l’adolescence, enfin un certain versant de ce monde. Je suis passé à autre chose pour les suivants, mais je savais que je n’en avais probablement pas terminé avec ce monde-là, car il y avait des éléments, des situation, que j’avais imaginés et qui n’avaient pas trouvé leur place dans ce premier roman. Après, bien que je ne sois plus tout jeune, j’ai des souvenirs très vifs de ma propre adolescence. Non pas que mes romans soient autobiographiques (bien au contraire) mais enfin ils sont quand même nourris de mes expériences et ressentis. Comme ceux de mon adolescence sont encore très vifs dans ma mémoire, j’ai eu envie de parler de la façon dont on peut envisager le monde a cet âge-là, dans notre société occidentale
 
 2)  Et pourquoi avoir choisi BoD comme éditeur ?
 
En tant qu’auteur indépendant, désormais, je me suis préoccupé d’avoir une stratégie de diffusion et de distribution. En 2012, j’ai foncé bille en tête sur le livre numérique, et j’ai publié sur plusieurs plateformes (Amazon KDP, Kobo, Apple, Lulu). Amazon KDP a été celle où cela a le mieux fonctionné (les ventes sur les autres plateformes sont tellement marginales qu’on peut dire qu’elles sont inexistantes). J’ai envisagé assez rapidement de proposer une version papier, et je me suis tourné tout d’abord vers l’impression à la demande chez Lulu et chez Amazon CreateSpace. Ça fonctionne, mais, comme pour le numérique, le seul espace de diffusion et de vente est Internet. C’est loin de toucher tout le lectorat potentiel qui fréquente les librairies. Or les libraires ne vendent pas de numérique et ne vendent pas non plus les version papier de Lulu Amazon CreateSpace. Puis j’ai découvert BoD, qui fait de l’impression à la demande, mais surtout permet aux titres de son catalogue d’être présents dans les bases de données et les outils de gestion de commande des libraires. Et ça, pour moi, c’est la clef ! Si un libraire peut avoir accès a un livre de l’édition indépendante de la même façon qu’à ceux de l’édition traditionnelle, et bien il le commandera sans aucun souci si un lecteur le lui demande. Voilà donc ce qui a motivé mon choix de venir, aussi, chez BoD.

Merci Patrice 🙂 ! et vous qui nous lisez, n’hésitez pas à mettre un commentaire si vous avez lu « la part des anges » ! sinon Bonne Lecture 🙂 ! Patrice vient de nous l’expliquer vous trouverez son roman aussi bien sur internet qu’en librairie…